Bonjour, ce week-end je faisais le bilan de ma vie.
On a coutume de dire qu’un bilan, c’est la photo de la situation d’un patrimoine, que ce patrimoine appartienne à une entreprise, à un ménage (voire à un particulier) , et ce qu'il est alors intéressant à faire, c’est de
comparer ces photos de façon régulière au fur et à mesure que le temps passe, en valorisant les décisions de gestion prises, ce qui s'appelle alors un
compte de résultats (qui peut être pluri-annuels) ….
Mais se réveiller d’un coup au moment de son cinquantième anniversaire, ne présente pas d’utilité particulière, puisque l’on ne peut alors que très difficilement retracer les étapes de gestion du particulier concerné depuis disons la fin de ses études (soit depuis les années 1990), avant d’entrer dans la vie active ….
Et cela repose alors non pas sur ce que révèle la photo périodique prise devant le gâteau d'anniversaire (que les comptables nommeront situations intermédiaires) , mais surtout ce qui ce sera passé sous l’angle des décisions de gestion entre deux de ces situations ….
Alors bien entendu, et en raisonnant de la sorte, il faut se placer dans la posture d’un gestionnaire de patrimoine ….
Si je n'avais eu aucun incident, que j'avais pu faire le choix de la propriété à 30 ans j'aurais un gain supplémentaire de 100.000 € à la retraite mais ... d'un point de vue théorique, ce qui amoindrit "mon désarroi".
Il faut donc nous placer autour de l’an 2000, et tenter d’expliquer pourquoi vous n’avez pas à l’époque, saisi une opportunité de ce genre alors que les prix immobiliers étaient généralement assez bas (même en région parisienne, si l’on excepte les arrondissements de prestige intra-muros)
En effet, en tant que locataire, ça a facilité ma mobilité et m'a permis de faire plus facilement des choix que je n'aurais peut-être pas fait en étant propriétaire et si j'étais resté là où j'étais jeune, mon salaire aurait peu évolué et les perspectives dans ma région d'origine étaient réduites.
Vous voyez bien que toute médaille (aussi attractive soit-elle) présente un revers qui n’est pas forcément synonyme que d’inconvénients ….
Ensuite si j'avais pu investir dans un logement complètement auto-financé de 1.500.000€ en région parisienne
Cela veut-il dire qu’autour de 1995 (soit entre deux guerres du Golfe), vous auriez été en mesure d'investir ce niveau de somme (à condition de pouvoir en disposer) dans un (ou plusieurs) bien(s) immobilier(s) ?
Selon mes estimations sur 25 ans et prenant en compte TOUS les paramètres (critères des loyers pour les abattements, impôts fonciers, rafraîchissement de peinture (3 sur 25 ans) etc..) mon gain aurait été entre 50 et 60% maxi je pense.
Etes-vous bien certain de les avoir tous pris en compte ces paramètres, et en ne vous limitant pas qu’aux aspects financiers (et dans ce cas de tous les aspects financiers ??)
Donc d'un point de vue théorique, dans Excel, je constate une perte certaine qu'on pourrait qualifier de "mauvaise gestion" mais cette mauvaise gestion est à relativiser car il faut prendre en compte les "accidents de la vie".
Perte probable, cela fait partie des possibilités (
mais qu'elle soit certaine très probablement pas), car vous ne sauriez pas du tout comment auraient évolué vos revenus dans d'autres hypothèses, ni même ce qu’il en aurait résulté pour participer à construire votre patrimoine actuel ; car ce que vous n'avez pas investi dans l'immobilier, vous en avez tout de même fait un autre usage .....
Et puis comme vous l'indiquent d'autres intervenants, vous n'êtes pas encore tout à fait au bout de votre parcours professionnel ...., avant de percevoir une retraite ....