Placement a horizon 5-10 ans pour jeune expatrié

Bucan71

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Bonjour à tous,

Je suis expatrié, 27 ans et sans enfants à charge. N'étant pas résident fiscal français, je ne cotise pas à l'assurance chômage et à la retraite.

Patrimoine actuel:
- 22 000 sur livret A
- 21 000 sur un PEL à 1,5%
- 21 000 sur une AV 55% en fonds euros, 45% en UC

Capacité d'épargne actuelle de 30-40 000 euros par an.

Je me suis fixé trois objectifs:
- garder un matelas de sécurité en cas de coup dur - je travaille dans un pays plutôt... difficile. Ce serait le rôle du livret A.
- préparer ma retraite (AV?)
- préparer un revenu d'appoint pour faciliter mon retour en France d'ici 5-10 ans et permettre l'achat d'une résidence principale. En effet, comme pour beaucoup d'expats, le revenu auquel je pourrai prétendre en France sera probablement bien moindre que celui que j'ai actuellement.

Je m'interroge surtout sur le troisième point. Vaut-il mieux investir dans l'immobilier locatif, sachant que je ne peux pas m'en occuper à distance? Si oui, j'hésite à emprunter, ou à attendre quelques années et payer cash.
Une alternative pourrait être d'acheter des actions - auquel cas je devrais travailler sérieusement sur ma culture boursière/financière.

Ou peut-être voyez-vous d'autres options?

Toutes les idées sont les bienvenues!

Merci par avance,
Lucas
 
Bonjour à tous,
Je suis expatrié, 27 ans et sans enfants à charge.
N'étant pas résident fiscal français, je ne cotise pas à l'assurance chômage et à la retraite.
Seriez-vous donc sous la réglementation d'un contrat local car, autrement, et lorsque l'on est expatrié pour le compte de la filiale d'un groupe français, on cotise générale à la Caisse de Retraite des Expatriés (ou le régime qui l'aura remplacé ...)

Patrimoine actuel:
- 22 000 sur livret A
- 21 000 sur un PEL à 1,5%
- 21 000 sur une AV 55% en fonds euros, 45% en UC

Capacité d'épargne actuelle de 30-40 000 euros par an.
Après avoir lu la suite du message, je pense que c'est sur l'assurance-vie que vous devriez placer votre épargne, avec un suivi suffisamment régulier des UC sur lesquelles sont et seront investies une partie des sommes versées ....

Lorsque l'heure du retour en Europe aura sonné, il sera toujours temps de rechercher un bien immobilier locatif à gérer, et si possible en le prenant à crédit, car les intérêts y seront déductibles (à moins qu'une loi de finances revienne là-dessus ...)

Je me suis fixé trois objectifs:
- garder un matelas de sécurité en cas de coup dur - je travaille dans un pays plutôt... difficile. Ce serait le rôle du livret A.
- préparer ma retraite (AV?)

- préparer un revenu d'appoint pour faciliter mon retour en France d'ici 5-10 ans et permettre l'achat d'une résidence principale. En effet, comme pour beaucoup d'expats, le revenu auquel je pourrai prétendre en France sera probablement bien moindre que celui que j'ai actuellement.
Comme vous avez 27 ans, vous avez pas mal de temps pour envisager la retraite, mais il est vrai que l'on n'y pense jamais trop tôt ; il vous faudra bien veiller à conserver vos bulletins de paie, mais surtout aussi vos certificats de travail, pour pouvoir aussi facilement que possible à une reconstitution de carrière, le moment venu ; ce sont des documents à conserver en lieu sûr ....

Donc ne pas se promener avec à travers le monde, mais plutôt les confier à une connaissance, voire dans un coffre bancaire ....

Je m'interroge surtout sur le troisième point.
Vaut-il mieux investir dans l'immobilier locatif, sachant que je ne peux pas m'en occuper à distance ?
Si oui, j'hésite à emprunter, ou à attendre quelques années et payer cash.
En matière des gestion locative, la distance est toujours une difficulté à contourner ou à subir, que l'on en France à 500 kms du bien, ou bien entendu, à l'étranger ; est-il indiscret de connaître votre pays de résidence et la durée prévue de votre expatriation ?

PS - j'ai également été expatrié, mais cela remonte aux années 70 .....

Une alternative pourrait être d'acheter des actions - auquel cas je devrais travailler sérieusement sur ma culture boursière/financière.
Ou peut-être voyez-vous d'autres options?
Toutes les idées sont les bienvenues!
Merci par avance,
Lucas
Comme vous avez balayé large, on peut dire que si vous aviez ouvert un PEA avant de vous expatrier, vous auriez cette enveloppe fiscale à votre disposition ; à noter qu'il faut être résident fiscal en France pour en ouvrir un ....
 
Dernière modification:
Bt. Vaut-il mieux investir dans l'immobilier locatif, sachant que je ne peux pas m'en occuper à distance?

ca n'est pas un problème avec les SCPI...…

les SCPI sont de l'immo locatif papier et donc tu n'as aucune contrainte de gestion ….tu achètes et tu attends tranquillement chaque trimestre les revenus qui te sont versés nets de tous frais


Si oui, j'hésite à emprunter, ou à attendre quelques années et payer cash.

l'emprunt est évidement un levier mais il n'a d'avantageux que si tu peux déduire les intérêts en terme de fiscalité .

étant donné que tu n'es pas résident fiscal français la question peut se poser en effet ....[/QUOTE]
 
Ca n'est pas un problème avec les SCPI...…

les SCPI sont de l'immo locatif papier et donc tu n'as aucune contrainte de gestion ….tu achètes et tu attends tranquillement chaque trimestre les revenus qui te sont versés nets de tous frais
Je savais bien que Buffeto allait réagir sur le sujet, et se pose alors la minime question de la longévité de son expatriation ...

L'emprunt est évidement un levier mais il n'a d'avantageux que si tu peux déduire les intérêts en terme de fiscalité .
Étant donné que tu n'es pas résident fiscal français la question peut se poser en effet ....
Logiquement, les revenus de parts de SCPI sont des revenus fonciers et dans ce cas, ils sont à considérer comme imposables en France, du moins dans de nombreuses conventions fiscales avec la France ...

Maintenant, reste à savoir s'il existe une convention fiscale entre la France et son pays de réside ...
Et cela c'est une arme à double tranchant dans le cas où une telle convention n'existe pas, la France peut maintenir que la fiscalité a une portée mondiale, car non limitée par une convention ; dans ce cas là, ça craint ....
 
Ayant été expatrié une grosse dizaine d'années, nous avons quitté Madagascar en raison de troubles importants et la sucrerie dans laquelle nous étions aura subi une forme de nationalisation ....

A peu près la même chose pour la brasserie (fabrique de boissons) en Afrique de l'Ouest, où la nationalisation (militaire cette fois, avec des engins comme à Paris, mais avec mitrailleuses en plus ...) fut diffusée à la radio, alors que nous étions déjà sous couvre-feu alors que nous étions chez le voisin d'en face qui nous aura prévenu .... ; c'est devenu le Bénin ...

Justement les SCPI sont bien entendu gardable après le retour en France ...;)
Oui, c'est un des avantages de ce produit que de pouvoir se trouver conservé sans trop de difficultés ...
 
Merci Paal et Buffetophile pour vos conseils (je n’avais absolument pas pensé aux certificats de travail par exemple) ! Ça me permet déjà d'y voir plus clair et les SCPI peuvent être une bonne option. Cela semble moins contraignant que la gestion d’un bien immobilier et je vais me renseigner sur le rendement.


Je travaille pour une organisation internationale dans un pays du Sahel. Le (très généreux) statut diplomatique qui va avec fait que je ne suis pas imposable sur mes revenus, du moins pas ceux liés à mon activité professionnelle.

L'AV me semblait en effet la solution la plus simple mais je reste un peu dubitatif sur les droits d'entrée (1,5%) et d'arbitrage prélevés par ma banque (BNP, l'AV étant gérée par Cardiff). Par ailleurs le rendement est négatif (-3.5% cette année), faute peut-être de suivi régulier de ma part sur les UC. J'ai fortement réduit les versements pour les rediriger vers le PEL, initialement dans l'idée d'acheter un appartement à mettre en location d'ici un an ou deux.

Si le PEA semble exclut, j'imagine qu'il y a d’autres portes d’entrée pour faire ses armes en bourse, en commençant avec un petit portefeuille ?
 
Je travaille pour une organisation internationale dans un pays du Sahel. Le (très généreux) statut diplomatique qui va avec fait que je ne suis pas imposable sur mes revenus, du moins pas ceux liés à mon activité professionnelle.
je suppose qu'il s'agit d'une agence de l'ONU, qui dispose alors d'une exemption de fiscalité sur le revenu au bénéfice des agents qui travaillent dans ce type de structure ....

Si ce n'est pas indiscret, c'est pour laquelle ? et pour une agence située dans quel pays ?

L'AV me semblait en effet la solution la plus simple mais je reste un peu dubitatif sur les droits d'entrée (1,5%) et d'arbitrage prélevés par ma banque (BNP, l'AV étant gérée par Cardiff).

Par ailleurs le rendement est négatif (-3.5% cette année), faute peut-être de suivi régulier de ma part sur les UC.
Certes, mais c'est tout bonnement que vous avez souscrit à une formule de contrat du siècle écoulé ; il existe aujourd'hui des contrats sans frais d'entrée, ni d'arbitrages, et il vous reste à vérifier lesquels acceptent les non-résidents ...

J'ai fortement réduit les versements pour les rediriger vers le PEL, initialement dans l'idée d'acheter un appartement à mettre en location d'ici un an ou deux.
Oui, c'est aussi une bonne utilisation du PEL

Si le PEA semble exclu, j'imagine qu'il y a d’autres portes d’entrée pour faire ses armes en bourse, en commençant avec un petit portefeuille ?
Bien entendu et vous avez certains sites qui disposent d'une part d'une aide pédagogique, ainsi que certains qui ont des portefeuilles virtuels ...

Perso, j'ai assez régulièrement recours au site ABCBourse qui dispose des deux, et ceci même si les simulations de courtages ne sont qu'approximatifs (vous ne pouvez qu'en choisir un taux ou un forfait).

Mais cela permet de simuler une gestion proche du réel, avec faculté d'exporter les historiques de transaction et avec une mise à jour automatique de cours de valorisation du/des portefeuille(s)...
 
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