flo1810
Contributeur
Bonjour à tous,
Je suis fils unique, j’ai 30 ans, je possède un patrimoine d’environ 200 k€. Mon partenaire de PACS, 38 ans, possède un patrimoine d’environ 30k€. Nous n’avons pas d’enfant, et nous commençons à tirer un trait sur une adoption/GPA. Mon compagnon a un frère et deux neveux.
Nous avons encore nos deux parents chacun (tous entre 70 et 75 ans). La problématique de leurs successions a déjà été abordée et il faut se rendre à l’évidence : pour eux, qui ont au moins un enfant, c’est beaucoup plus simple et ça a pu être pensé relativement tardivement ! Ils ont acquis un patrimoine qui devrait largement suffire pour financer leur fin de vie.
Nous avons déjà vu un notaire pour nous rendre légataire universel l’un de l’autre. Au deuxième décès, les neveux de mon partenaire (1 et 3 ans) hériteront. Et là, ça a été la douche froide (même si on s’en doutait) ! Les frais de succession seraient prohibitifs : 60 % sans abattement de moi vers les neveux de mon partenaire, 55 % avec un mini-abattement de 7967 € de mon partenaire vers ses neveux.
Ainsi, malgré notre âge, je me demande s’il n’y a pas des décisions qui pourraient être prises dès maintenant pour éviter de transmettre notre patrimoine futur, de fait, principalement à l’État. D’ici nos décès respectifs, il est probable que nous soyons devenus propriétaires de notre RP (projet imminent), que nous ayons déjà hérité de nos parents, et que nous ayons accumulé pas mal d’épargne…
J’ai quelques idées, mais je ne suis pas sûr d’en comprendre correctement les conséquences, ni qu’elles soient vraiment appropriées à notre situation.
Je suis fils unique, j’ai 30 ans, je possède un patrimoine d’environ 200 k€. Mon partenaire de PACS, 38 ans, possède un patrimoine d’environ 30k€. Nous n’avons pas d’enfant, et nous commençons à tirer un trait sur une adoption/GPA. Mon compagnon a un frère et deux neveux.
Nous avons encore nos deux parents chacun (tous entre 70 et 75 ans). La problématique de leurs successions a déjà été abordée et il faut se rendre à l’évidence : pour eux, qui ont au moins un enfant, c’est beaucoup plus simple et ça a pu être pensé relativement tardivement ! Ils ont acquis un patrimoine qui devrait largement suffire pour financer leur fin de vie.
Nous avons déjà vu un notaire pour nous rendre légataire universel l’un de l’autre. Au deuxième décès, les neveux de mon partenaire (1 et 3 ans) hériteront. Et là, ça a été la douche froide (même si on s’en doutait) ! Les frais de succession seraient prohibitifs : 60 % sans abattement de moi vers les neveux de mon partenaire, 55 % avec un mini-abattement de 7967 € de mon partenaire vers ses neveux.
Ainsi, malgré notre âge, je me demande s’il n’y a pas des décisions qui pourraient être prises dès maintenant pour éviter de transmettre notre patrimoine futur, de fait, principalement à l’État. D’ici nos décès respectifs, il est probable que nous soyons devenus propriétaires de notre RP (projet imminent), que nous ayons déjà hérité de nos parents, et que nous ayons accumulé pas mal d’épargne…
J’ai quelques idées, mais je ne suis pas sûr d’en comprendre correctement les conséquences, ni qu’elles soient vraiment appropriées à notre situation.
- Démembrer la clause bénéficiaire de mes assurances-vie, pour donner l’usufruit à mon partenaire et la nue-propriété à ses neveux. J’ai l’impression qu’on peut avoir là, à terme, une économie très importante (150000 € chacun, avec même un coefficient multiplicateur qui dépend de l’âge de mon compagnon au moment de mon décès). Si j’ai bien compris, ça ne désavantage pas mon compagnon au profit de ses neveux. Mon partenaire pourrait faire la même chose lorsqu’il aura suffisamment de patrimoine.
- Faire que mon partenaire donne la nue-propriété de sommes d’argent à ses neveux (7967 / 30 % = 26556 € chacun) dès maintenant pour faire courir le délai de 15 ans. Cela n’engendrerait aucun frais de donation. Cependant, j’ai l’impression qu’on romprait alors la décision que nous avions prise ensemble : ne transmettre à ses neveux que dans un second temps et privilégier de façon immédiate celui de nous deux qui survit. Y aurait-il alors un moyen de procéder pour que l’usufruit ne leur soit cédé qu’au moment du deuxième décès dans notre couple ? Est-ce problématique de donner aujourd’hui la nue-propriété de sommes d’argent que mon compagnon ne possède pas encore ?