Bonjour
Nouvelle sur ce forum, je viens chercher des informations sur une action entreprise par ma banque qui me parait pour le moins cavalière.
Pour résumer, je travaillais dans deux domaines : un CDI à temps partiel d'une part, une activité en portage salarial d'autre part comme traductrice. J'avais été engagée pour cette activité sur un gros projet d'environ 12 mois pour une grosse entreprise américaine. La crise passant par là, ladite entreprise commence par raréfier les fichiers à traduire, nous balade, et finit par restreindre puis couper les budgets alloués à mon travail, 6 mois avant l'échéance prévue. Je me retrouve donc sans salaire pour ce travail. Bien évidemment mon compte se trouve à découvert, ça dure, je tente de remonter la pente mais j'y parviens difficilement. Ma famille m'aide, bref je pense pouvoir m'en sortir. Ceci dit, malgré des recherches actives, pour le moment je n'ai comme source de renevus que mon CDI à temps partiel, soit une rentrée d'environ 550 euros par mois.
La difficulté vient du fait que j'avais contracté un crédit revolving. Et c'est lui qui me pose problème.
En effet, si j'ai reçu des courriers et entretenu le dialogue avec ma chargée de compte, c'était a propos de mon compte courant. Je n'ai jamais rien reçu concernant le revolving. Pas d'avis d'impayé (puisque les mensualités conrtinuaient d'être prélevées sur mon compte), rien. et concernant mon compte courant, j'ai fait en sorte de m'en servir le moins possible (pas de CB, pas de chèques, pas de retrait).
Voilà donc mon problème :
J’apprends ce vendredi 20 février, totalement par hasard, lors d’un coup de téléphone passé à la responsable de mon compte qui avait pour objet de suivre et clarifier ma situation, que la cascade entre mon compte chèques et mon revolving ne s’opérait plus et ne s’opèrerait plus. Soucieuse de ce fait et du montant de la mensualité prélevée, j’en fais part à ma chargée de compte qui n'est pas au courant et qui me conseille de contacter la *chargée de négociation amiable*, afin de voir avec elle ce qu’il en est.
Je contacte donc cette dame et j’apprends qu’elle a transformé mon revolving en prêt classique, arguant qu’au vu des informations dont elle dispose –aucune il faut dire, puisqu’elle dit ne pas avoir reçu le courrier dans lequel j’exposais ma situation-, elle a décidé de procéder à cette transformation sans me consulter ni même m’avertir, puisque, selon elle, « personne n’aurait racheté ce crédit ». D'abord, qu’en sait-elle ? Qu'elle me laisse choisir. J'ai peu de revenus certes, mais que sait-elle des éventuelles aides ou cautions que ma famille pourrait me procurer ? D’autre part, si j’avais fait part du fait que j’envisageais un rachat de crédit, j’avais émis quelques réserves et notamment précisé un préalable incompressible : commencer par assainir et stabiliser ma situation financière avant de contacter un organisme compétent en la matière.
Cette personne m'impose donc un crédit dont j'ai appris l'existence PAR HASARD, et dont j'ignore tout, hormis le montant de la première mensualité (et des suivantes probablement, soit 496 euros : cette personne me met en situation d'endettement à quasi 100%).
Ma question est la suivante : une telle pratique est-elle légale (ne faut il pas faire une offre préalable, étudier les modalités de remboursement et les possibilités du débiteur, etc.)? Supposons qu'elle soit autorisée; une notification préalable n'est-elle pas nécessaire (obligation d'informer) ? Une personne a-t-elle le droit de prendre l'initiative de mettre quelqu'un dans un véritable embarras ? Et qui plus est de lui dire "que vous soyez dans la rue ce n'est pas mon problème, allez voir une assistante sociale" ?
Bref dois-je accepter cet état de fait, ou suis-je en droit de dénoncer une pratique de ce genre ? Je ne conteste pas l'existence de la dette et je souhaite l'honorer; cependant, si je me retrouve à la rue, je ne pourrais pas l'honorer et personne ne sera satisfait.
Nouvelle sur ce forum, je viens chercher des informations sur une action entreprise par ma banque qui me parait pour le moins cavalière.
Pour résumer, je travaillais dans deux domaines : un CDI à temps partiel d'une part, une activité en portage salarial d'autre part comme traductrice. J'avais été engagée pour cette activité sur un gros projet d'environ 12 mois pour une grosse entreprise américaine. La crise passant par là, ladite entreprise commence par raréfier les fichiers à traduire, nous balade, et finit par restreindre puis couper les budgets alloués à mon travail, 6 mois avant l'échéance prévue. Je me retrouve donc sans salaire pour ce travail. Bien évidemment mon compte se trouve à découvert, ça dure, je tente de remonter la pente mais j'y parviens difficilement. Ma famille m'aide, bref je pense pouvoir m'en sortir. Ceci dit, malgré des recherches actives, pour le moment je n'ai comme source de renevus que mon CDI à temps partiel, soit une rentrée d'environ 550 euros par mois.
La difficulté vient du fait que j'avais contracté un crédit revolving. Et c'est lui qui me pose problème.
En effet, si j'ai reçu des courriers et entretenu le dialogue avec ma chargée de compte, c'était a propos de mon compte courant. Je n'ai jamais rien reçu concernant le revolving. Pas d'avis d'impayé (puisque les mensualités conrtinuaient d'être prélevées sur mon compte), rien. et concernant mon compte courant, j'ai fait en sorte de m'en servir le moins possible (pas de CB, pas de chèques, pas de retrait).
Voilà donc mon problème :
J’apprends ce vendredi 20 février, totalement par hasard, lors d’un coup de téléphone passé à la responsable de mon compte qui avait pour objet de suivre et clarifier ma situation, que la cascade entre mon compte chèques et mon revolving ne s’opérait plus et ne s’opèrerait plus. Soucieuse de ce fait et du montant de la mensualité prélevée, j’en fais part à ma chargée de compte qui n'est pas au courant et qui me conseille de contacter la *chargée de négociation amiable*, afin de voir avec elle ce qu’il en est.
Je contacte donc cette dame et j’apprends qu’elle a transformé mon revolving en prêt classique, arguant qu’au vu des informations dont elle dispose –aucune il faut dire, puisqu’elle dit ne pas avoir reçu le courrier dans lequel j’exposais ma situation-, elle a décidé de procéder à cette transformation sans me consulter ni même m’avertir, puisque, selon elle, « personne n’aurait racheté ce crédit ». D'abord, qu’en sait-elle ? Qu'elle me laisse choisir. J'ai peu de revenus certes, mais que sait-elle des éventuelles aides ou cautions que ma famille pourrait me procurer ? D’autre part, si j’avais fait part du fait que j’envisageais un rachat de crédit, j’avais émis quelques réserves et notamment précisé un préalable incompressible : commencer par assainir et stabiliser ma situation financière avant de contacter un organisme compétent en la matière.
Cette personne m'impose donc un crédit dont j'ai appris l'existence PAR HASARD, et dont j'ignore tout, hormis le montant de la première mensualité (et des suivantes probablement, soit 496 euros : cette personne me met en situation d'endettement à quasi 100%).
Ma question est la suivante : une telle pratique est-elle légale (ne faut il pas faire une offre préalable, étudier les modalités de remboursement et les possibilités du débiteur, etc.)? Supposons qu'elle soit autorisée; une notification préalable n'est-elle pas nécessaire (obligation d'informer) ? Une personne a-t-elle le droit de prendre l'initiative de mettre quelqu'un dans un véritable embarras ? Et qui plus est de lui dire "que vous soyez dans la rue ce n'est pas mon problème, allez voir une assistante sociale" ?
Bref dois-je accepter cet état de fait, ou suis-je en droit de dénoncer une pratique de ce genre ? Je ne conteste pas l'existence de la dette et je souhaite l'honorer; cependant, si je me retrouve à la rue, je ne pourrais pas l'honorer et personne ne sera satisfait.