Thalès - FR0000121329 HO

Thales, par la voix de son patron, Patrice Caine, a présenté le 26 février des résultats 2018 à faire rêver tout industriel qui se respecte.

Thales a dépassé tous ses objectifs en 2018 avec un bénéfice net en hausse de 44% à 982 millions d'euros et une rentabilité opérationnelle de 10,6%.
Une marge opérationnelle à un niveau encore jamais atteint par le groupe.
Le chiffre d’affaires, qui atteint 15,86 milliards d’euros, est en hausse de 4,1% hors acquisitions.
Le groupe de hautes technologies et de sécurité numérique a désormais un carnet de commandes qui s'étoffe, en progression de 7%, représentant deux années d'activité.
Pour assurer sa croissance, Thales va embaucher en 2019 plus de 5000 personnes dans le monde, dont la moitié en France.

Malgré ces annonces encourageantes, les investisseurs sont déçus.... Ils espéraient plus concernant les perspectives du groupe!
"Les dirigeants de Thales visent pour cette année un profit opérationnel compris entre 1,78 et 1,80 milliard d'euros (hors intégration de Gemalto), contre 1,80 milliard attendu par le consensus," selon UBS.
Même l'annonce de l'augmentation de 18,8% du dividende, à 2,08 euros par action, n'a pas déridé les investisseurs.
Le titre perd plus de 2% sur les 2 dernières séances.

Pourtant, le PER actuel à 18 est inférieur à ce qu'il a été sur les 6 ou 7 dernières années.
Ceci sans avoir pris en compte l'intégration de Gemalto.
Thales estime que l’opération génèrera dès la première année une relution du bénéfice net par action ajusté comprise entre 15% et 20%, avant prise en compte des synergies annuelles, significatives en termes de revenus et évaluées à 100-150 millions d'euros en 2021 en termes de coûts.

Les investisseurs ont oublié Gemalto.
Le titre, au cours actuel, est une opportunité d'achat.

Graphiquement, rien de particulier à noter.
Vu la configuration graphique, le titre pourrait même retourner visiter la base de son canal, si jamais la bourse se mettait à corriger dans les semaines qui viennent.

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AFP , 16/03/2019 12:00:07

Les sociétés françaises Naval Group et ECA Robotics, réunies en consortium, ont remporté un appel d'offres auprès de la Belgique et des Pays-Bas pour leur fournir des navires chasseurs de mines, pour un montant supérieur à 2 milliards d'euros, a appris l'AFP samedi.
© 2019 AFP
 
Environ 85.58% des actions Gemalto ont été apportées à l’Offre de Thales à l’expiration de la période d’acceptation le 28 mars à 17h40 (heure d’Amsterdam).
"Toutes les Conditions Suspensives décrites dans le Document d’Offre sont désormais satisfaites ou ont fait l’objet d’une renonciation.
Thales et Gemalto ont donc le plaisir d’annoncer que Thales déclare l’Offre inconditionnelle.
L’intégration de Gemalto marque le début d’un nouveau chapitre de l’histoire de Thales. Ensemble, Thales et Gemalto auront la capacité de satisfaire les besoins numériques de tous leurs clients, qu’ils soient civils ou militaires, sur tous les segments de marché de Thales, avec un portefeuille unique de technologies de pointe dans les domaines de la sécurité numérique et de l’internet des objets"
, a indiqué Patrice Caine, Président-Directeur Général de Thales.
 
Belle claque aujourd'hui, -4% à l'ouverture et presque -5% à 16h... la baisse du CA du T1 n'a pas l'air de plaire à certains !
 
Belle claque aujourd'hui, -4% à l'ouverture et presque -5% à 16h... la baisse du CA du T1 n'a pas l'air de plaire à certains !

Oui c'est typique de la période actuelle, on est dans un cycle très avancée où les valeurs sont hautes. Les investisseurs se montrent exigeants, dès que ça répond pas aux attentes -> Bing Sanctions !
 
Oui, les attentes sont fortes et ça ne fait pas dans la dentelle quand ça ne suit pas.
Ce sont quand même des résultats décevants, il faut le reconnaître et ce n'est pas l'argument de la base de comparaison avec des chiffres élevés de 2018 qui est une excuse forcément crédible.
" La baisse du chiffre d'affaires s'explique quant à elle par une base de comparaison élevée dans tous les secteurs opérationnels ", a commenté Patrice Caine, le PDG de Thales.
Certes, un gros contrat est venu gonfler les chiffres du T1 2018.

Cependant, secteur par secteur :
1. Le segment aérospatial, (36 % du CA 2018, +1 % sur 2017)
Les revenus de Thales ont notamment connu une baisse dans le secteur Aérospatiale de 6,5% en données organiques
Le groupe table sur un recul de 5% à 10% du chiffre d'affaires de l'activité spatiale commerciale cette année, plusieurs opérateurs de satellite ayant différé leurs décisions d'investissement.

2. Le segment transport terrestre (13 % du CA 2018, +16 % sur 2017)
Le secteur Transports a dégagé une croissance de 1,3% à périmètre et taux de change constants, marquant un ralentissement après une croissance importante de 16% en 2018.

3. Le segment sécurité et défense (51 % du CA, +4 % sur 2017)
Le secteur Défense et Sécurité s'est pour sa part stabilisé, avec une variation organique de 0,2% sur un an. "La dynamique de ce secteur reste très solide et devrait se traduire par une croissance sensible du chiffre d'affaires sur l'ensemble de l'année, en particulier au deuxième semestre", a fait valoir Patrice Caine.

Défense qui doit engranger une hausse des résultats au S2 2019 du fait des dates des contrats signés.
Transports qui s'en sortent plutôt bien compte-tenu d'une base de comparaison très élevée (+16% 2018 sur 2017, et encore +1,3% 2019 sur 2018).
2 axes d'activité qui permettent à Thalès de confirmer ses objectifs financiers pour 2019 et viser une croissance organique du chiffre d'affaires de 3 à 4% , sur environ 16 milliards de prises de commandes, et sur un résultat opérationnel compris entre 1,78 et 1,8 Md€ (+6% à +7%).

Reste le vilain petit canard noir du groupe : L'aérospatial avec un recul attendu compris entre 5 et 10% sur 2018.
Pesant 36% de l'activité du groupe, il y a intérêt à ce que les 2 autres secteurs se comportent comme anticipé.

A noter que ces perspectives n'intègrent pas Gemalto, dont l'acquisition a été récemment finalisée, et qui est consolidé dans les comptes de Thales depuis le 1er avril.
Une réactualisation des objectifs sera faite le 13 juin prochain pour tenir compte de l'acquisition de Gemalto.

Graphiquement parlant, le titre a terminé mardi soir sur un petit support horizontal.
La grande mèche haute montre que la pression est vendeuse.
Consolidation horizontale à suivre, ou retour sur la base du canal haussier?
Probablement que la réunion du 13 juin, et l'avenir envisagé avec Gemalto permettra de dégager une vision d'avenir sur la société... et sur le cours de bourse.

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Bonsoir,

Un dossier sur la cybersécurité a été réalisée par Zonebourse et vient d'être publié.
Quelques jours après l'attaque que vient de subir Eurofins, le sujet a de quoi intéresser quand on sait que toute entreprise peut y être exposée.
46 pages sur le sujet, 7 acteurs impliqués dans la cybersécurité présentés, dont Thales. C'est à télécharger ici
 
Thales, qui a finalisé en avril le rachat de Gemalto, et qui capitalise ce soir 21,9Mds€, va intégrer le CAC 40 à partir du 24 juin.
 
Thales, qui a finalisé en avril le rachat de Gemalto, et qui capitalise ce soir 21,9Mds€, va intégrer le CAC 40 à partir du 24 juin.
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L'entrée de Thalès impliquera une sortie d'une société cotée.
Si ma mémoire est bonne, c'est Atos qui devrait sortir.
Leur capitalisation a fondu depuis qu'ils se sont désengagé de worldline, la filiale monétique.
 
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