Emmanuel Macron a appelé dimanche soir les retraités à prendre en compte « l'ensemble » de sa proposition d'augmenter la CSG tout en baissant la taxe d'habitation. Il défend « une mesure de justice ».

« Je crois vraiment que c'est une mesure -l'ensemble, parce qu'il faut toujours prendre les choses dans l'ensemble- de justice », a affirmé sur TF1 et LCI le chef de l'Etat, interrogé sur les mécontentements face à la hausse de 1,7 point de la CSG en 2018, qui frappera essentiellement les retraités.

Dès 2018, « comme la taxe d'habitation va, moi je vous fiche mon billet, comme on dit trivialement, que dès l'année prochaine, dans une grande partie des cas (...) compensera ces 1,7 point de CSG », a-t-il fait valoir. « Lorsque l'ensemble de cette réforme sera conduite », avec la baisse en trois ans de la taxe d'habitation d'ici 2020, « 80% des retraités gagneront du pouvoir d'achat », a-t-il assuré.

« C'est moins de 1% de pouvoir d'achat qu'ils perdront »

« Et les retraités qui perdront du pouvoir d'achat, c'est moins de 1% de pouvoir d'achat qu'ils perdront, et ce sont les 20% les plus riches. Quand ils ne gagnent pas à travers la réforme de l'ISF », a encore souligné le chef de l'Etat.

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L'exécutif va augmenter de 1,7 point le taux normal de la CSG (contribution sociale généralisée), utilisée pour financer la protection sociale, ce qui représente un peu plus de 20 milliards d'euros. L'objectif est de compenser la suppression des cotisations chômage et maladie pour les salariés du secteur privé, qui représentent 3,15% du salaire. Une façon de redonner du pouvoir d'achat aux actifs, en mettant à contribution les retraités les plus aisés.