En parallèle je pense donc conserver les titres au nominatif qui peuvent comporter un avantage lié à l'ancienneté tel que Air Liquide, Engie, Seb, EDF.
OK, tous des titres qui offrent une prime de fidélité pour détention des actions : 10% sur dividendes et attributions gratuites d'actions (en pratique, seule Air Liquide en attribue tous les 2 ans).
Perso, je les garderais en l'état en conservant le nominatif.
Comment les PV/MV interviennent à ce niveau là ? Et en cas de transfert vers un autre établissement est-ce que cela a un coût ?
Si vente de toutes les actions, il y aura un bilan établi par l'établissement financier avec un montant final qui sera une PV, ou une MV. Des chiffres qui apparaitront l'an prochain dans l'IFU et qui seront à déclarer au fisc.
Si PV, vous aurez le choix entre le PFU (30% sur les gains), ou intégrer la PV à vos revenus. Ils seront alors imposés selon votre TMI.
Un transfert est facturé par le cédant (
page d'info sur le transfert PEA ou CTO), mais est souvent remboursé par le nouvel établissement.
La question que je me pose, hors titres au nominatif pur, y-a-t-il un avantage à faire un transfert des titres en CTO par rapport à la revente/rachat des titres dans un CTO/PEA nouvellement ouvert ?
Si le but est de concentrer l'épargne sur le PEA, le transfert n'a plus d'utilité. Autant vendre et transférer la somme vers le nouvel établissement. Vous y gagnerez largement en temps, démarches et éventuellement coût, sachant qu'une fois transféré, il faudra quand même vendre les titres du CTO pour alimenter le PEA.
Il peut se poser le problème de lignes perdantes... A la limite, peu importe. Vous héritez d'une somme qui se décompose en un certain nombre de lignes d'actions. Voyez le capital, et ne raisonnez pas ligne par ligne.
Si les sommes sont importantes, peut-être que le timing ne sera pas opportun pour vendre. C'est le seul problème que je peux voir au fait de vendre les titres, plutôt que de les transférer.