Les avis d'imposition vont être distribués progressivement, en ligne ou par courrier, dès le mercredi 24 juillet. La procédure va s'étaler jusqu'au 2 septembre. Pour celles et ceux qui sont concernés, le règlement de l'impôt doit être effectué d'ici au 15 septembre.

Après la déclaration de revenus, place aux avis d'imposition. Ils vont être progressivement disponibles à partir de mercredi.

SI vous n’avez rien à payer, ce qui devrait être le cas de la plupart des contribuables en raison de l’année blanche fiscale, qui précédait la mise en place du prélèvement à la source en janvier, votre avis sera mis à disposition dans votre espace Particulier en ligne, sur le site impots.gouv.fr, entre le 24 juillet et le 7 août. Les dates sont identiques, si vous bénéficiez d’une restitution d’impôts. Si vous devez de l’argent au fisc, notamment en cas de revenus exceptionnels perçus l’an dernier, vous pourrez retrouver votre avis entre le 29 juillet et le 7 août.

Tolérance en cas de retard

En revanche, si vous continuez à recevoir un avis papier, il sera dans votre boîte aux lettres, entre le 7 août et le 2 septembre, si vous n’avez rien à payer ou si vous avez le droit à un remboursement. Dans le cas où vous avez un montant à régler, l’avis arrivera entre le 5 et le 20 août.

Pour les contribuables qui devront s'acquitter d'un impôt sur leurs revenus 2018, il faudra le régler au plus tard le 15 septembre. « Dans le cas où le montant serait trop important, l'usager peut demander un étalement à nos services qui regarderont cela avec bienveillance », rassurait récemment la Direction générale des finances publiques (Dgfip). Et si jamais, votre avis d’imposition n’arrivait pas dans les délais précisés ci-dessus, la date limite de paiement sera retardée « en conséquence, sans pénalités. »

Des contribuables toujours accros au papier

Obligatoire pour tous les contribuables depuis cette année, en théorie, la déclaration de revenus en ligne est loin de convaincre tous les Français. Pour la campagne 2019, au moins 30% des 37 millions de foyers fiscaux ont opté pour la bonne vieille déclaration papier. Résultat, 25 millions de ménage ont dématérialisé leur déclaration. C’est un peu mieux que les 23 millions de l’an dernier, alors que la déclaration en ligne était un passage obligé au-delà de 15 000 euros de revenus annuels.