Prêt familial : remboursement uniquement à la vente du bien

Ok, le CERFA comporte bien que 10 cases, mais ne sert-il pas QUE de modèle ?
Seriez vous prêt à :
- indiquer une durée de prêt de 40 ans (c'est très long 40 ans, et même un banquier ne le fait pas !)
- pratiquer un collage sur le cadre D de l'imprimé (celui des années qui organisent un remboursement TOTAL de l'emprunt sur les dernières années (cela nous amène après 2050 ??)

Avec l'administration fiscale, je joue toujours le respect de la règle, mais aussi j'évite les situations qui ne respectent pas complètement cette règle ; autant dire qu'avec elle je tente le plus possible de me montrer discret ...

Dans le cas où les parties se mettent d'accord sur un remboursement en 25 ans par exemple, comment font-elles ? N'est-il pas possible d'annexer un autre échéancier au CERFA ?
Je ne sais pas trop ni comment elles font, ni si ces situations sont nombreuses ; perso, j'ai toujours considéré que l'administration admettait comme normale une situation de remboursement de prêt qui puisse s'opérer sur 20 ans (puisque son imprimé le prévoit), mais cela sans les dépasser.

Mais il faudrait aussi poser la question à un centre fiscal, d'une part sur la faisabilité, et éventuellement, vous couvrir en posant une question écrite à l'administration ; si cette dernière vous répond : "c'est possible et vous faites comme-ci ou comme-ça, pourquoi pas !"

C'est pour ça que je pose la question justement, parce que ça me paraît limite...
Par contre, le notaire nous a confirmé que c'était tout à fait possible, et qu'à partir du moment où les modalités de remboursement sont définies clairement, on est dans les clous, quelle que soit la durée consentie pour le prêt... Donc je suis un peu perdu du coup...
Oui, et dans votre cas, c'est bien ce qui pose problème, que sur les 20 premières années il n'y aurait aucun remboursement, faute de capacité financière suffisante ....

Je veux bien votre idée... Faire démarrer le prêt dès le départ, avec des mensualités plus faibles, mais une durée totale identique, afin de ne pas avoir de "franchise" de 20 ans, qui ferait tiquer les impôts ?
Avant de l'exposer en détail, il faudrait connaître quels sont les enjeux, de faibles revenus, une capacité d'endettement très limitée, les limites d'octroi du prêt bancaire visé ??

De toute façon, nul doute que le notaire va devoir connaître l'origine du financement du bien ; alors soit il est composé d'un apport et d'un crédit bancaire, soit le prêt que vous entendez faire au membre de votre famille se trouve révélé, et fera donc probablement partie de l'appréciation de la capacité de remboursement du membre de votre famille que vous souhaitez aider ...

Si c'est ça l'idée, ça créerait d'autre problèmes au niveau du montage du dossier de demande de prêt bancaire (calcul d'un taux d’endettement plus important pour l'emprunteur, et donc risque accru de refus des prêts...)
Actuellement, et si j'ai bien compris, le membre de votre famille a besoin de 50 KE pour boucler son plan de financement ; et ces 50KE ne peuvent que provenir de votre prêt ...
Par contre, son plan de remboursement par rapport à sa capacité de remboursement se trouve limité, ce qui conduit à l'idée d'une longue franchise de remboursement sur 20 ans, durant laquelle il ne pourra pas commencer à vous rembourser ....

Si vous lui prêtiez davantage (disons 70 ou 75KE), il devrait être possible de lui créer une faculté de remboursement équivalente à ce surplus qui puisse apparaître sur le document fiscal, le tout en utilisant éventuellement un durée de franchise limitée (à 5 ans, par exemple), puis à organiser à titre prévisionnel le complet remboursement du prêt sur 20 ans, avec des remboursement annuels par étape progressifs ; cela nous amènerait déjà en 2038 ....

A cette date là, le prêt bancaire visé se trouverait logiquement complètement remboursé, et si d'aventure le prêt familial ne l'était pas, il serait toujours temps de procéder à une nouvelle déclaration de prêt remboursable de façon prévisionnelle sur 20 ans afin de régulariser la situation sur les 20 dernières années ...

Bien entendu, tout cela au taux minima, voire à taux d'intérêt nul !

Qu'en pensez-vous ?
 
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Quel sera l'âge du prêteur dans 40 ans?
Idem pour celui qui va recevoir ....
Sachant tout de même que dans 20 ans, le bien devrait logiquement se trouver libre de cession (selon la garantie prévue en contrepartie de l'octroi du prêt ...)
 
Première chose technique = le décés (invalidité) de l'emprunteur = faire souscrire un contrat avec vous comme bénéficiaire que vous pourrez faire évoluer apres à la baisse sur le capital garanti..
Après de mémoire de banquier, un prêt familiale ne comporte aucune garantie pour vous. votre "emprunteur" peut s'assoir sur le remboursement, et vous êtes parti pour des années de galère pour faire valoir vos droits..; et encore (avec des intérêts à la clé = proffession illégale de banquier et si en plus vous êtes au dessus du taux d'usure ...)
Mais le plus important à savoir (par rapport au durées mentionnées) = donation déguisée pour le fisc en cas de contrôles..;
Bon courage !
 
Bonjour,
une chose serait utile:
connaitre les données financières du dossier des emprunteurs et le projet à financer.
les situations professionnelles et familiales (âges, enfants etc)
peut être y a t il d'autres approches financières à étudier.....

bien cordialement
 
Bonjour,
une chose serait utile:
connaitre les données financières du dossier des emprunteurs et le projet à financer.
les situations professionnelles et familiales (âges, enfants etc)
peut être y-a-t'il d'autres approches financières à étudier.....
bien cordialement
Oui, mais notre questionneur reste plus que discret, sur l'ensemble de ces données ....:cautious:
 
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Bonjour à tous, et merci encore pour vos réponses.
C'est vrai que j'ai réalisé que vous n'aviez pas une des données essentielles, à savoir notre age !
L'emprunteur a 28 ans, et ma compagne et moi (les prêteurs) avons 30 ans (tous sans enfants, en CDI).
Du coup, avec une durée de prêt de 40 ans, (20 ans de "franchise" et démarrage des remboursements les 20 dernières années), nous aurons (j'espère ! ;)) bien le temps d'être effectivement remboursés de la totalité de la somme prêtée ! Le prêt consenti ayant bien une date de fin fixée, avec un échéancier, et des remboursements effectifs (même si à longue échéance), je ne vois vraiment pas comment les impôts pourraient considérer ça comme un don...
De plus, on a posé la question à 2 notaires différents, et à notre banquier, et tout le monde nous a confirmé que c'était tout à fait possible...
 
De plus, on a posé la question à 2 notaires différents, et à notre banquier, et tout le monde nous a confirmé que c'était tout à fait possible...

Bonjour Karasu, oui tout est possible.......

je pense que pour votre tranquillité il n'y a qu'une seule chose à faire: envoyer une demande écrite à votre centre des impôts pour avoir une réponse écrite.
Parce que si un jour vous recevez un courrier des impôt requalifiant votre opération, ce ne sera pas le notaire ou le conseiller bancaire qui seront dans l'embarras.
vous pouvez les interroger par mail ou courrier et vous serez ainsi à l'abri si le feu vert vous est donné.
par contre attention: si entre la question et donc les modalités exposés aux services fiscaux et la réalité du prêt effectivement réalisé il y a des différences, là le risque est grand.

il m'est arrivé plusieurs fois d'interroger les services fiscaux pour des situations précises mais laissant à douter et bien j'ai a chaque fois reçu une réponse détaillée et identifiée.
et croyez moi, je les garde précieusement...

bien cordialement
 
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