Plus les moyens / l'envie de payer

Sans être une experte, voici trois choses :

1) Vous pouvez en effet déposer un dossier de sur-endettement à la BDF, comme indiqué ci-dessus,

2) Si en effet l'organisme racheteur des revolving que vous citez a bien demandé la clôture de ces prêts,celui que vous avez finalement utilisé à nouveau a dû faire l'objet d'une nouvelle offre, comme l'indiquait Pollux.

A défaut, son préteur s'expose à des sanctions pénales (5000 € de mémoire), et c'est écrit noir sur blanc dans le code de la consommation, à la déchéance de ses intérêts contractuels ramenés au taux légal.

3) Enfin, n'oubliez pas, quel que soit le prêt, qu'une demande de report de remboursement (jusqu'à 24 mois) peut être sollicitée par vous-même directement devant le Tribunal d'instance, afin d'obtenir un "délai de grâce", c'est-à-dire un différé de remboursement de deux ans sans intérêts :

" Art. L313-12
Modifié par l'Ordonnance n°2006-346 du 23 mars 2006 - art. 38 () JORF 24 mars 2006

L'exécution des obligations du débiteur peut être, notamment en cas de licenciement, suspendue par ordonnance du juge d'instance dans les conditions prévues aux articles 1244-1 à 1244-3 du code civil. L'ordonnance peut décider que, durant le délai de grâce, les sommes dues ne produiront point intérêt.

En outre, le juge peut déterminer dans son ordonnance les modalités de paiement des sommes qui seront exigibles au terme du délai de suspension, sans que le dernier versement puisse excéder de plus de deux ans le terme initialement prévu pour le remboursement du prêt ; il peut cependant surseoir à statuer sur ces modalités jusqu'au terme du délai de suspension."


Bon courage !
 
Toutes les idées sont bonnes pour essayer de s'en sortir, mais il y a quand même à la fin nécessité de payer ce qu'on doit.

N'oublions tous les c.... qui paient jusqu'au derniers centimes de leur crédit, dans le taux d'intérêt qu'ils paient il y a une fraction qui rembourse les banques de tout ce que doivent ceux qui ne paient pas. Quand tout le monde aura bien compris ce principe, on passera peut être moins de temps à plaindre les mauvais payeurs.

Ne plus vouloir faire face à ses engagements est une insulte à ceux qui y font face.
(proverbe d'un affreux qui en a marre de voir se plaindre ceux qui ne paient pas et ne sont pas toujours de bonne foi !)
 
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