Bonjour,
Fin de pandémie = forte hausse de la consommation attendue = pression inflationniste.
Oui; le récent plan de sauvetage Joe Biden de 1.900 milliards de dollars n'arrangeant pas les choses de ce point de vue.
Merci, j'ai du mal à comprendre même si votre réponse peut paraître simple . " une forte consommation inciteraient les preteurs à augmenter les taux ".
Le vrai taux de rendement c'est le taux déflaté
Si un prêteur consent un crédit au taux de 2%, avec une inflation de 0,60% (en 2020) un calcul simplifié
(***) donnerait un taux de rendement déflaté de 1,40%.
Si le taux du crédit passe à 3% mais celui de l'inflation à 2% le même calcul simplifié
(***) donnerait un taux réel déflaté de 1%.
(***) - Donc calcul inexact en réalité.
La catastrophe pour les actions , je crois avoir compris , car plus de frais financiers pour les entreprises et donc moins de bénéfices . C'est à peu près ca ?
Oui côté sociétés cotées; mais il s'agit là d'un effet indirect à moyen/long terme.
Mais côté épargnants/investisseurs possédant des actions l'effet serait bien plus immédiat.
En effet, les actions présentant plus de risques que les obligations elles devraient être mieux rémunérées ("prime de risques).
Donc, si les taux des obligations montent ces porteurs d'actions seront tentés de les vendre pour acquérir ces obligations moins risquées et ainsi mieux rémunérées. = Le cours boursier desdites actions sera orienté à la baisse = supplément d'offre.
Le désavantage : peut etre pas pour tous les eparganants, comme par exemple les personnes qui ouvriront de nouveaux contrats non?
Les obligations déjà émises verront leur cours boursier chuter de telle sorte que le taux de rendement réel rejoigne le taux d'émission des nouvelles obligations sur le marché primaire.
Mais les nouveaux souscripteurs de ces nouvelles obligations seront effectivement gagnants.
Cdt