Oui à mon avis c'est l'un des piliers qui soutiendra les nouvelles gestions.
"un nouveau bail commercial leur garantissant un loyer assorti d'une clause de recettes. Le loyer annuel versé aux investisseurs comportera donc une partie fixe et une partie variable, assise sur le chiffre d'affaires de la résidence."
Avec ce type de rédaction on introduit l'idée d'une participation aux bénéfices comme des pertes : il est tout à fait normal que le gestionnaire partage les bonnes années avec les copros, à contrario si l'on veut pérenniser le gestionnaire les bailleurs doivent accepter de baisser le revenu locatif.
L'autre pilier réside dans la transparence des comptes du gestionnaire et l'accès à l'information sur les comptes pour les bailleurs : il ne s'agit pas contrôler les comptes, il s'agit seulement d'avoir un droit de regard sur l'ensemble du compte de résultat et du bilan.
Evidemment, ce point sera sans doute difficile à négocier avec les gros du marché. Mais même dans ce monde les petits ont leur place et c'est à mon avis avec ceux là que les résidences en déshérence de gestionnaire doivent se tourner et envisager l'avenir sous la forme de partenariat.
La forme du bail est l'un des piliers des gestions de demain.
On pourra aussi envisager l'entrée au capital des gestionnaires par les bailleurs ; l'attribution des dividendes étant un autre moyen de récupérer les fruits d'une bonne gestion. Par ce moyen on renforce la pérennité du gestionnaire, le bail reste globalement inchangé, seuls les copros qui cherchent à s'investir et qui sont les plus motivés pour s'en sortir reçoivent en contrepartie une juste rémunération, bref tout le monde est content.