La fédération des assureurs a publié hier les statistiques 2014 des contrats dits Madelin, réservés aux travailleurs non-salariés et qui leur permet de se constituer une retraite supplémentaire. Le nombre de contrats en cours continue de progresser et le taux d’équipement dépasse désormais les 60%.

Plus exactement, à la fin de l’année 2014, « la part des travailleurs non-salariés (TNS) en activité détenant un contrat de retraite Madelin en phase de constitution auprès des sociétés d'assurances s'établit à 49% » selon la Fédération française des sociétés d’assurance (FFSA). Mais cette proportion passe à plus de 60% lorsque l’on prend aussi en compte les « contrats souscrits auprès des mutuelles relevant du Code de la mutualité ».

Commercialisés depuis 1994, les contrats de retraite Madelin affichent une progression très régulière ces dernières années. Avec 65.000 nouveaux contrats souscrits auprès de sociétés d’assurance, le nombre de contrats en cours passe à 1,14 million, pour une progression de 3% en un an, contre une hausse de 4% en 2013. Dans le lot, 92% des contrats sont en phase de constitution, c’est-à-dire avant le départ à la retraite, pour 8% en phase de liquidation (rentes versées à partir du départ).

42.300 euros en moyenne lors de la retraite

Les contrats actuellement en phase de rente, lors de la retraite des TNS, affichent un encours moyen de 42.300 euros (39.800 euros en 2013). Le montant moyen présent sur les contrats en phase d’épargne atteint 23.100 euros fin 2014, en hausse de 5% par rapport à l’année précédente.

L'encours de l’ensemble des contrats progresse plus rapidement que le nombre de souscripteurs : les provisions mathématiques augmentent de 8% par rapport à la fin 2013, pour atteindre 28,3 milliards d’euros. Les cotisations, c’est-à-dire les versements, s’élèvent elles à 2,6 milliards d’euros en 2014, dont 27% sur les supports en unités de compte, aux rendements potentiellement élevés mais qui n’assurent pas de garantie en capital à la différence des fonds en euros.