C’est avec un soulagement (relatif !) que je rejoins votre forum et que je me permets de vous envoyer de mail pour vous compter, à mon tour notre histoire… J’ai pris le temps de lire un grand nombre de vos échanges mais je dois reconnaître qu’il est difficile d’assimiler tant d’informations d’une seule traite et je présente mes excuses par avance si certaines de mes questions font doublons avec les vôtres…
Mon ami et moi-même avons contracté, il y a 1 an, un emprunt immobilier (IMMO PLUS) auprès du Crédit Foncier.
C’est après avoir rencontré un grand nombre de conseillers, auprès de divers établissements bancaires, que notre choix s’est porté sur celui-ci. Les conditions d’emprunts nous ont parues intéressantes malgré le caractère révisable du taux.
La conseillère, de bons conseils aux premiers abords, avait su nous rassurer en apportant des réponses (que nous avons cru claires), à chacune de nos questions.
Le taux bien que variable, était (soit disant) capé, ce qui voulait dire, et ce sont ses termes, que même si la conjoncture bancaire n’était pas au beau fixe, notre taux ne dépasserait jamais un certain pourcentage.
Je l’entends encore nous expliquer que, même dans le cas extrême d'une forte augmentation des taux immobiliers, celle ci n’aurait aucun impact sur le montant de notre échéance qui, toujours selon ses dires, ne pourraient jamais être modifié.
En effet, il nous avait été clairement dit que seule la durée du prêt pouvait être allongée, de quelques mois tout au plus…. Mais elle ne s’était pas arrêtée là… Elle nous avait également vendu son contrat en appuyant sur leur service – soit disant unique – de modulation du prêt.
Clairement, elle nous avait expliqué qu’en cas de besoin, nous aurions la possibilité de suspendre le paiement de cet emprunt. Les mensualités dans un tel cas étant reportées en fin de prêt.
En septembre 2007 justement, nous avons reçu notre avis de taxe foncière. Nous nous y attendions bien sûr et avions prévu d’honorer cette créance en suspendant 1 mensualité de notre emprunt immobilier. Et c’est là que le « cauchemar » a commencé….
Après 1 appel téléphonique et 4 relances par mails, une dame du service clients a eu l’extrême gentillesse de me rappeler...
C’est dame, absolument charmante, m’a tout d’abord indiqué que le principe de la modulation n’était pas si simple. Qu’il fallait dans un premier temps avoir anticipé le paiement d’une échéance pour pouvoir en suspendre 1 plus tard… Même si je reconnais une certaine logique à cela, j’ai lourdement insisté sur le fait que ce n'était absolument pas ce qui nous avait été expliqué. C’est d’ailleurs à ce moment là que cette personne m’a avoué que le crédit foncier avait reçu plusieurs plaintes à ce sujet. Elle m’a alors présenté ses plus plates excuses… Mais bien sûr, comme pour vous, l’histoire ne s’est pas arrêtée la…
Début novembre, nous avons « fêté » les 1 an de notre emprunt, et nous avons reçu ce fameux courrier nous indiquant - sans plus d'explications - que compte tenu des conditions du contrat signé, notre échéance mensuelle passerait de 736 euros à 805 euros, notre taux de 3,45% à 6,20% et notre durée de crédit de 30 ans à 35 ans...
J'ai alors repris contact avec le Crédit Foncier et là, dans un jargon incompréhensible, on m'a expliqué ce que cachait réellement les clauses particulières de notre contrat et notamment la clause d'indexation du taux selon l’indice de révision « Euribor 3 mois »...
Deux raisons nous avaient poussés, à l'époque, à opter pour le taux variable : il était plus avantageux que le taux fixe et la seule solution pour des prêts supérieurs à 25 ans.
Nous nous croyions protégés, et les documents remis alliés aux explications données par cette conseillère nous assuraient que les mensualités resteraient constantes et le taux plafonné.
Résultat, notre mensualité a fortement augmentée, la durée a atteint son plafond limite ce qui entraîne une chose effroyable : à partir de novembre notre amortissement devient négatif, plus nous remboursons, et plus nous leur devons : capital restant dû au 1/11/2007 : 149 767 euros / capital restant dû au 1/12/2007 après paiement de 805 euros de mensualité : 149 789 euros.
Nous venons de remettre notre appartement en vente, pour des raisons toutes autres mais nous ne pouvons rester passifs devant cette situation, d'autant plus que, d'après le courrier reçu, le taux et donc la mensualité de notre crédit seront à nouveau révisés au 1er février 2008.
Nous souhaitons donc nous rallier à vous dans cette action contre le Crédit Foncier. En parallèle de ce courriel, nous pensions également nous orienter vers l'AFUB pour porter plainte contre le crédit foncier pour "défaut d'informations et de conseils". Mais l’inscription me parait onéreuse et l’envoi d’un mail spontané semble impossible.
Nous comptons bien sûr sur vos connaissances du dossier pour nous orienter dans nos démarches et nous indiquer notamment si une plainte recommandée doit être transmise par nos soins au Crédit Foncier.
Quelles démarches exactes dois-je entreprendre ?
Je transmets bien sur la copie de ce post à Michèle91...
En espérant votre soutien,
Cloé
Mon ami et moi-même avons contracté, il y a 1 an, un emprunt immobilier (IMMO PLUS) auprès du Crédit Foncier.
C’est après avoir rencontré un grand nombre de conseillers, auprès de divers établissements bancaires, que notre choix s’est porté sur celui-ci. Les conditions d’emprunts nous ont parues intéressantes malgré le caractère révisable du taux.
La conseillère, de bons conseils aux premiers abords, avait su nous rassurer en apportant des réponses (que nous avons cru claires), à chacune de nos questions.
Le taux bien que variable, était (soit disant) capé, ce qui voulait dire, et ce sont ses termes, que même si la conjoncture bancaire n’était pas au beau fixe, notre taux ne dépasserait jamais un certain pourcentage.
Je l’entends encore nous expliquer que, même dans le cas extrême d'une forte augmentation des taux immobiliers, celle ci n’aurait aucun impact sur le montant de notre échéance qui, toujours selon ses dires, ne pourraient jamais être modifié.
En effet, il nous avait été clairement dit que seule la durée du prêt pouvait être allongée, de quelques mois tout au plus…. Mais elle ne s’était pas arrêtée là… Elle nous avait également vendu son contrat en appuyant sur leur service – soit disant unique – de modulation du prêt.
Clairement, elle nous avait expliqué qu’en cas de besoin, nous aurions la possibilité de suspendre le paiement de cet emprunt. Les mensualités dans un tel cas étant reportées en fin de prêt.
En septembre 2007 justement, nous avons reçu notre avis de taxe foncière. Nous nous y attendions bien sûr et avions prévu d’honorer cette créance en suspendant 1 mensualité de notre emprunt immobilier. Et c’est là que le « cauchemar » a commencé….
Après 1 appel téléphonique et 4 relances par mails, une dame du service clients a eu l’extrême gentillesse de me rappeler...
C’est dame, absolument charmante, m’a tout d’abord indiqué que le principe de la modulation n’était pas si simple. Qu’il fallait dans un premier temps avoir anticipé le paiement d’une échéance pour pouvoir en suspendre 1 plus tard… Même si je reconnais une certaine logique à cela, j’ai lourdement insisté sur le fait que ce n'était absolument pas ce qui nous avait été expliqué. C’est d’ailleurs à ce moment là que cette personne m’a avoué que le crédit foncier avait reçu plusieurs plaintes à ce sujet. Elle m’a alors présenté ses plus plates excuses… Mais bien sûr, comme pour vous, l’histoire ne s’est pas arrêtée la…
Début novembre, nous avons « fêté » les 1 an de notre emprunt, et nous avons reçu ce fameux courrier nous indiquant - sans plus d'explications - que compte tenu des conditions du contrat signé, notre échéance mensuelle passerait de 736 euros à 805 euros, notre taux de 3,45% à 6,20% et notre durée de crédit de 30 ans à 35 ans...
J'ai alors repris contact avec le Crédit Foncier et là, dans un jargon incompréhensible, on m'a expliqué ce que cachait réellement les clauses particulières de notre contrat et notamment la clause d'indexation du taux selon l’indice de révision « Euribor 3 mois »...
Deux raisons nous avaient poussés, à l'époque, à opter pour le taux variable : il était plus avantageux que le taux fixe et la seule solution pour des prêts supérieurs à 25 ans.
Nous nous croyions protégés, et les documents remis alliés aux explications données par cette conseillère nous assuraient que les mensualités resteraient constantes et le taux plafonné.
Résultat, notre mensualité a fortement augmentée, la durée a atteint son plafond limite ce qui entraîne une chose effroyable : à partir de novembre notre amortissement devient négatif, plus nous remboursons, et plus nous leur devons : capital restant dû au 1/11/2007 : 149 767 euros / capital restant dû au 1/12/2007 après paiement de 805 euros de mensualité : 149 789 euros.
Nous venons de remettre notre appartement en vente, pour des raisons toutes autres mais nous ne pouvons rester passifs devant cette situation, d'autant plus que, d'après le courrier reçu, le taux et donc la mensualité de notre crédit seront à nouveau révisés au 1er février 2008.
Nous souhaitons donc nous rallier à vous dans cette action contre le Crédit Foncier. En parallèle de ce courriel, nous pensions également nous orienter vers l'AFUB pour porter plainte contre le crédit foncier pour "défaut d'informations et de conseils". Mais l’inscription me parait onéreuse et l’envoi d’un mail spontané semble impossible.
Nous comptons bien sûr sur vos connaissances du dossier pour nous orienter dans nos démarches et nous indiquer notamment si une plainte recommandée doit être transmise par nos soins au Crédit Foncier.
Quelles démarches exactes dois-je entreprendre ?
Je transmets bien sur la copie de ce post à Michèle91...
En espérant votre soutien,
Cloé