Il me semble que l'important dans ce jugement est la reconnaissance du TEG erroné (le reste n'aurait pas apporté grand chose de plus) pour toi et que cette reconnaissance se soit effectuée de façon très simple.
Ceci dit je suis étonné car le juge ne semble pas avoir examiné les premiers remboursements pour voir quels contrats d'assurances étaient en cours, et ainsi démonter facilement les arguments de la banque.
De plus, le juge semble avoir une compréhension incohérente du calcul de TEG, car si le contrat d'assurance avait débuté au 2ème mois le TEG en aurait été tout aussi faux (Nathalie me comprendra).
En fait ça rejoint une de mes remarques dans la discussion sur le TEG, où l'application de la loi semble oublier l'origine de la loi et donc la notion "d'actualisation".
Pour ce qui concerne le devoir de conseil, c'est décevant sur le principe c'est clair vu la rédaction incompréhensible du contrat pour un novice et l'absence totale de sécurité. Mais il aurait fallu le démontrer et donc s'orienter vers une bataille d'expert. Montrer qu'il n'y a aucun cap, regarder l'amortissement surtout s'il est négatif pour en tirer des conclusions, pourquoi pas faire une projection avec un taux d'intérêt augmenté de 2 points, vérifier la présence d'un taux d'appel... Bref faire des calculs complexes et que le juge ne maîtriserait pas.