Assurance vie fonctionnement, Fortuneo SCPI

"2% de l'AV"... pour cette année (2018), ce sera moins et l'année prochaine, encore moins probablement.
Et 2%, c'est brut. Il faut bien sûr retirer les PS et la fiscalité pour avoir le rendement net qui devient donc déjà moins juteux.

Et, pour les actions, "4-5%"... ça reste aléatoire et une espérance de gain... et le risque n'est pas "censé être faible".;), surtout pour l'année à venir, AMHA.

Vous avez parfaitement sur tous les points que vous citez. Après mon hésitation est du au fait que je m'étais dit que même si cela baisse, le taux de 0.95% est tellement faible qu'il y a de la marge en cas de problème (si on fait la différence avec 2% brut soit 1.65% net ou encore 4-5%). Il faudrait un sacré couac mais le risque est bien présent !
 
Bonjour,
Mais je ne sais pas s'il faut héberger nos salaires chez Boursorama en cas de crédit.
J'ai profité d'une offre du même type chez bourso et cela ne m'a pas été demandé, à l'époque...

L'AV est similaire au PEA, c'est une enveloppe fiscal. J'ai ouvert mon AV cette année. On est bien d'accord qu'en cas de soucis, je pourrais toujours sortir la somme pour rembourser mon emprunt sans que cela clôture mon AV (comparé au PEA où il faut 5 ans) ?
Oui, à condition de laisser le minimum contractuel.

Mais si je fais cela on est bien d'accord qu'il n'y aura pas d'imposition ni de PS à payer étant donné que je ne retire qu'une partie de la somme que j'ai versé et non pas mes PV ?
Quand vous faites un rachat partiel, il y a une proportion de PV : donc PS+IR à payer sur ces PV.

Apparemment il est interdit de financer des choses comme l'AV, SCPI ou investissement bourse. Après je ne sais pas s'il y a des contrôles ou si des gens l'ont fait.
Je l'ai fait comme beaucoup ici. Aucun contrôle.

Je pensais mettre une partie en AV pour la sécurité (30%), et le reste soit en SCPI (50%) ou bourse (bourse en fonction des opportunités disons 20%).
Il faut penser que vous aurez des mensualités à payer tous les mois et que les sommes placées sur ces supports ne seront pas forcément très liquides, à moins d'accepter des pertes éventuelles.

Avez vous déjà utilisé ce genre de crédit pour autre chose que la consommation ?
Oui, pour investir en bourse.

Car vu le faible taux 0.9X%, je me dis que c'est tout bénéfique vu que les SCPI, AV, bourse ont un meilleur rendement et qu'on pouvait rembourser par anticipation. Mais je ne sais pas ce qu'on risque, ni le pourcentage de malchance de se faire pincer....
Le risque c'est que pour pouvoir honorer vos mensualités, vous soyez obligé de vendre à perte.

Cdlt.
 
Et donc concrètement, dans quelle logique de placement ou d'investissement utilisez-vous ces crédits à la consommation à bas coût ?

perso je les ai utilisé pour un peu tout . les derniers en date cette année pour financer mon 1er investissement dans un GFV....
 
Bonjour,
J'ai lu les interventions, précédentes qui sont toutes pertinentes ...

Hello tout le monde,
......
En gros il y a actuellement des offres de crédit personnel notamment chez Boursorama à un taux inférieur à 1%. Par contre il ne me semble pas avoir vu le crédit maximal que l'on peut contracter. Apparemment c'est sans justificatif, mais bon il faut ouvrir un compte chez eux et donc fournir les fiches de paies. C'est un peu un justificatif.
Alors il y a justificatif et justificatif ...
- le bulletin de paie c'est un justificatif de revenus (comme l'avis d'imposition ...)
- alors que le justificatif d'affectation d'un prêt à son objet sera tout à fait différent ....

Mais je ne sais pas s'il faut héberger nos salaires chez Boursorama en cas de crédit.
Comme l'a demandé la personne en 2016 sur le sujet cité précédemment, est-ce judicieux de contracter un emprunt par exemple 75k€ (il me semble que cela soit le maximum mais je n'en suis plus très sûr) pour ensuite l'investir dans une AV, SCPI voir des actions stables type Air Liquide, LVMH ou encore Axa.
Si je vous lis bien, vous souhaitez ne procéder qu'à un seul emprunt non affecté, mais pour investir sur plusieurs produits :
- partie pour des UC d'assurance-vie, quelle que soit leur forme
- partie sur des SCPI, mais là tout dépend comment vous les souscrivez, soit en achetant en direct, soit en les souscrivant au travers d'un contrat AV (dans des conditions différentes ...)
- dernière partie avec des titres boursiers, que l'on achète en ouvrant un compte titres ...

Cela va avoir une incidence sur les paragraphes qui suivent ...

Je penche davantage pour une répartition entre ces différents actifs.
Qu'en pensez vous ?
Ce que j'en pense de façon globale (mais je ne suis pas le seul ...), c'est qu'il va vous falloir être très prudent sur le montant investi, par rapport au montant emprunté ; et cela implique de bien étudier les modalités de cet emprunt, notamment sur la durée de remboursement, ainsi que sur le taux applicable (car souvent, et plus durée de remboursement s'allonge, plus les taux proposés changent ; ce qui n'est peut-être pas le cas de l'offre Bourso ....)

Ensuite, faire attention aux frais et à la volatilité des produits souscrits ; c'est par exemple le cas des SCPI qui ont des frais d'entrée assez importants, et qu'il va falloir conserver sur longue durée (ce qui devrait logiquement conduire à en souscrire peu ; c'est aussi le cas des titres vifs achetés hors Opcvm, car dans ce cas, on peut subir une correction boursière (nous sommes actuellement dans l'une d'elles) qui peut durer une bonne partie du temps de remboursement du prêt souscrit ...

Je me dis que c'est tout bénéf vu que le rendement apporté par tous (si on exclut le risque qui est censé être faible) quand on compare le tôt d’intérêt ) 0.97% avec les rendements 2% de l'AV, 4 voir 5% pour les SCPI/Actions.
On va dire que votre approche est une approche à la louche, mais que la réalité soit toute autre, et que la louche des anticipations de profits (les bénéf, comme vous dites ...) soit bien plus petite que celle des risques de pertes ....

Quand on contracte ce genre d'emprunt, nous pouvons déduire les intérêts de notre net imposable chaque année n'est ce pas ?
Ou est-ce réservé seulement au crédit immobilier ?
On va dire que c'est réservé aux revenus fonciers, et que les revenus de SCPI sont des revenus fonciers, même si c'est de l'immobilier sous forme papier ; mais comme souligné par d'autres participants, il faut alors que le prêt soit affecté à cette forme d'investissement (voir les remarques d'Aristide), et que vous soyez en mesure de le prouver à l'administration ....

L'AV est similaire au PEA, c'est une enveloppe fiscale. J'ai ouvert mon AV cette année. On est bien d'accord qu'en cas de soucis, je pourrais toujours sortir la somme pour rembourser mon emprunt sans que cela clôture mon AV (comparé au PEA où il faut 5 ans) ?
Alors primo, entre AV et PEA, ce sont des cousins fiscaux, ce qui veut dire que s'ils proposent des avantages fiscaux, ce n'est pas aussi similaire que ça ...

Pour le PEA, il faut attendre 5 ans pour bénéficier d'une exonération sur la totalité des résultats bénéficiaires réalisés dans le cadre du PEA.

Pour les AV, il faut attendre 8 années pour obtenir un allègement fiscal limité, qui se traduit par une faculté de déduire un abattement annuel (dont le montant dépend de votre situation familiale) ete sous certaines conditions de bénéficier d'un taux d'imposition réduit ; comme cet abattement est limité cela peut conduire à ne retirer que progressivement les bénéfices dégagés par le contrat ; mais encore faut-il qu'il y ait des profits, lorsque l'on investit sur des UC ...

Mais si je fais cela on est bien d'accord qu'il n'y aura pas d'imposition ni de PS à payer étant donné que je ne retire qu'une partie de la somme que j'ai versé et non pas mes PV ?
Non là, vous êtes à côté de la plaque, et lorsque vous procédez à un rachat partiel, votre rachat se décompose entre :
- une quote-part de remboursement du capital versé (qui est juste une restitution sans incidence fiscale)
- mais surtout une quote-part de résultat de placement, qui sera soumise au PFU (comprenant actuellement des PS pour 17.2%, et un prélèvement fiscal pour 12.8%) ; c'est pour cela qu'il vaut mieux attendre que votre contrat AV ait 8 années d'ancienneté ...

Concernant les SCPI dans une AV, Fortuneo ne verse que 85% des dividendes mais j'ai dû mal à comparer cela avec d'autres assurances pour savoir si c'est trop ou peu ...
Car on perd certes 15% mais on gagne côté impôts ....
Généralement, et lorsque le courtier ne reverse que 85% des dividendes (par rapport à une souscription en direct), cela présente au moins deux différences :
- dans la souscription en direct, les dividendes constituent des revenus fonciers (taxés au barème IR) alors que
- dans la souscription au travers d'une AV, ces dividendes sont souvent affectés au fonds Euros de l'AV (comme les intérêts de ce fonds, en supportant les PS) ; la fiscalité que subiront ces revenus se réglera à l'occasion d'un prochain rachat ....

Les SCPI chez Fortuneo sont les suivantes :
......
Ils parlent de performance mais j'en déduis qu'il s'agit surement du rendement.
Performance étant plus lié à la PV de la part non ?
On va considérer que le terme performance est un terme générique qui recouvre principalement 2 éléments :
- des revenus périodiques (rendement mensuel, trimestriel, annuel)
- des revenus exceptionnels, qui sont souvent liés à la cession de tout ou partie des placements réalisés
 
Dernière modification:
J'ai également profité de cette offre de prêt en février, pour investir 10 k€ sur des SCPI en AV via BforBank. Après quelques mois le rendement est bon malgré les 0,75% de frais de gestion qui viennent grèver le taux servi par les SCPI (j'ai panaché entre les 8 proposées donc je suis en moyenne à 4,5% net pour le moment).
En effet même si les frais de souscription au départ sont moins élevés (6 ou 6,5% dans mon cas au lieu de 8,4 à 10,2% en direct), les frais de gestion sur UC amenuisent peu à peu le capital dispo et réduisent d'autant les intérêts. Heureusement sont-ci sont comme l'a dit paal placés sur un fonds € et donc pas imposables s'ils sont retirés après 8 ans dans la limite des 4600€ par an, ce qui est encore plus intéressant si on investit comptant et pas à crédit.

Ainsi je pense que sur un montant plus important cela vaut plus la peine de passer par un crédit immobilier pour déduire les intérêts des revenus comme le prône buffeto, et de choisir des SCPI plus performantes (type Corum).

Question bête, que se passe-t'il lorsqu'on a remboursé le crédit et qu'on a plus d'intérêt à déduire ? On ne peut alors plus échapper aux 12,8% d'impôts ? (j'imagine que les 17,2% de PS sont dûs dans tous les cas, aussi bien en AV qu'en direct d'ailleurs)
 
Question bête, que se passe-t'il lorsqu'on a remboursé le crédit et qu'on a plus d'intérêt à déduire ?


pour des SCPI en direct donc ...quand tuas remboursé le crédit , tu n'as plus d'intérêts à déduire .

tu es donc imposé sur la totalité des revenus au TMI plus PS
 
En effet même si les frais de souscription au départ sont moins élevés (6 ou 6,5% dans mon cas au lieu de 8,4 à 10,2% en direct), les frais de gestion sur UC amenuisent peu à peu le capital dispo et réduisent d'autant les intérêts.

Heureusement, et comme l'a dit paal, ceux-ci sont placés sur un fonds € et donc pas imposables s'ils sont retirés après 8 ans dans la limite des 4600€ par an, ce qui est encore plus intéressant si on investit comptant et pas à crédit.

Ainsi je pense que sur un montant plus important cela vaut plus la peine de passer par un crédit immobilier pour déduire les intérêts des revenus comme le prône buffeto, et de choisir des SCPI plus performantes (type Corum).
Effectivement, mais rien n'empêche de mixer les deux approches, tout en investissant de façon progressive et/ou renouvelée sur ces supports ...

Lorsque j'ai commencé à m'intéresser au SCPI (c'était début des années 90, et je commençais à avoir des revenus fonciers qui allaient devenir imposables dans les 4 à 5 années suivantes, j'ai commencé à investir sur les SCPI de façon progressive, même si les taux étaient nettement plus élevés qu'aujourd'hui ...

Par exemple, et en souscrivant des SCPI tous les 2 ans pour un montant partiel (par rapport à votre objectif de placement global), et si vous retenez par exemple une durée de remboursement comprise entre 15 et 20 ans, vous vous retrouvez en permanence avec une faculté de déduction d'intérêts, même après qu'une tranche ait fait l'objet d'une arrivée à terme ....

Question bête, que se passe-t'il lorsqu'on a remboursé le crédit et qu'on a plus d'intérêt à déduire ? On ne peut alors plus échapper aux 12,8% d'impôts ? (j'imagine que les 17,2% de PS sont dûs dans tous les cas, aussi bien en AV qu'en direct d'ailleurs)
Primo, il est prudent de choisir un crédit remboursable ayant une date lointaine par rapport à l'emprunt, et si possible avec un emprunt in fine, de telle sorte qu'il soit compatible avec les autres revenus fonciers ....

Car, généralement, et lorsque l'on se trouve sujet à ce type d'optimisation, c'est que l'on a par ailleurs d'autres revenus fonciers qui risquent de devienir imposables ....

Alors ensuite, il arrive assez souvent qu'au bout d'un certain temps, une SCPI se liquide, et alors les loyers vont décroître au fur et à mesure des cessions d'immeubles, et vous allez percevoir au lieu et place un remboursement plus ou moins étagé de vos parts ....

Pour les UC détenues dans un contrat AV, c'est bien plus simple, car vous n'avez à céder les UC détenues, comme pour n'importe quelle UC ....
 
Alors ensuite, il arrive assez souvent qu'au bout d'un certain temps, une SCPI se liquide, et alors les loyers vont décroître au fur et à mesure des cessions d'immeubles, et vous allez percevoir au lieu et place un remboursement plus ou moins étagé de vos parts ....

Est ce qu'une liquidation d'une SCPI est fréquente ? Le rendement chute donc et la valeur des parts augmentent ?
 
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