Bonjour,
Il s'agit bien de discussions/échanges à vocation informative; pas d'intention polémique
Je suis d'accord sur le fait que la règle - en zone euro - est de neutraliser l'éventuelle création de monnaie "banque centrale" dans l'éventualité d'un rachat de dette publique ("***"c'est à dessein que j'ajoute "éventuelle" à "éventualité" = explication ultérieure)
Mais les mécanismes utilisés par la FED et par la BCE ne sont pas comparables sur :
1) - Les objectifs
2) - Les techniques
3) - La mise en oeuvre
1) - Les objectifs
=> Celui, prioritaire pour la FED, est d'assurer une liquidité suffisante pour permettre aux marchés/acteurs économiques de fonctionner au mieux et ainsi permettre le développement la croissance et le soutien de l’emploi.
L’inflation n’est pas actuellement son souci.
=> Concernant les rachats de dettes publiques par la BCE les objectifs sont tout autres :
+ Maintien de la zone euro = irréversibilité de l'euro
+ Limitation/Réduction des taux d'intérêts en particulier pour les pays les plus vulnérables.
+ Limiter l’inflation
2) - Les techniques
=> La FED (Quantative easing)
+ Finance directement la dette publique :
+ En "faisant marcher la planche à billets"
+ "A tour de bras"
=> La BCE ("Outright monetary transactions" - OMT)
+ N'intervient qu'en rachats d'obligations publiques sur le marché secondaire (interdiction en zone euro de financer directement les Etats)
+ De façon limitée dans le temps et en montants
3) - La mise en oeuvre
=> La FED
+ De sa propre initiative
+ Sans conditions ni contreparties
=> La BCE
+ Uniquement sur demande des Etats (qui doivent au préalable avoir demandé l'intervention du Fonds Européen de Stabilité Financière (FESF = ancien système) ou Mécanisme Européen de Stabilité (MES = nouveau système)
+ Et avec des conditions et contreparties
Plutôt que de me livrer a de longues explications pour détailler ces procédures, via votre moteur préféré, avec les mots clé "Rachat de dette publique par la BCE" je vous suggère de faire une recherche sur le net où d'innombrables sources d'informations sur ce sujet sont disponibles.
"***" En fait ce mécanisme « OMT » est plus un outil de dissuasion qui, comme toute arme dissuasive, est mis en place avec l’intention de ne pas s’en servir.
Et dire :
ne semble pas exact puisque les objectifs ne sont pas identiques.
=> Développement – croissance – emploi pour la FED
=> Limitation de taux des taux d’emprunts publics – défense de l’euro – irréversibilité de l’euro – maintien de la zone euro pour la BCE
Sur cette arme ( virtuelle pour le moment) anti accroissement des taux, je vous joins cependant le lien ci-dessous qui me semble avoir le mérite de bien expliquer le mécanisme :
Si les indicateurs qu’elle privilégie (croissance/emploi) évoluaient suffisamment à son sens elle gérerait une moindre abondance.
Mais ce n’est pas dans ce schéma que se situe la BCE puisque ce mécanisme d’éventuels rachats de dettes publiques « OMT » vise à décourager la spéculation sur ces titres et faire baisser leurs taux d’intérêts.
Elle ne vise pas à alimenter qui que ce soit en liquidité ; c’est rassurer/sécuriser les investisseurs afin que ce soient eux qui continuent à financer les Etats à des taux « normaux ».
Partant de là il y a deux possibilités :
=> 1) – L’arme dissuasive « OMT » fonctionne
Dans ce cas les investisseurs continuent de faire confiance aux Etat et acceptent de les financer à des taux de marché corrects (faible spread = faible prime de risques). La BCE n’intervient pas via l’OMT ; pas de création monétaire ni besoin de neutralisation simultanée.
=> 2) – Le mécanisme ne fonctionne pas
La BCE se porte alors massivement acquéreur de titres émis par les Etats sur le marché secondaire entrainant une baisse des taux d’intérêts suivant le mécanisme expliqué ci-dessus.
C’est dans cette hypothèse que – pour satisfaire à la demande de l’Allemagne et limiter l’inflation - elle « devrait » neutraliser la création monétaire induite en vendant des titres qu’elle possède déjà et/ou réduisant les refinancements bancaires et/ou incitant les banques à accroître leurs dépôts à la BCE.
NB) – Comment satisfaire cet objectif tout en faisant en sorte que, parallèlement, dans le même temps, la liquidité des banques secondaires soient cependant également assurée pour accompagner les développements économiques de Etats membres, la croissance et la réduction du chômage ???
Supposons cependant qu’il en soit bien ainsi.
Si les pays en difficulté qui auront donc sollicité l’intervention « OMT » sortent de l’impasse à leurs termes ils rembourseront ces titres à la BCE.
Il y aura donc destruction monétaire qui permettra alors à cette dernière de prêter à nouveau aux banques secondaires, acheter d’autres titres de dettes publiques....etc.
Mais si, les titres étant venus à terme, ces pays s’avèrent incapables de rembourser la BCE comment fera t- elle pour éviter la création monétaire ?
Cdt
et c"est là, la polémique ou la discussion; en quoi les rachats effectués par la BCE se distinguent des rachats effectués par la FED ou le japon; sur un point essentiel:
dans le cas de la FED et autres, sauf l'europe, il y a de fait, augmentation de la masse monétaire en circulation, donc plus de dollars, et la fluidité des échanges est régulé par ses achats de quantative easing;
Pourquoi en est il pas de même en Europe? et pourquoi est-ce que je parle de masse monétaire constante ( en dehors des banques secondaires? car la règlementation de l'Europe interdit qu'il en soit autrement;
c'est à dire que la BCE à chaque fois quelle achète des titres dans le cadre indiqué doit par ailleurs détruire une masse monétaire équivalente; ceci est appelé une neutralisation
Le fait que ces rachats sont menés à masse constante est peu connu, et surtout peu expliqué car il indiquerait l'explication du pourquoi une même politique amène aux USA la croissance et l'abondance et en Europe l'austérité et la contraction des marchés;
Mais effectivement la différence est de taille, ces achats ont interdiction d'augmenter la masse monétaire en Europe, alors que dans les autres pays la masse monétaire est augmentée d'autant à chaque rachat;
Il s'agit bien de discussions/échanges à vocation informative; pas d'intention polémique
Je suis d'accord sur le fait que la règle - en zone euro - est de neutraliser l'éventuelle création de monnaie "banque centrale" dans l'éventualité d'un rachat de dette publique ("***"c'est à dessein que j'ajoute "éventuelle" à "éventualité" = explication ultérieure)
Mais les mécanismes utilisés par la FED et par la BCE ne sont pas comparables sur :
1) - Les objectifs
2) - Les techniques
3) - La mise en oeuvre
1) - Les objectifs
=> Celui, prioritaire pour la FED, est d'assurer une liquidité suffisante pour permettre aux marchés/acteurs économiques de fonctionner au mieux et ainsi permettre le développement la croissance et le soutien de l’emploi.
L’inflation n’est pas actuellement son souci.
=> Concernant les rachats de dettes publiques par la BCE les objectifs sont tout autres :
+ Maintien de la zone euro = irréversibilité de l'euro
+ Limitation/Réduction des taux d'intérêts en particulier pour les pays les plus vulnérables.
+ Limiter l’inflation
2) - Les techniques
=> La FED (Quantative easing)
+ Finance directement la dette publique :
+ En "faisant marcher la planche à billets"
+ "A tour de bras"
=> La BCE ("Outright monetary transactions" - OMT)
+ N'intervient qu'en rachats d'obligations publiques sur le marché secondaire (interdiction en zone euro de financer directement les Etats)
+ De façon limitée dans le temps et en montants
3) - La mise en oeuvre
=> La FED
+ De sa propre initiative
+ Sans conditions ni contreparties
=> La BCE
+ Uniquement sur demande des Etats (qui doivent au préalable avoir demandé l'intervention du Fonds Européen de Stabilité Financière (FESF = ancien système) ou Mécanisme Européen de Stabilité (MES = nouveau système)
+ Et avec des conditions et contreparties
Plutôt que de me livrer a de longues explications pour détailler ces procédures, via votre moteur préféré, avec les mots clé "Rachat de dette publique par la BCE" je vous suggère de faire une recherche sur le net où d'innombrables sources d'informations sur ce sujet sont disponibles.
"***" En fait ce mécanisme « OMT » est plus un outil de dissuasion qui, comme toute arme dissuasive, est mis en place avec l’intention de ne pas s’en servir.
Et dire :
« une même politique amène aux USA la croissance et l'abondance et en Europe l'austérité et la contraction des marchés »
ne semble pas exact puisque les objectifs ne sont pas identiques.
=> Développement – croissance – emploi pour la FED
=> Limitation de taux des taux d’emprunts publics – défense de l’euro – irréversibilité de l’euro – maintien de la zone euro pour la BCE
Sur cette arme ( virtuelle pour le moment) anti accroissement des taux, je vous joins cependant le lien ci-dessous qui me semble avoir le mérite de bien expliquer le mécanisme :
Pour soutenir le cours de ces titres de dette (obligations, bons...) on peut en acheter. Ce sont des titres négociables, qui ont un prix.
Or leur prix évolue de façon inverse des taux d’intérêts : quand les prix des obligations chutent, les taux grimpent, et vice versa. La raison est simple, mais accrochez-vous un peu, vous verrez, vous serez contents d’avoir compris :
Prenez une obligation de 1 000 euros, émise par la Sydalvie, assortie d’un taux d’intérêt de 6% par an, soit 60 euros versés chaque année. Si un investisseur l’achète lors de l’émission, la garde jusqu’à l’échéance, son rendement sera de 6%.
Mais s’il la revend, et que l’investisseur B l’achète a prix cassé (750 euros par exemple), le coupon versé sera le même (60 euros par an) et donc le rendement de cette obligation sera de 8,5% (60/750).
Si maintenant la Sydalvie veut émettre un nouveau programme obligataire, elle devra s’aligner sur ces 8,5% pour rester compétitive.
On comprend donc que si un investisseur achète en masse, sur le marché secondaire, des obligations d’un pays, les prix de ces obligations vont augmenter et les taux d’intérêt vont baisser : il facilite le financement du déficit de ce dernier.
http://www.rue89.com/2012/09/07/la-...e-marche-de-la-dette-ca-veut-dire-quoi-235149
Concernant la FED pour l’instant elle assure l’abondance de liquidités.si ce n'est pas de la gestion de la pénurie et de l abondance....!!
Si les indicateurs qu’elle privilégie (croissance/emploi) évoluaient suffisamment à son sens elle gérerait une moindre abondance.
Mais ce n’est pas dans ce schéma que se situe la BCE puisque ce mécanisme d’éventuels rachats de dettes publiques « OMT » vise à décourager la spéculation sur ces titres et faire baisser leurs taux d’intérêts.
Elle ne vise pas à alimenter qui que ce soit en liquidité ; c’est rassurer/sécuriser les investisseurs afin que ce soient eux qui continuent à financer les Etats à des taux « normaux ».
Partant de là il y a deux possibilités :
=> 1) – L’arme dissuasive « OMT » fonctionne
Dans ce cas les investisseurs continuent de faire confiance aux Etat et acceptent de les financer à des taux de marché corrects (faible spread = faible prime de risques). La BCE n’intervient pas via l’OMT ; pas de création monétaire ni besoin de neutralisation simultanée.
=> 2) – Le mécanisme ne fonctionne pas
La BCE se porte alors massivement acquéreur de titres émis par les Etats sur le marché secondaire entrainant une baisse des taux d’intérêts suivant le mécanisme expliqué ci-dessus.
C’est dans cette hypothèse que – pour satisfaire à la demande de l’Allemagne et limiter l’inflation - elle « devrait » neutraliser la création monétaire induite en vendant des titres qu’elle possède déjà et/ou réduisant les refinancements bancaires et/ou incitant les banques à accroître leurs dépôts à la BCE.
NB) – Comment satisfaire cet objectif tout en faisant en sorte que, parallèlement, dans le même temps, la liquidité des banques secondaires soient cependant également assurée pour accompagner les développements économiques de Etats membres, la croissance et la réduction du chômage ???
Supposons cependant qu’il en soit bien ainsi.
Si les pays en difficulté qui auront donc sollicité l’intervention « OMT » sortent de l’impasse à leurs termes ils rembourseront ces titres à la BCE.
Il y aura donc destruction monétaire qui permettra alors à cette dernière de prêter à nouveau aux banques secondaires, acheter d’autres titres de dettes publiques....etc.
Mais si, les titres étant venus à terme, ces pays s’avèrent incapables de rembourser la BCE comment fera t- elle pour éviter la création monétaire ?
Enfin, si les pays sont incapables de rembourser la BCE, alors la BCE subira d'importantes pertes, qui l'obligeraient à faire marcher la planche à billets et/ou à être recapitalisée. Résultat: un retour de l'inflation en zone euro serait inévitable... Le risque est d'autant plus important que la BCE est considérée au même niveau que les créanciers privés, et ne sera donc pas mieux rembourser que les autres en cas de défaut (contrairement au MES qui est un créancier dit senior).
http://www.economiematin.fr/les-exp...ce-riques-monetisation-inflation-mario-draghi
Cdt