je parle de la directive européenne 2014/17/UE du 04.02.2014 transposée en droit français en 2016, 2017 et 2018 et particulièrement l'article 55.
Maintenant se dire que le client aura potentiellement le besoin de changer son véhicule ne relève pas trop de la boule de cristal.
Il faudrait aussi se poser la question de la raison réelle de ce besoin de changement de véhicule automobile ….
Et on se rendrait alors probablement compte que ce besoin est de source réglementaire, et non technologique ….
Exemple, et si vous n'avez pas les moyens d'utiliser un véhicule qui réponde finement à votre moyen de déplacement, vous allez vous retrouver confronté aux impossibilités de circulation en fonction des vignettes Crit'Air, et si vous n'entrez pas dans la catégorie idoine, non seulement vous allez être contraint à ne pas pouvoir utiliser votre véhicule avec liberté, mais par dessus cela, vous allez vous confronter au coût d'amendes multiples, si vous persistez dans son emploi ….
Il faut alors soit disposer des moyens pour pouvoir le faire, soit abandonner votre projet de déplacement ….
De plus en plus de banques considèrent qu'un prêt auto sera récurent dans le budget des clients, certes cette appréciation est modulée en fonction des revenus et professions des clients.
Encore faut-il que dans la source de vos revenus, vous ne soyez pas dépendant de ce véhicule ; je plains les représentants de commerce qui font (faisaient ??), des millions de kilomètres durant leur carrière ….
Un certain nombre de produits naguère d'investissement (comme la montre lorsque j'avais 60 ans de moins, la cocotte minute lorsque j'en avais 30 de moins, l'ordinateur lorsque l'en avais 20 de moins ….), la voiture est à la porte d'entrée du produit dit de consommation courante ….
Alors certes, certains véhicules parviennent encore à réaliser 400 milliers de kilomètres durant leur vie, mais ce sont aujourd'hui davantage des produits utilisés par des collectionneurs que par des usagers classiques ; ce n'est d'ailleurs pas un hasard si la LOA gagne progressivement des points dans ce domaine ….
Mais à l'époque actuelle la mise en cause pour défaut de conseil étant plus courante, les banques ne souhaitent pas parier dans ces situations là.
Cdt
Faut-il donc en conclure que le financement de ce type de bien ne se fera plus en utilisant le crédit des décennies passées ??
Très probable …..