Bonjour,
Dès lors qu'il y a négociation et réduction de taux, il est clair qu'il y a réduction de marge comme vous l'indiquer.
C'est la loi du marché.
Cette réduction de marge est définitive si le prêt va à son terme.
L'IRA est destinée a priori (pour moi) à compenser dans une certaine mesure la perte liée aux intérêts futurs qui ne seront pas encaissés.
L'IRA en revanche n'a pas pour but d'effacer partiellement la perte de marge consentie par négociation.
Donc je ne vois toujours pas la logique de ce taux moyen tel que vous le définissez sauf à considérer qu'il s'agit d'une logique à sens unique en faveur du préteur destinée à compenser un peu le "cadeau" consenti lors de la négociation.
Je n'ai toutefois jamais eu à renogocier le taux d'un prêt immobilier: si lors de la négociation, il n'y a aucun frais (autre que de dossier), je comprendrais mieux le sens de ce taux moyen tel que vous l'indiquez.
En revanche si une première IRA a été ajoutée à des frais de dossier lors de la négociation (comme s'il y avait eu remboursement anticipé fictif) alors seul le nouveau taux serait pour moi à retenir pour le calcul de la seconde IRA.