Vinci - FR0000125486 DG

mimidouxe

Contributeur
Sauf erreur de ma part je ne vois pas de topic concernant VINCI ... n'ayant pas la prétention de savoir faire une analyse, je me permet de laisser la main aux experts...
je vois que le dividende est croissant .... aux alentours des 4%... l'entreprise est numéro 1 dans son secteur... est-il judicieux d'investir sur celle-ci ?
 
Réponse courte : oui !
Numéro mondial du BTP.
Vinci est considérée comme une cyclique mais elle est plus "robuste" que les autres en effet elle a pas mal de rentes qui lui confère une certaines stabilité niveau cashflow tels que les autoroutes, les parking, certains immeubles et peut être bientôt l'ADP !
J'ai pas les liquidités mais pour ma part s'il y a une entreprise dans ce secteur où il faut investir c'est bien Vinci.

Je laisse Poam approfondir tout cela bien sûre !
 
Vinci possède déjà 8% du capital d'ADP et il est majoritaire dans d'autres aéroports comme celui de Lyon.
Sa branche liée aux activités aéroportuaires est donc déjà bien présente, avec des parts dans 35 aéroports.
 
Je crois qu'ils ont NDDL aussi 🙃 Hâte de lire les analyses de nos experts cbanquois préférés 🧐
 
Vinci, un spécialiste du génie civil qui préfère les concessions aéroportuaires!

Vinci est née en 2000 de la fusion des sociétés SGE (Société Générale d’Entreprises) et GTM (Grands Travaux de Marseille).
19 ans plus tard, Vinci a réalisé un CA 2018 de 43,5Mds€ et affiche une capitalisation boursière de 53,6Mds€. Ce qui en fait la 10ème entreprise du CAC 40.
Issue de 2 spécialistes du génie civil, Vinci est devenu l'un des leaders mondiaux de la construction :
Leader français et n°5 mondial du BTP.
Si l'on regroupe les différentes activités de génie civil (construction, routes, énergie) de Vinci que sont Vinci Energies, Eurovia (travaux routiers et ferroviaires) et Vinci Construction (Grands Projets et infrastructures), l'ensemble représente 82% du CA de Vinci, mais seulement 27% du résultat d'exploitation du groupe.

La seconde activité de Vinci, les concessions avec Vinci Autoroutes (ASF, Escota, Cofiroute et Arcour) et Vinci Airports (Aéroport en France, ANA au Portugal et Cambodia Airports), ne représente que 17% du CA, mais 71% du résultat d'exploitation.

Le 3ème pôle de Vinci concerne l'immobilier et représente 1% du CA et 2% du résultat d'exploitation du groupe.
La manne financière que représente les concessions, aéroportuaires et routières, générant les 3/4 des bénéfices du groupe, fait que Vinci qui devrait être une valeur cyclique, ne l'est qu'à moitié du fait de la récurrence des revenus de concessions.

Pour un CA en progression de 19,68 % sur 10 ans, le bénéfice est en augmentation de 72,95 %. Une amélioration des bénéfices à mettre au crédit des concessions aéroportuaires qui ont véritablement décollé en 2013 chez Vinci.

La répartition géographique du CA est la suivante :
France : 58,8 %,
Allemagne : 6,8 %,
Royaume-Uni : 5,6 %
Europe centrale et orientale : 4,6 %
Autre pays d’Europe : 8,3 %
Amérique du Nord : 4,6%
Amérique centrale et du Sud : 2,6%.
Afrique : 3,1 %
Russie, Asie-Pacifique et Moyen Orient : 5,9 %

Depuis 2005, le chiffre d’affaires de la société s’inscrit en constante hausse et s’élève à 43,5Mds€ pour l’exercice 2018. En constante hausse, mais aussi en quasi stagnation depuis 2013.
Le dividende n'est pas en reste, puisque, depuis 2005, il est en stable ou en hausse, année après année.
Au cours actuel de 89€ (sur les + hauts historiques), le dividende de 2,67€ versé en 2018 procure un rendement de 3%.

Investir dans Vinci pour profiter du lucratif marché des concessions.
Sur les concessions autoroutières, Vinci est le leader européen des concessions d’autoroutes, mais est en retrait par rapport à Eiffage sur la France.
Par contre, sur les concessions aéroportuaires, Vinci bénéficie d'une exposition privilégiée et est devenu le leader mondial des plateformes aéroportuaires.
Le réseau de Vinci Airports est constitué de 45 aéroports européens et internationaux répartis dans 12 pays :
Portugal avec 10 aéroports, 3 au Cambodge, 1 au Brésil, au Chili, au Costa-Rica, en Suède, au Royaume-Uni et en Serbie, 3 au Japon, 5 aux Etats-Unis, 6 en République Dominicaine et 12 en France avec 40 millions de passagers

Parler concession aéroportuaire, et le désengagement de l'Etat dans ADP vient immédiatement à l'esprit.
Vinci est sur les rangs pour racheter les parts de l'Etat dans le gestionnaire des aéroports de Roissy et Orly, dont il possède déjà 8% du capital (entrée au capital d'ADP en 2008 pour 3,3%, puis en 2013 pour 4,7%).

Le point faible de Vinci :
Vinci valeur semi-cyclique, mais aussi valeur taux. Selon les calculs d'un bureau d'analyse, des taux d'intérêt à 2% réduiraient la valorisation de Vinci de 15%.
En ce sens, elle se rapproche des valeurs de services aux collectivités.
Le ratio d'endettement (gearing) est de 80%.
Plus représentatif, le ratio Dette nette / Ebitda calcule le nombre d’années de bénéfice nécessaire pour rembourser la totalité de la dette. Estimé à 2,41x pour 2019, il place Vinci dans les entreprises sensibles au facteur des taux d'intérêt.
Les taux et leur remontée, une éventualité qui n'est plus d'actualité aujourd'hui et personne ne peut dire quand, ni même s'ils vont remonter un jour!!

Opportunité d'achat sur Vinci avant la privatisation d'ADP?
Vinci Construction a perdu quelques gros contrats en début d'année 2018. Assez pour affecter la branche conception et construction d'ouvrages du groupe.
Un exemple parmi d'autres qui explique la quasi stagnation du CA depuis 6 ans : 43,5Mds€ en 2018 contre 40,3Mds€ en 2013.
Cette faible progression du CA n'a pas empêché les bénéfices de croître : +40% depuis 2013 grâce aux concessions.
Avec un PER de 15, le groupe Vinci semble être à son prix actuellement, mais la vente des parts de l'Etat dans ADP devrait apporter à Vinci une nouvelle et importante source de revenus sur un aéroport qui bénéficie des plus importantes réserves foncières de tous les grands aéroports européens.

Avec plus de 100 millions de passagers, ADP a de quoi attiser les appétits, et ils sont nombreux.
ADP est le 2e groupe aéroportuaire européen et vise une hausse de 40 à 50% de son activité entre 2018 et 2025.
ADP a réalisé un bénéfice net de 610 millions d’euros en 2018, en progression de 6,9% sur un an.
"Les aéroports métropolitains se sont révélés être des actifs profitables pour les court, moyen et long termes, et des investissements peu risqués, compte tenu de la conjoncture et des perspectives favorables du trafic aérien", a estimé la Cour des comptes.
Quant au trafic aérien, l'IATA (Association internationale du transport aérien) estime qu'il devrait doubler au cours des 20 prochaines années.

Déjà propriétaire de 8% d'ADP, personne ne peut imaginer que Vinci n'obtienne pas une part significative du montant d'ADP qui sera cédé par l'Etat.
Il est probable que le futur parcours boursier de Vinci sera conditionné par la taille de la part d'ADP qui lui reviendra et par les conditions qui entoureront cette privatisation.
"L'État va-t-il lancer une consultation qui permettrait à un actionnaire d'assurer le contrôle d'ADP, ou, au contraire préfèrera-t-il scinder sa participation entre plusieurs actionnaires pour ne pas voir ADP entre les mains d'un actionnaire dominant"? s'était interrogé l'année dernière Xavier Huillard, le Pdg du groupe.
Lequel n'a pas caché souhaiter obtenir le contrôle d'ADP. Une solution qui n'a pas les faveurs du gouvernement!

Dernière interrogation : ADP sera-t-l privatisé?
Une proposition de loi référendaire devant aboutir à un Référendum d’initiative partagée a été déposée par 218 parlementaires (185 signatures étaient nécessaires). Le Conseil constitutionnel a 1 mois pour en vérifier la légalité.. Ce qui semble être le cas.
Suivra alors une consultation populaire qui va s'étaler sur 9 mois avec une pétition devant recueillir au moins 4,5 millions de signatures. Si elles sont réunies, alors la proposition de loi doit de nouveau être débattue par l’Assemblée et le Sénat. Les 2 assemblées ayant 6 mois pour le faire.
Le feuilleton de la privatisation risque de durer assez longtemps!!

Avec, ou sans ADP, Vinci continuera d'accroître son emprise sur les concessions aéroportuaires, Toulouse semble être la prochaine cible :
Vinci Airports, allié à la Caisse des dépôts Infrastructure et à Predica (groupe Crédit Agricole) est l'un des 4 groupes industriels qui sont sur les rangs pour racheter la part détenue par Casil Europe (fonds asiatiques) dans l'aéroport de Toulouse (3ème aéroport français avec 9,6 millions de passagers en 2018).

Alors, Vinci, ça roule, ça vole, ou on bétonne (dans l'immédiat)?
Le sentiment des analystes sur la valeur est très positif. Sur les 23 qui suivent la valeur : 4 sont à conserver et 19 sont à l'achat.
Les analystes apprécient tout particulièrement "la capacité du groupe à revaloriser ses actifs industriels, en particulier dans les concessions".
Avec un bénéfice net par action de 5,32€ en 2018, et une fois déduit le dividende, il reste 1,6Md€ dont Vinci peut disposer pour investir, notamment dans de nouvelles concessions.
L'avenir semble donc radieux et l'achat LT semble prometteur pour l'investisseur.

A court terme, peut-être que la prudence s'impose.
Le consensus trop positif fragilise le titre
en l'exposant à la moindre déconvenue.
Les marchés sont très (trop) hauts, et le titre semble aujourd'hui à son prix avec un PER de 15.

Graphiquement, en UT Hebdo pour avoir une vue d'ensemble :

4429

La dynamique boursière créée par l'engagement du groupe dans les concessions aéroportuaires en 2013 est réelle.
Le titre évolue dans un grand canal haussier depuis 2013.
Un support horizontal (ligne en pointillés verts) a été confirmé par le retour sur les 70€ en fin d'année 2018.
A l'opposé,un éventuel double sommet est en construction sur les 89€.
Les indicateurs sont à des niveaux proches du surachat.


En UT Jour :

4430

La résistance née du + haut d'octobre 2018 à 88,80€ est en passe d'être franchie.
Une ombre au tableau : le franchissement des 88,80 et le maintien autour des 89,25 se fait dans de faibles volumes, de l'ordre de 30% d'échanges en moins.
Les fluctuations se font dans de très faibles écarts (bougies avec des corps très petits).
Cette faible volatilité traduit un attentisme évident sur le dossier Vinci, probablement en lien avec ADP.
Une divergence baissière commence à apparaître sur le RSI.
Les investisseurs ne veulent pas alléger, mais n'osent pas aller plus avant, surtout après une hausse en ligne droite de 30% depuis le début de l'année.
Méfiance!
 
Je vais m'y intéresser aussi... mais je vais aussi attendre une petite conso...
Elle s'est produite, il y a 1 mois.
ce qui ne veut pas dire qu'il n'y en aura pas d'autre!!

Regardez ce que j'écrivais le 16 avril :

La résistance née du + haut d'octobre 2018 à 88,80€ est en passe d'être franchie.
Une ombre au tableau : le franchissement des 88,80 et le maintien autour des 89,25 se fait dans de faibles volumes, de l'ordre de 30% d'échanges en moins.
Les fluctuations se font dans de très faibles écarts (bougies avec des corps très petits).
Cette faible volatilité traduit un attentisme évident sur le dossier Vinci, probablement en lien avec ADP.
Une divergence baissière commence à apparaître sur le RSI.
Les investisseurs ne veulent pas alléger, mais n'osent pas aller plus avant, surtout après une hausse en ligne droite de 30% depuis le début de l'année.
Méfiance!

Et regardez ce qui s'est passé depuis :

4761

Les cours sont revenus faire une incursion sous les 85€.
ils sont repartis à la hausse.
La résistance est en passe d'être durablement franchie.
Seule ombre au tableau : les volumes ne sont pas là.
A noter aussi une possible divergence baissière sur le RSI (je l'avais déjà mentionnée, elle prend corps maintenant).
Dans ces conditions, surveiller les cours et voir si un retour s'opère sur la résistance, et n'est qu'un pullback (la résistance devient alors support), ou si les cours repassent sous cette résistance (qui reste résistance).
 
Je vais m'y intéresser aussi... mais je vais aussi attendre une petite conso...
J'oubliais : Oui, bien vu, vous avez raison de vous y intéresser.... Regardez aussi ADP, la spéculation s'est dégonflée, le cours est revenu aux fondamentaux de l'entreprise.
J'avais écrit :
"Si un dividende de 3€ est détaché cette semaine, il y a des chances pour que les cours viennent dépoussiérer le support des 150€."
Et c'est exactement ce qui s'est produit : pile-poil au +bas à 150,00€ le 07/06!!
 
La resistance qui vient d'être franchie et qui est à surveiller est bien 88.80 ?
Donc, un bon point d'entrée est bien 88.80 (si ça devient support) ou vers les 84 ?
 
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