AMUNDI RUSSELL 2000 UCITS ETF - EUR (C)

Bonjour l’ETF RS2K a un peu corrigé aujourd’hui, bon on a perdu les gains d’une semaine pas plus….
 
Bonjour l’ETF RS2K a un peu corrigé aujourd’hui, bon on a perdu les gains d’une semaine pas plus….
Les Taux longs ont beaucoup remonté aujourd'hui et hier. ça ne plait pas aux small Caps j'ai l'impression.
Les autres indices ont bcp moins perdu en effet...

Un petit investissement en "moyennant à la baisse" jusqu'à juin ou plus tard est peut être intéressant à partir de maintenant ???

A plus !

Mathieu
 
Les Taux longs ont beaucoup remonté aujourd'hui et hier. ça ne plait pas aux small Caps j'ai l'impression.
Les autres indices ont bcp moins perdu en effet...
Flight to quality. Fuite vers la qualité en bon français soit des mouvements de capitaux vers des actifs jugés plus "sûrs".

Les opérateurs de marchés ont la gueule de bois après un petit rallye. Un minuscule coup de panique que la FED va possiblement après longue réflexion modérer sa future baisse de taux (suite à des stats US). Bref du blabla, rien n'est sûr.

Mais par réflexe (ou panique:ROFLMAO:), les institutionnels liquident le plus spéculatif et allouent les capitaux vers les obligations d’État. Le mouvement d'aujourd'hui c'est rien, une respiration après des semaines de hausses.
 
Oui je me disais quelque chose comme ça
Flight to quality. Fuite vers la qualité en bon français soit des mouvements de capitaux vers des actifs jugés plus "sûrs".

Les opérateurs de marchés ont la gueule de bois après un petit rallye. Un minuscule coup de panique que la FED va possiblement après longue réflexion modérer sa future baisse de taux (suite à des stats US). Bref du blabla, rien n'est sûr.

Mais par réflexe (ou panique:ROFLMAO:), les institutionnels liquident le plus spéculatif et allouent les capitaux vers les obligations d’État. Le mouvement d'aujourd'hui c'est rien, une respiration après des semaines de hausses.
oui j’ai vu ça sur les ETF obligataires à duration longue qui ont autant baissé que l’ETF Russell 2000 😂
 
Mais par réflexe (ou panique:ROFLMAO:), les institutionnels liquident le plus spéculatif et allouent les capitaux vers les obligations d’État. Le mouvement d'aujourd'hui c'est rien, une respiration après des semaines de hausses.
Si je ne dis pas de bêtises, c'est plutôt l'inverse qui aurait dû se produire ?
Si tout le monde cherche à acheter des obligations, leur prix va monter et leur rendement mécaniquement diminuer?
Aujourd'hui les rendements obligataires ont augmenté de 0.1% donc cela veut dire que les obligations sont moins chères qu'hier et donc qu'il y avait un flux vendeur.

Ou est parti l'argent? Peut-être le monétaire?
 
Si je ne dis pas de bêtises, c'est plutôt l'inverse qui aurait dû se produire ?
Si tout le monde cherche à acheter des obligations, leur prix va monter et leur rendement mécaniquement diminuer?
Aujourd'hui les rendements obligataires ont augmenté de 0.1% donc cela veut dire que les obligations sont moins chères qu'hier et donc qu'il y avait un flux vendeur.
Il faut raisonner différemment !
Les derniers chiffres économiques publiés aux Etats-Unis sont trop bons.
En cause le PMI manufacturier ISM qui a enregistré un chiffre de 50,3 en mars, en hausse par rapport au chiffre de 47,8 de février et au-dessus des 48,3 attendus par les économistes, selon les données de Bloomberg.
Le chiffre de mars marque le plus haut de l'indice depuis septembre 2022 et c'est la première fois que l'activité manufacturière augmente depuis octobre 2022.
Pour rappel : >50 indique une expansion de l'activité tandis que <50 indique une contraction de l'activité.
"Ces indicateurs suggèrent un cycle haussier du secteur manufacturier à venir. Historiquement, lorsque l'indice PMI manufacturier était en expansion, le BPA du S&P 500 a augmenté de 12 % en moyenne sur un an. sur une base glissante de 12 mois."
Bank of America a noté ce revirement tout en augmentant ses prévisions de bénéfices pour le S&P 500 cette année, passant de 235 $ à 250 $."
Ai-je pu lire hier.

Alors, où est le problème?
"Les données économiques solides publiées aux États-Unis ont entraîné une hausse des taux d’intérêt et des craintes croissantes que la Réserve fédérale ne commence finalement pas à réduire ses taux en juin."

Une économie qui marche bien, c'est aussi un risque de voir repartir l'inflation.
Dans ces conditions, les investisseurs se détournent des actions pour aller vers des obligations mais en les achetant avec une décote, donc à un taux plus élevé pour se prémunir contre un risque de MV sur le capital qu'ils acceptent de mettre sur des obligations. Et les vendeurs ont aussi intérêt à accepter une décote pour éviter d'en constater une encore plus importante si jamais ils restent scotchés avec leurs obligations dans une nouvelle phase inflationniste.
Comme pour les actions, les parties acheteuses et vendeuses trouvent un terrain d'entente avec des taux qui se sont tendus : +0,6% sur le 10 ans US ce soir.
 
Les derniers chiffres économiques publiés aux Etats-Unis sont trop bons.
En cause le PMI manufacturier ISM qui a enregistré un chiffre de 50,3 en mars, en hausse par rapport au chiffre de 47,8 de février et au-dessus des 48,3 attendus par les économistes, selon les données de Bloomberg.
Tout à fait... et demain ça sera le tour des chiffres du chômage aux US !
Ça parait contre productif de dire cela comme ça mais il faudrait que le nombre de chômeurs augmente !
L'économie US est trop résiliente, le risque est de voir la baisse des taux s’éloigner et peut-être même remonter légèrement.
On est passé de 85 % des institutionnels qui pensaient à une baisse des taux en juin à 37% en seulement quelques jours...
 
Bonjour et une nouvelle fois merci pour vos explications.
Qui amènent de nouveaux questionnements de ma part!
Et les vendeurs ont aussi intérêt à accepter une décote pour éviter d'en constater une encore plus importante si jamais ils restent scotchés avec leurs obligations dans une nouvelle phase inflationniste.
Je comprends que le marché anticipe que les taux vont rester élevés plus longtemps. Ce qui fait donc mécaniquement augmenter le rendement.
Mais avec des taux déjà à 5% une nouvelle hausse des taux aurait un effet limité sur le prix des obligations? (sauf réaction violente du marché). Ce n'est pas la même chose de passer de 0,75% à 1%, là vous faites vraiment mal au nominal pour combler la différence de rendement.
Et évidemment entre 0% et 5% on a bien vu ce que cela a donné aux niveau des valorisations en 2022.
Comme pour les actions, les parties acheteuses et vendeuses trouvent un terrain d'entente avec des taux qui se sont tendus : +0,6% sur le 10 ans US ce soir.
Je n'ai pas du tout les mêmes chiffres que vous, plutôt 0.2% depuis le 1er Avril de 4.2% vers 4.38% actuellement pour le 10Y US?
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Je n'ai pas du tout les mêmes chiffres que vous, plutôt 0.2% depuis le 1er Avril de 4.2% vers 4.38% actuellement pour le 10Y US?
@poam5356 raisonne en progression journalière (progression entre le cours d'ouverture et celui de fermeture/cours actuel au moment du message.

Exemple entre le 1er avril 2024 10h et le 3 avril 2024 18h, le 10 ans US a pris 4,3% environ.

Vous raisonnez de votre coté en valeur de rendement de l'obligation au moment de son émission. Le 1er avril le 10 ans offre un coupon de 4,21% et le 3 avril le coupon est de 4,38%
 
Mais avec des taux déjà à 5% une nouvelle hausse des taux aurait un effet limité sur le prix des obligations? (sauf réaction violente du marché). Ce n'est pas la même chose de passer de 0,75% à 1%, là vous faites vraiment mal au nominal pour combler la différence de rendement.
Le marché obligataire son guide c'est l'anticipation d'inflation et dans une bien moindre mesure la politique monétaire.
Si les opérateurs anticipent que l'inflation va rester durablement plus haute que prévu alors les rendements des obligations d’État (zone $ ou zone €) vont augmenter ou du moins ne pas diminuer.

Les banquiers centraux font tout pour diminuer l'inflation à un niveau "raisonnable" donc agissent sur celle-ci via les politiques monétaires. Le faire d'agir impacte forcément le marché obligataire via l'anticipation d'inflation.

En résumé, les guides simplifiés :

Marché monétaire : taux directeurs
Marché obligataire : anticipation d'inflation (+ prime de risque en théorie) et indirectement taux directeurs
Marché action : anticipation des BNA + prime de risque et indirectement taux directeurs
 
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