Bonjour,
Certains n'ont pas apprécié que je leur fasse remarquer à plusieurs reprises leurs fautes d'orthographe et de syntaxe, me limitant seulement à deux ou trois de leurs messages.
C'est un vaste sujet que vous abordez là, que celui de la qualité d'expression d'un texte écrit, et il faut se souvenir qu'une langue, c'est une langue vivante et donc évolutive ...
Pour toute personne qui a des enfants ou des petits enfants, nous sommes tous confrontés à la difficulté de faire évoluer l'expression écrite dans une forme que l'on qualifiera d'acceptable, ce qui implique l'adoption d'un certain
degré de tolérance, mais il est exact que nous n'avons pas tous le même ....
Né juste après la fin du dernier conflit mondial, et dans mon expérience générale dans ce domaine, j'ai été très tôt sensibilisé à cette question, car dans l'enseignement de l'époque, les
fautes de français comptaient dans toutes les matières, et je me souviens d'avoir vu des copies notées 1/2 point (pour l'encre dépensée) ....
A l'époque toujours, j'ai effectué mes xy mois de service militaire obligatoire, et après avoir fait mes classes, j'ai ensuite été affecté à un autre régiment (le RMT à Pontoise s'il y a des résidents d'Ile de France), et lors de cette mutation on m'a fait remplir un questionnaire, qui demandait entre autres les diplômes, mais aussi des questions sur des
aptitudes pratiques comme le bricolage, etc ...., et il y avait une mention spécifique de savoir se servir d'une machine à écrire ou à calculer (l'ordinateur personnel n'existant pas encore ..)
Comme je savais taper, j'ai donc répondu, et à partir de là, ce fut un concours de circonstances, car dès le lendemain je fus conduit à passer un test pratique devant une machine à écrire, ce qui m'aura permis d'être sélectionné pour prendre un poste à l'état-major du régiment ...
Et cette expérience-là fut relativement riche d'évolution, mais j'y ai surtout découvert une statistique selon laquelle et sur les contingents récemment appelés, il y avait
plus de 40% d'analphabètes (généralement, ces jeunes savaient compter, mais pour écrire un texte .....)
Ils ont répondu en exposant leur
suffisance et en proférant des insultes. Ils pourront peut-être prendre connaissance de
cet article qui traite de ce problème.
"
https://etudiant.lefigaro.fr/articl...ommerce_2692e2ae-c54c-11e8-a072-efbb51a9b336/
Bonne journée
Il était relativement prévisible que vos
interlocuteurs réagissent de la sorte, même si les insultes (verbales ou écrites) ne servent
rigoureusement à rien ; et leur opposer la convention Voltaire ne servira pas grand chose non plus, car autant elle offre une résonance lorsque
je lis les propos qu'elle véhicule, autant il faut déjà se trouver sensibilisé sur son utilité ...
Dans le dernier poste que j'ai occupé, et lorsque l'on rédigeait un texte dans l'une des langues de l'Organisation (anglais, français ou espagnol), dans chacune de ces langues, c'était un pue comme si c'était un service gouvernemental qui émettait le texte, et nous étions en conséquence bien davantage qu'invités à émettre un texte dépourvu
de défauts ....
Alors bien entendu, travailler chaque jour dans un tel contexte, cela conduit à prendre
de bonnes habitudes ; mais cette organisation disposait d'un personnel dont les origines étaient très varié (des représentants de nombreux pays maritimes du monde) et il faut admettre que s'exprimer dans un français considéré comme correct,
n'est pas aussi aisé que l'on croit, et je le ressentais effectivement lorsque je devais préparer un texte en anglais ou en espagnol .... ; le nombre de pages qui me revenaient avec des modifications que les équipes de traduction s'ingéniaient à
me mettre en rouge ou en orange ces modifs .... ce qui était à la fois
pratique mais aussi très voyant ....
Mais il y aussi les lettres qui restent dans l'encrier, et puis d'expérience,
une révision de texte, (quelle que soit la langue utilisée) cela passe par
au moins 3 personnes ; au-dessous, le risque de persistance de fôtes (de clavier ou autres) existe ...
Vous avez un très bon exemple avec les articles de presse (ou les écran de télé) et vous décelez très vite le texte relu de celui qui ne l'aura pas été (ou pas suffisamment ...)