Si j’ai bien tout saisi : la hausse des taux va impliquer une baisse de la Bourse (dans son ensemble), car Monsieur A va préférer prêter de l’argent à un taux « haut », plutôt que d’acheter des actions de l’entreprise X, car investir en action est plus risqués par définition ?
Les obligations présentent moins de risques que les actions; pour être attractives ces dernières doivent donc permettre une "prime de risques" à leurs détenteurs leur assurant une meilleure rémunération que les obligations.
Or si le taux des obligations monte :
+ Les entreprises émettrices d'actions devront s'attendre à supporter des taux de crédits plus élevés ce qui réduirait alors leur capacité bénéficiaire; donc signal négatif pour les investisseurs.
+ Les porteurs d'actions seront tentés de vendre leurs titres pour acquérir des obligations moins risquées et mieux rémunérées; dans ce contexte inflationniste, plus d'offres à la vente impliquant une incidence à la baisse de leur valeur boursière.
Mais si c’est la consommation qui va impliquer cette hausse des taux elle est doit aussi rassurante pour Monsieur A qui a des actions chez l’entreprise X ?
Ce n'est pas la consommation en tant que telle qui va générer une hausse des taux.
Ce sont les tensions inflationnistes qui, ainsi qu'expliqué antérieurement, proviennent:
+ De trop de demandes de consommation par rapport à l'offre disponible = incidence à la hausse sur les prix.
+ D'un accroissement des prix par "inflation importée" (énergie - matières premières....notamment....) qui par effet psychologique sur les consommateurs craignant/anticipant de nouvelles hausses de prix accentuent encore cette demande sans que l'offre s'adapte forcément.
Mais, pour se développer/investir/fonctionner votre entreprise A" aura besoin
+ D'emprunter....... à taux plus élevés
+ D'acheter de l'énergie et matières premières.....au coût du marché
+ D'avoir recours à de multiples consommations intermédiaires (transport.....) aux coûts impactés par cette inflation
=> Ses coûts de production risquent donc d'évoluer à la hausse.
Partant de là, plusieurs situations sont possibles:
=> Cette entreprise "A" est en situation de monopole
+ Son offre (produit) est de première nécessité = la demande est alors très peu "élastique" au prix.
= pas de problème; elle augmente son prix de vente et maintient sa marge = son cours boursier est peu impacté de ce fait.
+ Son offre (produit) n'est pas de première nécessité = la demande est très "élastique" au prix.
= Si elle augmente son prix de vente pour conserver sa marge c'est son chiffre d'affaires qui risque de diminuer.
A charges fixes identiques le résultat net diminuera et le cours boursier risque d'en pâtir.
=> Cette entreprise "A" est située dans un marché pleinement concurrentiel.
= Tout accroissement du prix de vente pour maintenir la marge antérieure risque d'entraîner une perte de clientèle au profit des concurrents et donc une perte de chiffre d'affaires qui aboutirait au même conséquences néfastes que ci-dessus.
Cdt