Quand la banque perd le droit aux intérêts, mise au point sur la déchéance du prêteur

Cela ne change rien du tout puisque les vices de l’offre s'apprécient au jour de l'émission et que l'acceptation ne les efface pas (sinon il n'y aurait jamais de sanction!).


Si les vices de l'offre sont avérés quelle est la meilleure attitude à adopter ?

Contacter comme j'ai pu lire, un expert financier ou un avocat ?

Contacter la banque pour trouver un compromis ?

Il est évident qu'aujourd'hui je n'ai aucun problème avec la banque et la seule motivation serait financière par la suppression partielle voir totale des intérêts.


Qu'en pensez vous ?
 
Je n'en pense rien à votre place. :ange:

Il n'y a qu'une chose à vous dire: si vous devez agir un jour, il faudra que ce soit dans les limites de la prescription par 5 ans.

Contacter la banque? D'une part cela envenimera inutilement les rapports avec elle, d'autre part elle ne se privera pas volontairement des intérêts, sachant que la décision du juge reste imprévisible.
 
Je n'en pense rien à votre place. :ange:

Il n'y a qu'une chose à vous dire: si vous devez agir un jour, il faudra que ce soit dans les limites de la prescription par 5 ans.

Contacter la banque? D'une part cela envenimera inutilement les rapports avec elle, d'autre part elle ne se privera pas volontairement des intérêts, sachant que la décision du juge reste imprévisible.

Merci.

Dans l'hypothèse ou je voudrais agir, quelle est la marche à suivre ... prendre un avocat ?
 
Cela dépend du type et du montant de la demande.
Mais s'agissant d'une demande de déchéance, le montant probablement en cause imposerait le recours à l'avocat, comme ce serait devant le TGI.
 
Au sujet de la délégation d'assurance de prêt abordé plus haut:

http://www.latribune.fr/vos-finance...nques-ne-jouent-pas-le-jeu-de-la-reforme.html

Banques / Crédit - 01/09/2011 | 14:46 - 818 mots Assurance de prêt immobilier : les banques ne jouent pas le jeu de la réforme

Les banquiers feraient-ils alors de la résistance ? Car l’assurance emprunteur est une manne : elle représente en effet entre 5% et 15% du coût total du crédit selon Meilleurtaux. Du coup, certains banquiers jouent avec les lacunes de la loi pour conserver leur monopole sur ce marché (environ 90% de parts de marché). « Une grande partie des banquiers exploitent les failles et les imprécisions de la loi, d’autant plus qu’ils ont une emprise forte sur le client », considère Pierre Seror, responsable marketing de Macif Mutualité.
En cas de refus d’une délégation, la banque doit le motiver par écrit, mais certains arguments peuvent passer oralement. « La banque peut opposer au client un refus oral ou accepter la délégation d’assurance, mais augmenter le taux global du crédit ou les frais de dossier. Il est difficile de savoir si le banquier a changé ou non son taux au cours du processus, puisque toutes les propositions de taux ne sont pas contractuelles », explique Maxime Chipoy, chargé de mission banque et assurance à l’UFC Que Choisir.
Le flou qui règne sur la notion d’équivalence de garanties est aussi la porte ouverte à tous les « pinaillages » sur la moindre différence entre contrats. Certains s’en défendent : « Une équivalence de garantie s’apprécie en fonction du cas personnel d’un client. Et notre contrat étant l’un des plus couvrants du marché, certains clients ne voient pas l’intérêt de souscrire un contrat chez un assureur extérieur, les écarts de prix n’étant pas significatifs », affirme Véronique Courteaux, directrice assurances de personnes à La Banque Postale. Sans compter les frais de dossier facturés aux clients en cas de demande de délégation. Des frais qui ne sont pas encadrés par la loi...

« En réalité, cette loi n’a pas été faite pour être appliquée. Vous ne pouvez pas demander à un banquier d’aller dire à son client de souscrire ailleurs », remarque Pierre Balsollier, président du cabinet de conseil BAO.
Si les délais nécessaires à la comparaison des offres n’ont pas non plus été pris en compte par le législateur, c’est aussi aux assureurs de s’y adapter.

Tant qu'il n'y aura pas de sanction...
 
Cour de cassation, civile, Chambre civile 1, 22 septembre 2011, 10-16.375, Inédit

http://www.legifrance.gouv.fr/affic...EXT000024589578&fastReqId=448732339&fastPos=1

LA COUR DE CASSATION, PREMIÈRE CHAMBRE CIVILE, a rendu l'arrêt suivant :


Attendu que, selon deux actes du 1er septembre 1996, M. X... a reconnu devoir à la société Appleton Finance Corporation les sommes de 1 900 000 dollars et de 1 000 000 francs reçues à titre de prêt ; qu'en garantie du remboursement de ces prêts, une hypothèque a été inscrite sur des biens immobiliers appartenant à M. X... ; que ces prêts n'ayant pas été remboursés à leur échéance, la société Appleton Finance Corporation a fait délivrer le 22 janvier 2009 à M. X... un commandement aux fins de saisie immobilière ; que soutenant notamment que la société Appleton Finance Corporation ne justifiait pas lui avoir remis les sommes indiquées dans les actes du 1er septembre 1996, qui lui avaient en réalité été prêtées en octobre et novembre 1995 par M. Y..., M. X... a sollicité la nullité de ces actes et, par voie de conséquence, de l'acte d'affectation hypothécaire et du commandement ; que l'arrêt attaqué a rejeté ces prétentions ;

Sur les deux premières branches du moyen unique, tel qu'il est exposé au mémoire en demande et figure en annexe au présent arrêt :

Attendu qu'en ses deux premières branches le moyen n'est pas de nature à permettre l'admission du pourvoi ;

Mais sur la troisième branche :

Vu l'article L. 313-2 du code de la consommation ;

Attendu que pour juger que les prêts litigieux n'étaient pas soumis aux exigences de ce texte, la cour d'appel a retenu que les fonds ayant été prêtés pour financer la remise en état d'un hôtel endommagé par un cyclone, ces prêts, consentis par un commerçant pour les besoins de son activité, avaient un caractère commercial ;

Qu'en statuant ainsi, alors que selon le texte susvisé le taux effectif global doit être mentionné dans tout écrit constatant un contrat de prêt, de sorte que l'acte constatant un prêt à finalité professionnelle est soumis à cette obligation légale, la cour d'appel l'a violé par refus d'application ;

PAR CES MOTIFS :

CASSE ET ANNULE, mais seulement en ce qu'il a fixé la créance de la société Appleton Finance Corporation sur M. X... à la somme de 4 047 198, 13 euros outre les intérêts à échoir postérieurement à la date du commandement, l'arrêt rendu le 15 mars 2010, entre les parties, par la cour d'appel de Basse-Terre ; remet, en conséquence, sur ce point, la cause et les parties dans l'état où elles se trouvaient avant ledit arrêt et, pour être fait droit, les renvoie devant la cour d'appel de Basse-Terre, autrement composée ;

Condamne la société Appleton Finance Corporation aux dépens ;

Vu l'article 700 du code de procédure civile, rejette la demande de la société Appleton Finance Corporation ; la condamne à payer à M. X... la somme de 2 000 euros ;

Dit que sur les diligences du procureur général près la Cour de cassation, le présent arrêt sera transmis pour être transcrit en marge ou à la suite de l'arrêt partiellement cassé ;
 
Je place ici un tableau utile fait essentiellement par Aristide, que je remercie pour ce travail :
 

Pièces jointes

  • Tableau de synthèse.doc
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Bonjour,

Merci Elaphus.

Mais sur la forme, il semble qu'il y ait eu un problème de conversion dans Word ?

Et sur le fond n'est-il pas dommage que les points d'interrogation n'aient pas pu être remplacés par les informations adéquates ?

Cordialement,
 
Je n'ai pas ce problème, ou alors pas qui puisse choquer.
Les "?" méritent de rester en l'état, il n'y a pas de réponse me semble-t-il...:oops:
 
Bonjour,

J'ai reçu mon offre de prêt immobilier. J'ai pu obtenir la délégation d'assurance emprunteur (décès et invalidité).

Dans mon offre, il existe un paragraphe concernant l'assurance externe qui dit que je m'engage à fournir au prêteur les conditions générales et le contrat d'assurance. J'ai déjà fourni tous ces documents lorsque mon dossier de prêt à été déposé auprès de mon conseiller. Cependant l'offre de prêt ne fait aucune référence à ce contrat en particulier : nom de l'assureur et taux assurance emprunteur par ligne de prêt par exemple.

De plus, dans le paragraphe consacré au TEG, il est clairement indiqué que ce dernier inclut le coût de l'assurance obligatoire (je suppose qu'il s'agit de l'assurance emprunteur ?). Or le taux indiqué ne l'inclut pas... Le TEG de mon offre = taux prêt + caution + frais de dossier.

L'offre est-elle valide dans ce cas ? Pourquoi n'ont-ils pas ajouté le coût de l'assurance ? Est-ce normal en cas de délégation ?

Merci d'avance pour vos retours.
 
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