Attention, à ne pas confondre avec le contrat d'assurance-vie du même nom commercialisé par MMA.
Il s'agit là de souscrire à un site présenté comme du financement participatif ("crowdfunding"), sur lequel j'ai été sollicité afin de donner un avis (avis non professionnel, je ne suis pas CGPI). Je n'ai encore rien vu sur le sujet sur cBanque.
Le principe de MultiWin est de financer un projet innovant, via la plateforme américaine Indiegogo (a priori). Moyennant une modeste souscription des investisseurs, MultiWin, qui est donc un intermédiaire, négocie avec la société financée un intéressement sur les ventes si le projet voit le jour, intéressement qui est reversé aux souscripteurs. L'objectif pour eux est donc bel et bien de gagner de l'argent en récupérant rapidement (à horizon 2 ans) plus que leur modeste mise initiale.
Là où MultiWin se singularise, c'est que la société propose également aux premiers souscripteurs de parrainer de nouveaux investisseurs, moyennant la perception d'une prime sur l'argent versé par les filleuls, ainsi que par les filleuls des filleuls, et ainsi de suite sur 4 "niveaux". Ces primes sont perçues indépendamment de la réalisation du projet de crowdfunding.
Tout est bien expliqué moyennant moult schémas et exemples sur le site de MultiWin Plan.
En résumé : ma conviction est que MultiWin est à ranger dans le même tiroir que les tristement célèbres "Marble Invest" et "Aristophil". Je vous livre ci-dessous la (longue) analyse menée à partir des éléments disponibles, principalement sur le site français de MultiWin Plan. Vos retours et compléments seront les bienvenus.
Introduction : le financement participatif :
A la base, MultiWin repose sur le financement participatif, ou "crowdfunding" : des particuliers se regroupent et acceptent de risquer un peu d'argent pour financer un projet ou un produit innovant. C'est un système qui se développe à grande vitesse et qui permet à des "startup" trop jeunes pour pouvoir faire appel aux banques de se financer.
Il faut noter que beaucoup de projets financés capotent avant de voir le jour (c'est le risque), et qu'il y a même déjà eu quelques arnaques (des entreprises qui faisaient financer des produits "révolutionnaires" qu'elles achetaient en fait déjà assemblés en Chine). Bref, le but pour l'investisseur dans ce type de financement doit être d'aider un produit qui lui tient à coeur à voir le jour, certainement pas de s'enrichir.
Mon analyse :
Concernant MultiWin, le gros problème est que "l'inventeur" de la méthode est venu plaquer un système pyramidal sur le système du financement participatif. De plus, il est clair que ce qui rapporte, c'est de "parrainer".
MultiWin propose aux souscripteurs de devenir "rentiers". Ca commence très mal.
MultiWin se positionne comme un intermédiaire entre des souscripteurs et la plateforme de financement collaboratif. Il y a beaucoup de points qui me gênent :
1. Le principe du financement collaboratif est de permettre à des particuliers d'investir directement dans des projets qu'ils veulent soutenir, rajouter un intermédiaire au milieu, ça va à l'encore du principe.
2. MultiWin est totalement opaque sur ses frais. Je doute que la totalité de la somme versée par chaque souscripteur soit intégralement reversée à l'entreprise. Ceci, dit, on peut l'estimer (cf. plus bas)
3. Actuellement, MultiWin ne propose d'investir que sur 2 projets ! Pour les souscripteurs c'est donc le risque de tout perdre. Pour ceux qui veulent essayer de gagner un peu d'argent avec le crowdfunding, la règle de base est d'investir sur plusieurs projets (c'est même écrit sur le site de MultiWin : seuls 3 à 5% des projets sont un succès !) Le principe même d'absence de diversification de MultiWin va donc à l'encontre des intérêts des investisseurs.
4. L'exemple, non contractuel, qui est donné, permet d'écrire que pour 149 dollars investis, on peut récupérer 1780 dollars sans avoir à parrainer personne, et 150.000 dollars par an si l'on a parrainé ! Le simple fait d'afficher de tels rendements allume immédiatement un signal d'alarme. De plus, les chiffres sur lesquels l'exemple est basé sont irréalistes (cf. point suivant)
5. Le calcul donné en exemple est basé sur 3,4 millions d'exemplaires du produit financé (une montre connectée) vendus dès la première année ! C'est plus qu'optimiste. En outre, alors que c'est bien le coeur du sujet, absolument aucun élément n'est donné pour justifier ce chiffre ahurissant. MultiWin est vendu comme un pur placement financier : danger !
6. La formule de calcul sur la commission liées aux ventes n'est pas indiquée. On sait juste que cela dépend du nombre de filleuls et que ça peut aller de 1780$ en l'absence de parrainage, jusqu'à 150.000$. Le revenu moyen par souscripteur (très surestimé dans leur exemple) est de 4000 dollars par personne. Donc, dans les faits, il y a vraiment très peu de monde qui touchera 150.000, et c'est clairement un système pyramidal (qui peut éventuellement, avec beaucoup d'imagination, être assimilé à de la vente à paliers multiples, légale, à la différence du parrainage, qui est lui une pyramide claire, nette et illégale en France)
7. Le bonus de parrainage est touché indépendamment des ventes, c'est écrit dans les conditions générales. Or, il rémunère à hauteur de 32% le parrain, à hauteur de 8% le parrain du parrain, à 4% le "grand-père" parrain, et à hauteur de 2% "l'arrière grand-père" parrain. J'en conclus donc que sur les 125 ou 250 euros que le souscripteur verse, 46% servent à rémunérer ceux qui sont au-dessus de lui dans la pyramide !
Si l'entreprise financée ne reçoit que la moitié de l'argent versé, l'autre moitié servant à rémunérer le "réseau". Cela revient à dire que le souscripteur paye 46% de commissions (s'il n'y a pas d'autres frais en plus, ce qui est optimiste !). Peut-on encore parler de "crowdfunding" lorsque la moitié de l'argent collecté sert à rémunérer le réseau plutôt qu'à financer le projet ?
8. Le premier projet financé n'en fini pas de prendre du retard et l'on voit poindre les doutes des premiers souscripteurs sur le net.
9. A priori, le nom du promoteur de MultiWin renvoie à des articles sur les chaînes de Ponzi (la possibilité d'une homonymie n'est bien sur pas exclue)
Conclusion :
1. La règlementation française est devenue très stricte en matière de financement participatif, dans le but de protéger les souscripteurs. Est-ce que MultiWin se conforme à cette réglementation ? Il y a fort à parier que non, puisqu'aucune mention en ce sens ne figure sur leur site internet.
2. Le siège de MultiWin est à Londres, dans un centre de domiciliation d'entreprise. Le site internet est hébergé aux Etats-Unis, avec pour seule adresse une boîte postale. La seule adresse française qui figure sur le site, à Sophia Antipolis est également un centre de domiciliation.
3. 46% de l'investissement effectué sert à rémunérer les différents niveaux de parrains ! S'il n'y a pas d'autre commission au passage, cela signifie qu'à peine la moitié des fonds versés va effectivement à l'entreprise dont le projet est soutenu. De plus, si le projet voit le jour, il faudra l'acheter en plus. Les fonds versés ne permettront pas d'avoir un produit en échange, il faudra le payer.
4. La rémunération liée au parrainage est perçue dans tous les cas. il est donc bien plus facile (et certain) de gagner de l'argent en parrainant, plutôt qu'en attendant un éventuel retour sur investissement. C'est la définition exacte du système pyramidal. (Définition sur Wikipédia : "La caractéristique primordiale (d'un système pyramidal) est que le bénéfice d'un membre est fondé principalement sur le recrutement de nouvelles personnes, qui payent pour entrer dans le système ; des ventes réelles peuvent exister et fournir un appoint et, surtout, un camouflage.")
Il ne s'agit pas d'une "vente à paliers multiples", comme certains peuvent le prétendre, puisque la rémunération liée au recrutement de filleuls ne dépend en aucune manière des ventes du produit dans lequel le souscripteur est censé investir.
Comment cela va se terminer selon moi :
Hypothèse 1 : le produit financé ne voit jamais le jour. Ceux qui ont parrainé rentrent dans leurs fonds, voir gagnent pas mal d'argent s'ils sont au sommet de la pyramide. L'immense majorité des souscripteurs, qui constitue la base de la pyramide, a purement et simplement perdu la totalité de son investissement (mais n'ira pas porter plainte pour s'être fait délesté de 125 ou 250 euros, on s'en doute). Probabilité de survenance de cette hypothèse : 95% à 97% selon MultiWin lui-même, qui indique que "uniquement de 3% à 5% des projets lancés sur des plateformes de crowdfunding atteignent leur objectif"
Hypothèse 2 : le produit fini par voir le jour, et se vend mal. Les chiffres faramineux annoncés ne reposent en effet sur aucun élément, et le premier projet financé s'attaque au pire concurrent possible : Apple, sans avoir de réseau de distribution propre ! Les investisseurs doivent acheter le produit en plus de leur souscription initiale. Ils payent donc au total 200 ou 300 euros une montre vendue 100 euros dans le commerce. Probabilité de survenance de cette hypothèse : 2,999% à 4,999%
Hypothèse 3 : le produit voit le jour et connait un succès incroyable (c'est le mot !). 3,4 millions de montres connectées sont vendues dès la première année (pour info, Apple vendrait environ 5000 Apple Watch par jour, soit moins de 2 millions par an, passé l'effet nouveauté du premier mois suivant le lancement). Probabilité de survenance de cette hypothèse : 0,001% en étant très optimiste et en imaginant qu'il soit possible de faire 2 fois mieux qu'Apple.
Je pense que l'on a pas fini de ramasser les pots cassés sur les forums cBanque !
Il s'agit là de souscrire à un site présenté comme du financement participatif ("crowdfunding"), sur lequel j'ai été sollicité afin de donner un avis (avis non professionnel, je ne suis pas CGPI). Je n'ai encore rien vu sur le sujet sur cBanque.
Le principe de MultiWin est de financer un projet innovant, via la plateforme américaine Indiegogo (a priori). Moyennant une modeste souscription des investisseurs, MultiWin, qui est donc un intermédiaire, négocie avec la société financée un intéressement sur les ventes si le projet voit le jour, intéressement qui est reversé aux souscripteurs. L'objectif pour eux est donc bel et bien de gagner de l'argent en récupérant rapidement (à horizon 2 ans) plus que leur modeste mise initiale.
Là où MultiWin se singularise, c'est que la société propose également aux premiers souscripteurs de parrainer de nouveaux investisseurs, moyennant la perception d'une prime sur l'argent versé par les filleuls, ainsi que par les filleuls des filleuls, et ainsi de suite sur 4 "niveaux". Ces primes sont perçues indépendamment de la réalisation du projet de crowdfunding.
Tout est bien expliqué moyennant moult schémas et exemples sur le site de MultiWin Plan.
En résumé : ma conviction est que MultiWin est à ranger dans le même tiroir que les tristement célèbres "Marble Invest" et "Aristophil". Je vous livre ci-dessous la (longue) analyse menée à partir des éléments disponibles, principalement sur le site français de MultiWin Plan. Vos retours et compléments seront les bienvenus.
Introduction : le financement participatif :
A la base, MultiWin repose sur le financement participatif, ou "crowdfunding" : des particuliers se regroupent et acceptent de risquer un peu d'argent pour financer un projet ou un produit innovant. C'est un système qui se développe à grande vitesse et qui permet à des "startup" trop jeunes pour pouvoir faire appel aux banques de se financer.
Il faut noter que beaucoup de projets financés capotent avant de voir le jour (c'est le risque), et qu'il y a même déjà eu quelques arnaques (des entreprises qui faisaient financer des produits "révolutionnaires" qu'elles achetaient en fait déjà assemblés en Chine). Bref, le but pour l'investisseur dans ce type de financement doit être d'aider un produit qui lui tient à coeur à voir le jour, certainement pas de s'enrichir.
Mon analyse :
Concernant MultiWin, le gros problème est que "l'inventeur" de la méthode est venu plaquer un système pyramidal sur le système du financement participatif. De plus, il est clair que ce qui rapporte, c'est de "parrainer".
MultiWin propose aux souscripteurs de devenir "rentiers". Ca commence très mal.
MultiWin se positionne comme un intermédiaire entre des souscripteurs et la plateforme de financement collaboratif. Il y a beaucoup de points qui me gênent :
1. Le principe du financement collaboratif est de permettre à des particuliers d'investir directement dans des projets qu'ils veulent soutenir, rajouter un intermédiaire au milieu, ça va à l'encore du principe.
2. MultiWin est totalement opaque sur ses frais. Je doute que la totalité de la somme versée par chaque souscripteur soit intégralement reversée à l'entreprise. Ceci, dit, on peut l'estimer (cf. plus bas)
3. Actuellement, MultiWin ne propose d'investir que sur 2 projets ! Pour les souscripteurs c'est donc le risque de tout perdre. Pour ceux qui veulent essayer de gagner un peu d'argent avec le crowdfunding, la règle de base est d'investir sur plusieurs projets (c'est même écrit sur le site de MultiWin : seuls 3 à 5% des projets sont un succès !) Le principe même d'absence de diversification de MultiWin va donc à l'encontre des intérêts des investisseurs.
4. L'exemple, non contractuel, qui est donné, permet d'écrire que pour 149 dollars investis, on peut récupérer 1780 dollars sans avoir à parrainer personne, et 150.000 dollars par an si l'on a parrainé ! Le simple fait d'afficher de tels rendements allume immédiatement un signal d'alarme. De plus, les chiffres sur lesquels l'exemple est basé sont irréalistes (cf. point suivant)
5. Le calcul donné en exemple est basé sur 3,4 millions d'exemplaires du produit financé (une montre connectée) vendus dès la première année ! C'est plus qu'optimiste. En outre, alors que c'est bien le coeur du sujet, absolument aucun élément n'est donné pour justifier ce chiffre ahurissant. MultiWin est vendu comme un pur placement financier : danger !
6. La formule de calcul sur la commission liées aux ventes n'est pas indiquée. On sait juste que cela dépend du nombre de filleuls et que ça peut aller de 1780$ en l'absence de parrainage, jusqu'à 150.000$. Le revenu moyen par souscripteur (très surestimé dans leur exemple) est de 4000 dollars par personne. Donc, dans les faits, il y a vraiment très peu de monde qui touchera 150.000, et c'est clairement un système pyramidal (qui peut éventuellement, avec beaucoup d'imagination, être assimilé à de la vente à paliers multiples, légale, à la différence du parrainage, qui est lui une pyramide claire, nette et illégale en France)
7. Le bonus de parrainage est touché indépendamment des ventes, c'est écrit dans les conditions générales. Or, il rémunère à hauteur de 32% le parrain, à hauteur de 8% le parrain du parrain, à 4% le "grand-père" parrain, et à hauteur de 2% "l'arrière grand-père" parrain. J'en conclus donc que sur les 125 ou 250 euros que le souscripteur verse, 46% servent à rémunérer ceux qui sont au-dessus de lui dans la pyramide !
Si l'entreprise financée ne reçoit que la moitié de l'argent versé, l'autre moitié servant à rémunérer le "réseau". Cela revient à dire que le souscripteur paye 46% de commissions (s'il n'y a pas d'autres frais en plus, ce qui est optimiste !). Peut-on encore parler de "crowdfunding" lorsque la moitié de l'argent collecté sert à rémunérer le réseau plutôt qu'à financer le projet ?
8. Le premier projet financé n'en fini pas de prendre du retard et l'on voit poindre les doutes des premiers souscripteurs sur le net.
9. A priori, le nom du promoteur de MultiWin renvoie à des articles sur les chaînes de Ponzi (la possibilité d'une homonymie n'est bien sur pas exclue)
Conclusion :
1. La règlementation française est devenue très stricte en matière de financement participatif, dans le but de protéger les souscripteurs. Est-ce que MultiWin se conforme à cette réglementation ? Il y a fort à parier que non, puisqu'aucune mention en ce sens ne figure sur leur site internet.
2. Le siège de MultiWin est à Londres, dans un centre de domiciliation d'entreprise. Le site internet est hébergé aux Etats-Unis, avec pour seule adresse une boîte postale. La seule adresse française qui figure sur le site, à Sophia Antipolis est également un centre de domiciliation.
3. 46% de l'investissement effectué sert à rémunérer les différents niveaux de parrains ! S'il n'y a pas d'autre commission au passage, cela signifie qu'à peine la moitié des fonds versés va effectivement à l'entreprise dont le projet est soutenu. De plus, si le projet voit le jour, il faudra l'acheter en plus. Les fonds versés ne permettront pas d'avoir un produit en échange, il faudra le payer.
4. La rémunération liée au parrainage est perçue dans tous les cas. il est donc bien plus facile (et certain) de gagner de l'argent en parrainant, plutôt qu'en attendant un éventuel retour sur investissement. C'est la définition exacte du système pyramidal. (Définition sur Wikipédia : "La caractéristique primordiale (d'un système pyramidal) est que le bénéfice d'un membre est fondé principalement sur le recrutement de nouvelles personnes, qui payent pour entrer dans le système ; des ventes réelles peuvent exister et fournir un appoint et, surtout, un camouflage.")
Il ne s'agit pas d'une "vente à paliers multiples", comme certains peuvent le prétendre, puisque la rémunération liée au recrutement de filleuls ne dépend en aucune manière des ventes du produit dans lequel le souscripteur est censé investir.
Comment cela va se terminer selon moi :
Hypothèse 1 : le produit financé ne voit jamais le jour. Ceux qui ont parrainé rentrent dans leurs fonds, voir gagnent pas mal d'argent s'ils sont au sommet de la pyramide. L'immense majorité des souscripteurs, qui constitue la base de la pyramide, a purement et simplement perdu la totalité de son investissement (mais n'ira pas porter plainte pour s'être fait délesté de 125 ou 250 euros, on s'en doute). Probabilité de survenance de cette hypothèse : 95% à 97% selon MultiWin lui-même, qui indique que "uniquement de 3% à 5% des projets lancés sur des plateformes de crowdfunding atteignent leur objectif"
Hypothèse 2 : le produit fini par voir le jour, et se vend mal. Les chiffres faramineux annoncés ne reposent en effet sur aucun élément, et le premier projet financé s'attaque au pire concurrent possible : Apple, sans avoir de réseau de distribution propre ! Les investisseurs doivent acheter le produit en plus de leur souscription initiale. Ils payent donc au total 200 ou 300 euros une montre vendue 100 euros dans le commerce. Probabilité de survenance de cette hypothèse : 2,999% à 4,999%
Hypothèse 3 : le produit voit le jour et connait un succès incroyable (c'est le mot !). 3,4 millions de montres connectées sont vendues dès la première année (pour info, Apple vendrait environ 5000 Apple Watch par jour, soit moins de 2 millions par an, passé l'effet nouveauté du premier mois suivant le lancement). Probabilité de survenance de cette hypothèse : 0,001% en étant très optimiste et en imaginant qu'il soit possible de faire 2 fois mieux qu'Apple.
Je pense que l'on a pas fini de ramasser les pots cassés sur les forums cBanque !
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