Emmanuel Macron a estimé jeudi que travailler plus ne pouvait pas passer par la suppression d'un jour férié ou un recul de l'âge légal de départ à la retraite, tout en relevant qu'on peut « laisser le libre choix » en ce qui concerne l'allongement de la durée de cotisation.

Evoquant tour à tour trois solutions possibles pour permettre de « travailler plus » afin de financer des baisses d'impôts, il s'est dit « pas favorable » à la suppression d'un jour férié et « ne pas croire » qu'il faille reculer l'âge légal de la retraite.

« Travailler plus, ça peut se faire d'une autre manière. C'est d'allonger la durée des cotisations et de laisser le libre choix », a-t-il remarqué lors de sa conférence de presse organisée à l'issue du grand débat national.

Allonger la durée de cotisation

« Ce sur quoi peut travailler le gouvernement avec le Parlement, c'est de regarder si on peut allonger la période de référence sans bouger l'âge légal pour avoir un système de décote qui incite à travailler davantage, mais sans forcer tout le monde », a expliqué le président.

Cette « option permet de dégager des économies pour réinvestir dans des baisses d'impôts » mais aussi dans les « petites retraites de ceux qui ont travaillé tout le long de leur vie », a estimé Emmanuel Macron.