Amortissement direct VEFA

Bonjour à toutes et tous,
Lors d’un achat en VEFA par le biais d’un prêt immobilier à déblocage progressif, est-il légalement possible de décider d’un commun accord avec l’établissement prêteur d’amortir directement le prêt, sans passer par le paiement d’intérêts intercalaires ? Je parle bien d’anticiper l’amortissement, pas de différer le paiement de ces derniers. Un conseiller bancaire me dit que non, mais il ne me dit pas pourquoi ce serait impossible.
Cordialement.
 
Ok, donc il n’y a pas d’interdiction ou d’impossibilité légale et/ou réglementaire.

En quoi cela dépend de la région ? Et en vertu de quel principe la banque s’y opposerait-elle, dès lors que l’emprunteur est solvable et en capacité d’assumer cet amortissement direct ?
 
C'est exactement cela.
En fonction, certaines banques régionales acceptent.
En vertu de c'est elles qui prêtent et donc qui choisissent en fonction de ce que le siège impose ;-)
 
Mouais, vais devoir passer au-dessus de la tête du conseiller bancaire qui déjà fait barrage, soit parce qu’il a reçu des consignes, soit plus sûrement par incompétence.
 
Mouais, vais devoir passer au-dessus de la tête du conseiller bancaire qui déjà fait barrage, soit parce qu’il a reçu des consignes, soit plus sûrement par incompétence.
Le différé d'amortissement s'explique en raison de l'éventuelle.difficulté à assumer loyer et mensualité d'emprunt, même progressive.., si, d'aventure, la livraison venait à tarder...notamment en cas de défaillance du promoteur...Par les temps qui courent, cette prévention a du sens...Sauf à prouver que vous pouvez faire face au cumul des échéances de prêt et de loyer, en présentant un taux d'effort raisonnable ou au moyen de liquidités "conséquentes", vous risquez fort de vous heurter au refus du prêteur...
 
Ce dossier bancaire concerne une jeune adulte qui vit encore chez ses parents, et ne paie par conséquent pas de loyer. Dans ces conditions la banque ne peut arguer d'un risque quelconque quant à assumer la charge des mensualités, vu sa situation financière, car alors pourquoi avoir accepté de lui prêter... Non vraiment, sans impossibilité légale, je ne vois aucune raison de refuser ici l'amortissement anticipé, sauf à faire preuve d'une mauvaise volonté caractérisée.
 
Ce dossier bancaire concerne une jeune adulte qui vit encore chez ses parents, et ne paie par conséquent pas de loyer. Dans ces conditions la banque ne peut arguer d'un risque quelconque quant à assumer la charge des mensualités, vu sa situation financière, car alors pourquoi avoir accepté de lui prêter... Non vraiment, sans impossibilité légale, je ne vois aucune raison de refuser ici l'amortissement anticipé, sauf à faire preuve d'une mauvaise volonté caractérisée.
Je vous répondrais volontiers que la situation du jeune adulte, logé chez ses parents, peut évoluer à l'avenir, que, fort malheureusement, la date de livraison n'est jamais gravée dans le marbre, que rien n'interdit d'"anticiper" le fait qu'il y ait cumul de charges de mensualité et loyer...mais je doute fort de réussir à vous convaincre...
 
Vos réponses sont pertinentes et sont susceptibles de modérer ma perception de la situation, et je vous en remercie. Moyennant quoi il va falloir négocier et convaincre le prêteur que d’une part, il est dans l’intérêt de l’emprunteur, au vu de sa situation actuelle, d’anticiper l’amortissement, et d’autre part que la probabilité qu’il se matérialise un risque pour lui est très faible.

Honnêtement à part être foutue dehors par ses géniteurs (ce qui peut hélas toujours arriver), il n’y a pas d’autres arguments pour justifier d’un refus. Car même de repousser la date de livraison n’est pas en défaveur d’un amortissement direct, dès lors que cela n’affecte pas la solvabilité de l’emprunteur.
 
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