Les performances annuelles des SCPI se maintiennent à un niveau élevé en 2018 selon les données de l’Aspim, association des gestionnaires de fonds immobiliers, à 4,35% en 2018 contre 4,43% en 2017.

Avec une collecte nette de 5,11 milliards d’euros, les SCPI ont bouclé une année faste en 2018, même si le record de 2017 (6 milliards) n’a pas été battu. Les 175 sociétés civiles de placement immobilier recensées par l’Aspim voient leur capitalisation grimper à 55,38 milliards d’euros à la fin 2018. Comme souvent, ce sont les SCPI de bureaux qui ont réalisé l’essentiel de la collecte : elles drainent environ la moitié des flux, devant les SCPI diversifiées (21%), spécialisées (16%), de commerce (7,5%) et résidentielles (2,6%).

Les performances des SCPI dites « de rendement », à ne pas confondre avec les SCPI souscrites dans un objectif de défiscalisation (SCPI fiscales), maintiennent un niveau de performance très élevé : 4,35% de « taux de distribution sur valeur de marché », contre 4,43% en 2017, selon les données de l’Aspim publiées mi-févier. La plateforme MeilleureScpi.com a elle livré son bilan annuel le 27 février, en livrant une estimation similaire, mais en soulignant la performance légèrement supérieure des SCPI diversifiées (4,85%) par rapport aux SCPI de bureaux (4,22%).

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Le rendement des OPCI pénalisé par les marchés cotés

Les 18 organismes de placement collectif immobilier (OPCI) « grand public » recensés par l’Aspim affichent eux une collecte nette de 2,14 milliards d’euros, contre 4,21 milliards l’année précédente. Ces OPCI « grand public », « essentiellement distribués par le biais des contrats d’assurance vie », « affichent un rendement courant de +1,2% », en érosion par rapport à 2017 (3,98%). Comment expliquer ce rendement en retrait en 2018 ? L’Aspim pointe « la performance négative de l’immobilier coté européen en 2018 », les OPCI étant fortement exposées aux foncières cotées comme le souligne l’Aspim, qui se veut optimiste : « La décote actuelle des cours sur l’actif net de foncières cotées laisse anticiper un rebond des valeurs en début d’année. »

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