Lydia, spécialiste du paiement mobile, vient de boucler un nouveau tour de table de 13 millions d’euros. Une manne qui va lui permettre d’accélérer son déploiement en Europe.

« Accélérer la révolution cashless en Europe ». C’est ni plus ni moins l’ambition affichée par Lydia dans le communiqué annonçant cette nouvelle levée de fonds, à laquelle ont participé ses investisseurs historiques (XAnge, New Alpha AM, OddoBHF et Groupe Duval) mais aussi un nouvel entrant, CNP Assurances. Déjà présente, outre la France, au Royaume-Uni, en Irlande, en Espagne et au Portugal, la fintech, désormais valorisée à 40 millions d’euros, vise l’Allemagne dans l’immédiat, et l’ensemble de l’Union européenne à terme. « Nous sommes de la génération Erasmus ! », déclarait récemment Cyril Chiche, son PDG, dans un entretien accordé à cBanque.

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Cet argent frais va également permettre à Lydia - un million de clients revendiqués, grâce notamment à sa présence en tant que moyen de paiement sur les campus universitaires - de faire évoluer son modèle économique, et d’avancer sur la voie de la rentabilité. Selon L’Agefi, elle va lancer dans le courant de 2018 une déclinaison enrichie et payante (2 euros par mois) de son offre. En plus des paiements mobiles de proximité et entre particuliers, elle devrait intégrer des outils d’agrégation de comptes, de l’épargne automatique et des cartes bancaires virtuelles, notamment. Lydia propose déjà une carte de paiement physique, moyennant 3,99 euros par mois.