Assurance vie beneficiaire

Bonsoir Paal
Concernant l’abattement de 152, 5K€ je sais qu’il est par bénéficiaire
Et les 30500€ à partager si plusieurs bénéficiaires
Voilà qui est une base préalable solide !

Raison pour laquelle ma question concerne un seul bénéficiaire pour une meilleure compréhension
Dans votre illustration le souscripteur sans parler d’avantager un des enfants
Son contrat primes avant 70 ans et intérêts peut atteindre 457,5K€ (abattements)
On va donc laisser de côté l'exemple avec 3 bénéficiaires, et se concentrer sur un seul bénéficiaire soit un plafond de 152.500 ....

Tout dépassement peut faire l’objet d’un rachat pour éviter les 20% imposable et de le verser sur un ou plusieurs contrats AV toujours bénéficiaires les enfants à condition de le faire à la 71 éme année pour bénéficier de l’abattement maximum de 30500€ plus les intérêts à partager entre bénéficiaires, sachant que le solde restant rentre dans la succession
Alors toujours pour une bonne compréhension, on va considérer qu'au lieu d'être à 140.000, le contrat principal sera à 150.000 à l'âge de 70 ans, soit très près de la limite pour UN bénéficiaire, lequel contrat rapporte environ 7 KE par an, ce qui va conduire à prévoir des rachats périodes afin de maintenir le contrat principal AU-DESSOUS de la barre des 152.500 ...

Mais pour la suite, et à l'âge d'environ 65 ans, on va donc ouvrir 4 contrats au minimum possible (sur lesquels on pourra faire des retraits dans des conditions avantageuses à partir de l'âge de 73 ans), et on va ensuite les compléter jusqu'à 10.200 chacun à l'âge de 71 ans ....

Un rachat total sur un contrat pour le reverser sur un autre nous fait perdre l'abattement sur les intérêts n’est il pas plus judicieux d’en ouvrir qu’un ?
L'abattement annuel sur les intérêts, il est de 4.600 pour une personne seule, et de 9.200 pour un couple, tous contrats confondus ; cela permet généralement une faculté de rachats comprise entre 13 et 20KE par an pour une personne seule, et du double pour un couple ; et cela dépend de la masse des intérêts contenue dans chacun des rachats ...

Cela permet donc la faculté de procéder à des rachats sur le contrat principal, mais aussi à des rachats sur l'un des contrats souscrits après 70 ans (et dont les performances sont les moins satisfaisantes ...)

Alors pourquoi, plusieurs contrats après 70 ans et non un seul ?
Tout simplement pour minimiser plus facilement la valeur des versements effectués dans les contrats subsistant au moment du décès alimentés avec des versements effectués après 70 ans

S'il n'existe qu'un seul contrat, et si vous y versez 40.800 euros en une ou plusieurs fois (soit un dépassement de 10.300 une fois l'abattement global de 30.500 déduit), pour réduire cet excédent vous allez devoir racheter TOUT le contrat UNIQUE pour remettre les compteurs à zéro (seul le rachat TOTAL le permet).

Si au lieu d'un seul contrat global pour les primes après 70 ans, vous procédez à l'ouverture de 4 contrats à 10.200 (montant global de versements équivalent), vous n'aurez à procéder qu'au rachat TOTAL que d'un SEUL contrat de 10.200, pour effacer pratiquement tout le dépassement ...

Mes propos sont ils cohérents
Oui, mais on peut optimiser le processus ...
 
Dernière modification:
Bonjour paal
Encore merci pour toutes vos informations qui certainement vont servir aux personnes qui se posent les mêmes questions sur le forum

Quand je parle de perdre l’abattement sur les intérêts en cas de rachat total je sous entend qu’ils sont exonérés et se rajoute aux 30500€ lors du dénouement du contrat
L’imposition se fait sur les primes versées (contrat ouvert à la 71 émé année)


Vous dites (S'il n'existe qu'un seul contrat, et si vous y versez 40.800 euros en une ou plusieurs fois (soit un dépassement de 10.300 une fois l'abattement global de 30.500 déduit), pour réduire cet excédent vous allez devoir racheter TOUT le contrat UNIQUE pour remettre les compteurs à zéro (seul le rachat TOTAL le permet).

Pourquoi racheter tout je peux faire des retraits partiels

Je peux aussi ouvrir un seul contrat et y verser les 30500€ en une ou plusieurs fois à la 71 éme année et ne plus rien y verser comme les intérêts n’étant pas imposable au dénouement l’intégralité sera exonéré d’imposition

Quoi qu’il en soit j’ai de quoi réfléchir ……..

Une dernière question souvent les contrats AV, le souscripteur et l’époux et le bénéficiaire l’épouse ou vice-versa au moment du dénouement le bénéficiaire peut se désister ex : l’époux pour les enfants sur la liste des bénéficiaires
Ma question peut-on se désister au profit des enfants que d’une partie du capital
et leur laisser l’équivalant de l’abattement
Ceci pourrais résoudre pas mal de problèmes
 
Bonjour paal
Encore merci pour toutes vos informations qui certainement vont servir aux personnes qui se posent les mêmes questions sur le forum
Pour le moment nous sommes en dialogue et cette question ne semble pas passionner autant que l'ISF ...

Quand je parle de perdre l’abattement sur les intérêts en cas de rachat total je sous entend qu’ils sont exonérés et se rajoute aux 30500€ lors du dénouement du contrat
L’imposition se fait sur les primes versées (contrat ouvert à la 71 émé année)
Voir développement ci-dessous

Vous dites (S'il n'existe qu'un seul contrat, et si vous y versez 40.800 euros en une ou plusieurs fois (soit un dépassement de 10.300 une fois l'abattement global de 30.500 déduit), pour réduire cet excédent vous allez devoir racheter TOUT le contrat UNIQUE pour remettre les compteurs à zéro (seul le rachat TOTAL le permet)
Alors imaginons que vous versez 30.500 sur un contrat unique en une seule fois à l'âge de 71 ans ...

A l'âge de 80 ans, vous obtiendrez 49.680 Euros (toujours à raison de 5% l'an ...)

Pourquoi racheter tout je peux faire des retraits partiels
Procéder à des rachats partiels, jusqu'à hauteur de la plus-value du contrat, ne servirait à rien (sauf à rapatrier toute la plus-value dans la masse successorale) puisque l'administration considère que le montant des versements pris en considération sera :
- soit le montant des versements effectués lorsque le solde du contrat est supérieur à ce montant
- soit la valeur du contrat, lorsque cette valeur devient inférieure à celle des versements effectués (rachats et/ou performance négative)
mais elle conserve la valeur du contrat au minimum, pour l'exercice de l'abattement ...

C'est une logique toute différente de celle retenue pour les contrats qui comprennent exclusivement des versements effectués avant 70 ans ...

Je peux aussi ouvrir un seul contrat et y verser les 30500€ en une ou plusieurs fois à la 71 éme année et ne plus rien y verser comme les intérêts n’étant pas imposable au dénouement l’intégralité sera exonéré d’imposition
Quoi qu’il en soit j’ai de quoi réfléchir ……..
C'est une solution, mais admettez qu'en souscrivant ce contrat, et s'il s'avère que ce soit un contrat qui présente une médiocre performance, ce qui irait alors à l'encontre de l'objectif de transmettre un maximum d'intérêts et autres plus-value de gestion ...

Et c'est ici que j'indique que l'on peut optimiser en souscrivant plusieurs contrats correspondant à une fraction du montant global de l'abattement ...

Ainsi, je reviens sur mon exemple qui consisterait à souscrire un total de 4 contrats et à les renforcer à l'âge de 71 ans, pour les porter à la somme de 10.200 chacun en terme de versements ; cela conduit effectivement à créer de suite un dépassement par rapport à l'abattement global de 30.550, soit de 10.300, ce qui n'est pas aussi énorme que ça non plus ...

Une fois ces contrats souscrits et renforcés, on les gère sans qu'il y ait de nouveau versement ; en fonction de la même performance moyenne de 5% l'an pour l'ensemble des contrats, cela donne 52.072 à 75 ans, et 66.459 à 80 ans, soit une assez belle plus value totale de 25.659 par rapport au montant investi ...

Maintenant, en analysant la plus-value individuelle de chaque contrat, on va constater qu'à l'âge de 80 ans, cette plus-value se répartit à raison de
- contrat 1 = 7.310
- contrat 2 = 7.610
- contrat 3 = 2.029
- contrat 4 = 8.710

Il devient évident que le contrat 3 présente une moindre performance, et qu'il peut être judicieux de le racheter complètement, ce qui conduit :
- d'une part à transférer à la masse successorale la faible performance du contrat (les 2.029)
- mais surtout, de réduire le montant du cumul des versements effectués de 40.800 à 30.600, puisque ce 3ème contrat n'existera plus, ayant été complètement racheté ...

Une dernière question souvent les contrats AV, le souscripteur est l’époux et le bénéficiaire l’épouse (ou vice-versa) ; au moment du dénouement le bénéficiaire peut se désister ex : l’époux pour les enfants sur la liste des bénéficiaires
A condition toutefois que ce soit prévu, notamment par la cause balai qui dit "à défaut mes héritiers"

Ma question peut-on se désister au profit des enfants que d’une partie du capital
et leur laisser l’équivalant de l’abattement
Ceci pourrait résoudre pas mal de problèmes
J'aurais tendance à dire, pourquoi faire simple, lorsque l'on peut faire compliqué ...

Alors primo, il faudrait intégrer une clause bénéficiaire qui distingue le droit des enfants à hauteur d'un plafond (qui change assez régulièrement ...), et d'indiquer que le solde du contrat irait au conjoint, si ce dernier était survivant au souscripteur ...

La justification de mettre des personnes de la famille comme bénéficiaires de contrats d'assurance-vie, c'est de tenter d'éluder les droits de succession qu'ils devaient acquitter si la valeur du contrat était restée dans le giron de la masse successorale ....

Primo, pour le conjoint survivant, et depuis la loi Tepa, il n'y a plus de droits de succession entre époux ... ; cela limite l'intérêt de souscrire un contrat entre époux, une donation au dernier des vivants apparaissant largement suffisante ...

Ensuite et pour les enfants, chacun dispose (comme tout autre bénéficiaire d'ailleurs) à titre principal d'un abattement conduisant à exonération de droits (aujourd'hui à hauteur de 152.500 Euros, mais combien demain ou dans 10 ans ??)

Il suffit alors que le contrat atteigne le montant qui va bien, quitte à procéder annuellement à un écrêtement par rachat des intérêts et plus-values qui le feront progresser ...

Et cela me semble tout ce qu'il y a de suffisant pour ce contrat principal, auquel peut s'ajouter un ou plusieurs contrats destinés à collecter les primes versées après 70 ans, et les profits résultant de leur gestion ...

Bien entendu, tout ceci peut se trouver logé dans un même contrat, mais j'ai toujours tendance à isoler les placements qui deviennent régis par des règles distinctes ...
 
Dernière modification:
cela limite l'intérêt de souscrire un contrat entre époux, une donation au dernier des vivants apparaissant largement suffisante ...

je m'inscrit en faux contre cette affirmation.

bien entendu il est CAPITAL de souscrire un contrat dont le bénéficiaire est le conjoint survivant au minimum puisque l'AV se dénoue hors succession . ( si bien sur on est dans l'optique de favoriser le conjoint par rapport à ses héritiers ).

une DDV ne peut agir que sur la quotité disponible et donc a pour base de calcul la masse successorale .
naturellement les sommes transmises par l'AV sont hors la masse successorale d’où l’intérêt .

à ce propos je conseille aux couples mariés sous le régime de la communauté et dont les AV sont abondées par de l'argent commun d'ouvrir des AV en cosouscription avec dénouement au 1er décès et comme bénéficiaire le conjoint survivant .
 
Je m'inscris en faux contre cette affirmation.
C'est noté

Bien entendu il est CAPITAL de souscrire un contrat dont le bénéficiaire est le conjoint survivant au minimum puisque l'AV se dénoue hors succession (si bien sûr on est dans l'optique de favoriser le conjoint par rapport à ses héritiers)
Certes, mais reste à connaître la répartition des AV entre les membres du couple ...

Une DDV ne peut agir que sur la quotité disponible et donc a pour base de calcul la masse successorale.
Naturellement les sommes transmises par l'AV sont hors la masse successorale d’où l’intérêt
C'est vrai mais en plus, le conjoint survivant dispose de la faculté de choix pour l'usufruit complet de la masse successorale du défunt, et rien n'empêche d'avoir des contrats AV réciproques, mais dans l'état actuel des choses, cela ne me semble pas une priorité ...
Mais ceci n'est que mon avis ...

Perso, cela ne me gêne absolument pas que nos enfants (héritiers réservataires) disposent de la nu-propriété de tout ou partie de nos biens ...

A ce propos je conseille aux couples mariés sous le régime de la communauté et dont les AV sont abondées par de l'argent commun d'ouvrir des AV en cosouscription avec dénouement au 1er décès et comme bénéficiaire le conjoint survivant
Oui, je sais que vous êtes fortement partisan de cette solution ...
 
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