Aucune
Les actions au porteur devaient dématérialiser leur titres en 1984, un délai de 5 ans avait été mis en place. A l'issu les titres ont été annulés, les sommes conservées à la caisse des dépôts pendant 30 ans soit 2015.
Par ailleurs Dunlop existe encore comme marque mais plus comme société, elle a été absorbé par Good Year
Il vous reste les collectionneurs
http://www.scripophilie.com/comprendre/dematerialisation.htm
La dématérialisation des titres, recommandée par le rapport de la
Commission Pérouse (octobre 1980), fut effective en France à partir du
5 novembre 1984.
Le Journal Officiel publie le 2 mai 1984 le décrêt qui transforme le régime des valeurs mobilières françaises en dématérialisant les titres. L'ensemble des valeurs mobilières émises sur le territoire français et soumises à la législation française cesse donc de faire l'objet, pour leur circulation, d'une représentation physique par des titres imprimés. Les titres sont alors obligatoirement inscrits en compte par les sociétés émettrices ou un intermédiaire financier habilité. Ces documents sont donc remplacés par de simples lignes dans les livres de banques.
La SICOVAM (Société Interprofessionnelle pour la Compensation des Valeurs Mobilières), renomée depuis Euroclear, assure la compensation des titres. 92% des actions françaises sont déjà en garde auprès d'un établissement financier. Pour les obligations, ce pourcentage est de l'ordre de 75 à 80. A la date du 31 mars 1983, la SICOVAM assurait la conservation de
1,51 milliard de titres, dont 1,2 milliard de titres français et 0,3 milliard de titres étrangers. La dématérialisation ne devait alors porter que sur la
destruction d'environ 500 millions de titres.
Un
délai de cinq ans a été accordé aux actionnaires pour procéder à l'échange. Pourtant tous les porteurs de ces titres ne se sont pas encore présentés. Où sont donc passés ces titres ?
Oubliés dans les greniers, volontairement conservés par des actionnaires qui n'auraient pas eu confiance en l'informatique ? Toujours est-il que les entreprises se sont elles aussi retrouvées avec un capital en partie "dématérialisé".
A l'expiration du délai accordé, les banques ont vendu par abjudication les droits associés aux titres non échangés. Le produit de la vente a été confié à la Caisse des Dépôts et des Consignations (CDC) pour 30 ans, délai de conservation pendant lequel elle a pour rôle de restituer l'argent aux éventuels détenteurs qui viendraient se présenter. Il existe ainsi
plus de 825 millions de francs d'actions qui attendent à la CDC. Les sommes remboursées chaque année sont faibles, mais si les propriétaires légitimes ne se manifestent pas d'ici 2015, l'intégralité de la somme reviendra alors à l'Etat.