C'est quoi, être un bon client d'une banque ?

Certaines banques ont même intégré les habitudes de consommation via l'analyse de l'utilisation des cartes de crédit de leur client.
Et potentiellement de la a penser que ces données pourraient être vendu pour faire de la pub ...
Tout comme l'état à décider de vendre les infos des certificat d'immatriculation pour ceux n'ayant pas coché la case demandant la non exploitation commerciale de ces informations il n'y a qu'un pas.

@Buffet, si tu fais des virements vers des comptes banque tierce à destination d'un compte à ton nom la banque peut du coup déterminer que tu as des relations avec cette banque et meme faire des stats sur les montants que tu y transfères.
 
@Buffet, si tu fais des virements vers des comptes banque tierce à destination d'un compte à ton nom la banque peut du coup déterminer que tu as des relations avec cette banque et meme faire des stats sur les montants que tu y transfères.

c'est sans doute possible mais ce n'est pas comme ca que je procède......( moi je suis encore à la vieille méthode du chèque , tant que c'est gratuit ;) )
 
Les chèques aussi tu as les messages electroniques équivalent contenant les informations permettant de retracer l'opération.
Si tu veux de l'intracable il faut remonter à la vieille école du cash le seul le vrai l'unique :)
Là aucun risque de tracabilité. :)

Les chèques remis à l'encaissement sont triés et numérisés, en général non par la banque elle-même mais par un prestataire privé spécialisé. Celui-ci produit un fichier électronique des chèques à encaisser, avec l'identification de la banque tirée, le n° de compte à débiter dans les livres de cette banque et le n° de compte à créditer dans la banque du bénéficiaire. Ce fichier est ensuite transmis par la banque au système "CORE"
 
Il peut y avoir une notion de rentabilité et une de solvabilité.
Dès lors est on bon client quand on est l'un ou l'autre ou quand on est les 2 ?
Les indicateurs automatisés vont classer tous les clients sur une image et les ranger dans une case markéting, type "bonne gamme", "haut de gamme", jeunes "a développer".... cela va générer des offres commerciales directes ou via le conseiller
Un deuxième compteur issu des accords de Bâle 2 et 3 va classifier en fonction du risque en 2 catégories, les clients sains et les clients en défaut. Les client sains sont eux mêmes divisés en 4 sous catégories. Pour les clients en défaut la banque a l'obligation de détenir autant de fonds propres que d'engagements portés. Quand on est en défaut dans une banque on l'est également dans toutes les autres, autant dire que ce sont de clients fidèles !

Dans la première catégories, la banque va gagner de l'argent sur les dépôts, les flux, l'activité de la carte......
Sur la deuxième catégorie la banque va gagner sur les commissions diverses, impayés, rejets de chèques, de prélèvements, d'incidents divers et variés, intérêts débiteurs....tant qu'ils arrivent tant bien que mal à payer !

Je vous laisse choisir mais il faut avoir un chiffre en tête, en matière de particuliers, 80 % des profits sont fait avec 20 % des clients.
 
Dans tous ces échanges je vois qu'il y a un "joyeux mélange" entre :

+ Une notation (niveau client)
+ Un score (niveau dossier même s'il intègre quelquefois des éléments de notation)
+ Et des outils (procédures informatisées) en vue de sélections marketing (Appétences = ciblages clients/produits).

Cdt
 
elle me répondit que ...non ...pour elle un bon client était toujours à découvert de sorte que ca génère des agios pour la banque.....

Un de mes amis qui gérait en bon père de famille son compte s'est vu contraint de monter le ton du fait "qu'on" voulait qu'il clôture son compte... Et oui, jamais à découvert, un retrait en liquide de temps en temps, quelques chèques et pas de mouvement cb ni même de cb, pas de découvert. Comment voulez-vous gagner de l'argent dans ces conditions ?

Moi-même un jour, "on" m'a proposé de transférer mon compte sur une autre agence (une nouvelle ayant besoin de clients, mais... qui a fermé depuis.) Malgré mon refus, je me suis retrouvé un jour avec 0 franc sur le compte initial et le transfert réalisé néanmoins avec un nouveau numéro de compte dans la nouvelle agence.
Il y a eu le feu au lac dans la semaine, j'ai récupéré mon ancien numéro de compte, les liquidités et les placement sur l'ancien et lorsque tout a été remis en ordre, j'ai alors transféré sur une autre banque tous mes placements d'alors.

Un bon client est un client démuni, qui ne dit rien et qui est bon pour payer.
 
Un bon client est un client démuni, qui ne dit rien et qui est bon pour payer.

il est possible que ca soit ca dans un certain nombre de cas .....
mais n'est pas pareil dans beaucoup d'activités commerciales ? par exemple , mais je ne vais pas me faire des amis, lorsque tu vas faire réparer ta voiture ou que tu veux faire agrandir un local (ca a été mon cas en 2009 et je suis toujours en procès avec un artisan et un maître d'oeuvre véreux ...j'étais démuni , et j'ai payé rubis sur l'ongle )
 
Dans tous ces échanges je vois qu'il y a un "joyeux mélange" entre :

+ Une notation (niveau client)
+ Un score (niveau dossier même s'il intègre quelquefois des éléments de notation)
+ Et des outils (procédures informatisées) en vue de sélections marketing (Appétences = ciblages clients/produits)
Un dossier ou un client, c'est pareil non ? Ou bien je ne saisis pas la nuance...

Ma question à l'origine portait surtout sur ce que voit le conseiller/commercial sur son écran lorsqu'il est en entretien avec le client. Que le RDV ait été demandé par le client pour une opération particulière (avec le oui/non à la fin s'il y a négociation, on a des exemples régulièrement sur le forum me semble-t-il) ou qu'il ait été initié par la banque pour "faire le point" et éventuellement tenter de placer un produit.
 
Bonjour,

Non une "approche client" et "une approche dossier" ce n'est pas la même chose.

La "notation" est de "niveau client" et répond à des directives réglementaires (Banque Règlements Internationaux "BRI = Bâle 1, 2 et désormais 3" et/ou Banque Centrale Européenne "BCE").

Elle repose sur les comportements financiers du clients et - après validation des autorités de contrôles - se matérialise par une lettre de notation (voir liens joints antérieurement).

Par contre le score est de "niveau dossier"; il est établi par chaque banque par des statisticiens spécialisés (scoreurs) et ne requière pas de validation de quelque autorité que ce soit sauf les responsables "Crédits/Risques" de la banque considérée.

Il repose d'abord sur filtres puis des critères sociologiques et, ensuite, sur les paramètres spécifiques du dossier à étudier.

A titre d'exemple :

=> Pour le filtres :

+ Fichiers Banque de France (FICP - Interdits Bancaires...)
+ Fichiers Internes (Situation financière à la date de demande du prêt)

=> Pour les critères sociologiques

+ Ages emprunteurs
+ Profession actuelle (L'on sait très bien qu'il existe une corrélation forte entre les risques avérés et certaines professions)
+ Ancienneté dans cette profession
+ Ancienneté chez l'employeur actuel
+ Statut habitation
+ Ancienneté à l'adresse actuelle
+ Etc..

=> Pour les critères liés au dossier.

+ Type de crédit (C'est connu un prêt personnel "non affecté" présente beaucoup plus de risque qu'un prêt "Affecté/lié/causé")
+ Durée du crédit
+ Garantie
+ Critères de risques (capacité résiduelle d'endettement - Taux endettement - Reste à vivre). La notation "niveau client" peut être intégrée à ce niveau.
+ Etc...

Le score "dossier" peut être encore plus affiné.

Par exemple, s'agissant de "crédit affecté voiture" il a pu être établi une relation entre le risque avéré et le couple "âge emprunteur/couleur de la voiture".

Les critères de niveau client et de niveau dossier sont donc tout à fait différents
Le premier niveau est relativement stable alors que le second varie énormément en fonction du dossier considéré à étudier.

En plus de cela il a été question "compte d'exploitation client" qui, d'une part - quand il existe - n'est pas un réel compte d'exploitation mais une approche grossière de "profitabilité" et d'autre part qui n'a rien à voir avec une notation ou un score (***).

Il a aussi été question de "score d'appétence", en fait des procédures destinées à optimiser la réussite d'offres marketings (***).


(***).= "joyeux mélanges" ci-dessus évoqués.

Quant à :

Ma question à l'origine portait surtout sur ce que voit le conseiller/commercial sur son écran lorsqu'il est en entretien avec le client.

Ben...........il ne voit pas grand chose.

En général il voit le lettre de notation ou sa traduction par une couleur par exemple ?

Si une approche compte exploitation existe il en aura également une traduction.

Si des scores d'appétences existent ils seront évidemment mis en évidence.
Et si le client a déjà fait l'objet de sollicitations les résultats des démarches apparaîtront également.

Par contre un score "niveau dossier" n'apparaîtra qu'à l'issue de la saisie de ce dossier.

Cdt
 
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