Refus de prêt

Bonjour,

C'est simple, si vous avez déjà fourni un 1er accord de prêt de cette banque, elle ne va pas vous faire un courrier de refus comme ça car elle se contre-dirait ce qui pourrait avoir des conséquences. Surtout si elle n'a pas tenu compte de l'apport dans le plan de financement.

Si par contre, elle a tenu compte de l'apport dans le plan et donc que l'absence d'apport modifie la mensualité ou la durée, je ne vois pas pourquoi elle ne vous ferait pas un refus de prêt dit "de complaisance".

Pour le CMI, ça m'étonnerait que l'absence d'apport suffise à résilier le contrat, sauf à ce que ce soit marqué qu'il s'agissait d'un apport externe (prêt ou don familiale).
Quand on parle d'apport dans un contrat, il s'agit d'un apport personnel. Vous avez dit avoir une somme à mettre en apport, le fait que cet argent n'était pas à vous doit être mentionné sinon vous pourrez toujours dire que la personne ne peut pas vous prêter, ce n'est pas leur problème...

Reste à mon avis la négociation amiable!
 
Bonjour @Marchocias,
Si vous allez devant un tribunal, vous ne pourrez pas cacher vos revenus et la banque ne pourra que confirmer ce qu'elle vous a déjà proposé a savoir vous prêter l'intégralité du prix.
La banque n'a commis aucune faute, le CMI non plus.
Reste votre seule faute consistant à avoir déclaré et signé que vous aviez un apport personnel qui en réalité résulte d'un prêt familial aujourd'hui impossible.
A noter qu'en toute hypothèse un prêt familial ou bancaire doit être remboursé ce qui ne change guère votre situation d'endettement final devant un juge.
Je crains donc qu'un jugement ne vous soit pas favorable, sauf élément qui m'échapperait.
Pour obtenir un jugement favorable, il faudrait que vous arriviez à démontrer d'une part que la disparition de l'apport personnel est accidentelle et indépendante de votre volonté ET que sans cet apport l'achat est impossible.
Reste donc la négociation en étant conscient des faiblesses de votre dossier.
D'un autre côté un CMI n'a peut-être pas intérêt à vouloir à tout prix forcer la vente à un client récalcitrant.
Un accord amiable devrait pouvoir être trouvé.
Bon courage.
 
Bonjour,

Si par contre, elle a tenu compte de l'apport dans le plan et donc que l'absence d'apport modifie la mensualité ou la durée, je ne vois pas pourquoi elle ne vous ferait pas un refus de prêt dit "de complaisance".

???
Un refus est un refus pur et simple et justifiable.

Un refus "de complaisance" est refus non justifiable et illégal; aucune banque digne de ce nom ne prendra le risque de se faire attaquer en justice par un vendeur/promoteur avec une telle pratique.

Cdt
 
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