Teg

le pourquoi de mes questionnements réside surtout dans le fait que les assurances sont facultatives et de ce fait n'entrent pas à priori dans l'estimation du TEG ou TAEG, ce qui dès lors trompe le chaland non ?

Si les TAEG et TEG doivent prendre en compte tous les frais conditionnant l'octroi du prêt, mais que les assurances sont légalement facultatives mais factuellement "obligatoires" bien souvent, les établissements affichent le TAEG répondant aux frais obligatoires aux yeux de la loi.

Il faudrait obliger la publication sur les offres de 2 TEG/TAEG, l'un avec assurance, l'autre sans. Ca réduirait peut être le débat du cout total que l'on calcule autrement du coup.

L'affichage du cout total avec et sans assurance est lui obligatoire et pas le TEG/TAEG, qui est le plus proche de la réalité quotidienne ? Celui qui comparent les couts réellement tout compris ou celui qui compare des taux sans assurance incluse dans le cas où le prêt est bien évidemment souscrit avec assurance ?

Si j'ai encore tout faux, vous saurez me le faire remarquer ;)
 
Bonjour,

Il faudrait obliger la publication sur les offres de 2 TEG/TAEG, l'un avec assurance, l'autre sans. Ca réduirait peut être le débat du cout total que l'on calcule autrement du coup.

Sur ce point il n'y a pas d'ambiguité, tous sommes d'accord pour dire que tous le débours du client devraient être pris en compte dans ces calculs.
Il n'y aurait même pas besoin de compliquer encore les choses avec une double indication "Obligatoire/Facultative"; une seule indication "tous frais obligatoires et/ou facultatifs" à la charge de l'emprunteur suffirait.

L'affichage du cout total avec et sans assurance est lui obligatoire et pas le TEG/TAEG,
Si j'ai encore tout faux, vous saurez me le faire remarquer ;)

Le coût du crédit obligatoirement indiqué dans l'offre est celui qui intègre tous les débours rendus obligatoires à savoir
+ Intérêts
+ Assurances obligatoires
+ Frais de dossier
+ Parts sociales éventuelles
+ Frais de garanties
+ Primes assurances incendie.
Ce qui, à contrario signifie que tous ce qui est facultatif n'est pas à y intégrer.

Dés lors si une l'assurance est obligatoire sur une tête mais facultative sur l'autre on aura un coût du crédit assurance obligatoire comprise.
(Certains Etablissements affichent une seconde ligne avec le coût du crédit assurances obligatoires et facultatives comprises mais ce n'est pas une obligation)

Donc, contrairerement à ce que tu écris, un coût du crédit "sans assurance" n'existe pas si au moins une assurance est obligatoire.

Par ailleurs ce sont exactement les mêmes critères qui sont à retenir pour calculer le TEG.

Cdt
 
Bonjour,

Dans la suite logique des échanges antérieurs que je vous suggère de relire, par hasard, je suis tombé sur une etude réalisée par l'A.N.I.L. en 1999 :

"Le coût total du crédit : une notion dénuée de signification

ANIL, Habitat actualité, mai 1999
Etude réalisée avec le concours de l'Observatoire des Pratiques du Conseil National de l'Habitat"

http://www.anil.org/publications-et...du-credit-une-notion-denuee-de-signification/

A toutes fins utiles.

Cordialement;
 
Vite:

1er exemple : deux prêts P1 et P2 d'un même montant de 100 000 F avec remboursement in fine, mais de durée différente : ne prouve rien contre le coût total du crédit puisqu’il est évident que le choix dépend du facteur temps (ce qui a un prix !), ne rembourser que dan s 1 ou dans 5 ans. Quant au fait de placer le montant emprunté sur un livret A de caisse d'épargne, c’est assez absurde...

2ème exemple, cas de prêts de :

- durée différente : là encore cela peut correspondre à une nécessité absolue, qui se paie.

- taux différents : là encore comparer sur une durée de 5 ans de plus...

3ème exemple : cas de prêts de même montant et durée identique (15 ans), mais de profils différents.
Là encore la différence repose sur une commodité (moins amortir au départ, en jouant sur une hausse des revenus, se paie).

4ème exemple : une pratique illicite, cela ne se commente pas...

Ces quelques exemples suffisent à montrer que le coût total du crédit n'est pas un critère de comparaison valable entre différents prêts de durée, de profil ou de montants différents.

Conclusion absurde dans son schématisme :

- l’auteur a exclu les autres facteurs du coût total...

- et un prêt est toujours une affaire de besoins de l’emprunteur, pour sa durée, sa progressivité ou pas, son caractère in fine ou pas, etc.

Donc ne prendre en compte qu’un facteur (taux nominal ou effectif, coût total du crédit...) est sans intérêt, c’est un tableau d’ensemble qu’il faut juger.

Mais pour un prêt basique, à ne prendre en compte qu’un facteur, le coût total du crédit n’est pas le plus mauvais...En revanche pour des prêts plus ‘haute couture’, spécialité d’Aristide, cela devient différent.


 
Mais pour un prêt basique, à ne prendre en compte qu’un facteur, le coût total du crédit n’est pas le plus mauvais…

Je ne partage pas votre avis mais au contraire suit parfaitement en phase avec les professionnels que sont l'ANIL et le Conseil National de l'Habitat.

Le coût du crédit simple ne peut être un critère pertinent que s'il permet de comparer des choses comparables en particulier :

+ Un montant d'apport personnel identique (L'apport personnel est un prêt que l'emprunteur se consent à lui même au taux de son épargne)

+ Un profil d'amortissement identique (Echéances constantes par exemple)

+ Des frais pris au départ identiques (Frais de dosier + Parts sociales + Frais de garanties +....=> Ces frais sont autant de sommes que l'emprunteur ampute de son épargne ou, inversement, qu'il pourrait rentabiliser s'il n'était obliger de les verser à la banque ou à un tiers.

+ Un montant emprunté identique.

=> En pratique il est extrêmement rare que toutes ces conditions soient remplies en même temps.

Sans connaître cette étude de l'ANIL/CNH j'ai plusieurs fois démontré avec des exemples chiffrés que - le plus souvent - le coût du crédit simple n'est pas un critère de comparaison partinent.

Il y a trois critères possibles:

=> Deux réglementaires :
1) - Le TEG
2) - Le coût total du crédit simple

=> Un non réglementaire que j'ai moi même proposé.
3) - Le coût du crédit corrigé (détails dans mon blog)

Vu côté emprunteur je maintiens que l'ordre de pertinence est le suivant:

1 - Coût du crédit corrigé
2 - Taux Effecrtif Global
3 - Coût du Crédit simple.

Mais libre à emprunteur d'utiliser celui qui lui convient.....après tout, s'il veut perdre de l'argent, c'est son affaire...!!!...???

Cordialement,
 
Si vous m'avez bien lu, ceci :

Le coût du crédit simple ne peut être un critère pertinent que s'il permet de comparer des choses comparables en particulier :
Mais libre à emprunteur d'utiliser celui qui lui convient.....après tout, s'il veut perdre de l'argent, c'est son affaire...!!!...???
ne s’applique pas à mon raisonnement:

Donc ne prendre en compte qu’un facteur (taux nominal ou effectif, coût total du crédit...) est sans intérêt, c’est un tableau d’ensemble qu’il faut juger.

Car tout dépend des besoins de l'emprunteur (in fine ou pas, amortissement progressif ou pas), et du possible (durée), etc. Et donc l'aspect coût n'est pas le seul à prendre en compte.

Quant à comparer des choses comparables, là est la supériorité du coût total du crédit: en fonction des besoins précis d'un emprunteur donné, celui-ci va aboutir à la définition de conditions qu'il pourra ensuite comparer selon les offres de différentes banques, et là on entre dans le domaine des choses comparables.

Rappel: ces conditions seront le plus souvent figées, en partie, par la clause suspensive de l'avant-contrat.
 
Dernière modification:

Vu côté emprunteur je maintiens que l'ordre de pertinence est le suivant:

1 - Coût du crédit corrigé
2 - Taux Effecrtif Global
3 - Coût du Crédit simple.

Mais libre à un emprunteur d'utiliser celui qui lui convient.....après tout, s'il veut perdre de l'argent, c'est son affaire...!!!...???
 
Dernière modification:
Retour
Haut