Fortuneo Pourquoi Fortuneo est la seule banque en ligne à gagner de l'argent ?

Nico M

Contributeur régulier
Bonjour à tous,

Ma question est simple, il y a toujours plus de banque en ligne et aucune, sauf une, ne gagne de l'argent !!! C'est pas trop l'habitude des banques que de perdre de l'argent....

Fortuneo, dont on lit beaucoup de bien sur ce Forum et sur cBanque en général, est la seule qui en 2016 a gagné un peu d'argent...

Y a t-il une explication ?
 
Bonjour à tous,
Ma question est simple, il y a toujours davantage de banques en ligne et aucune (sauf une), ne gagne de l'argent !!!
Ce n'est pas trop l'habitude des banques que de perdre de l'argent....
C'est exact, mais celles qui gagnent de l'argent, elles ne sont pas simplement en interface avec de la clientèle, mais elles gèrent aussi des capitaux pour leur propre compte, et c'est en fait un modèle économique distinct, pour lequel, elles n'auraient pratiquement pas besoin d'une clientèle, du moins pas une clientèle grand public ...

Fortuneo, dont on lit beaucoup de bien sur ce Forum et sur cBanque en général, est la seule qui en 2016 a avoir gagné un peu d'argent...
Y a t-il une explication ?
Il faut donc considérer que le modèle de la banque sans frais, avec des effectifs très mesurés, n'ont (pour les mieux organisées) que quelques instants à vous consacrer en direct, sont encore à l'état de start-up en développement, un peu comme certaines entreprises de la nouvelle économie de l'an 2000, dont la logique nous prédisait que les entreprises de l'ancienne économie étaient vouées à une proche disparition ....

Il y eut à l'époque beaucoup de créations de ces start-up, mais pour 1.000 créations, combien auront survécu ?

Là, c'est un peu la même chose, mais sous une forme différente, puisque les BEL sont toutes des filiales de groupes bancaires dégageant par ailleurs des résultats confortables ; ces groupes ont donc la faculté de s'entourer de filiales qui réalisent certes des pertes, mais dont le financement se trouve assuré par la maison-mère ....
 
elles sont un peu comme des start-up

le but est de prendre un maximum de part de marché avec une grosse dépense de publicité

exemple plus avant : direct assurance lancé par axa vers 1990 et qui durant des années et des années à perdu des sommes énormes
en effet son budget pub était égal à son chiffre d'affaire
des société comme Cdiscount à perdu de l'argent pendant des années

la rentabilité n'arrive que quand la société est devenue incontournable dans son secteur d'activité, elle peut ensuite réduire ses frais de publicité mais aussi relever ses marges bénéficiares

quand la majorité des clients se seront orientées vers les banques en lignes, les banques qui les possèdent pourront alors fermer leur réseau d'agences ou le réduire de manière importante et réaliser des économies sur la masse salariale et les coûts de ces agences.

on en reparle dans 20 ans
et c'est demain......

bien cordialement
 
OK mais tout ça n'explique pas pourquoi Fortuneo qui partage globalement la même clientèle que les autres banques en ligne, les CSP+ urbains et ultra-connectés, gagne déjà de l'argent ??

Ce serait quoi cette activité annexe ??

Par contre j'ai bien compris que toutes ces banques ne survivent que grâce à "maman" . Mais un bout d'un moment "maman" va les mettre au boulot... Faudra bien qu'elles rapportent et toutes ne vont pas y arriver.....
 
Elles sont un peu comme des start-up
le but est de prendre un maximum de part de marché avec une grosse dépense de publicité
Tout à fait d'accord sur ce statut de start-up ....

La rentabilité n'arrive que quand la société est devenue incontournable dans son secteur d'activité, elle peut ensuite réduire ses frais de publicité mais aussi relever ses marges bénéficiaires
Ce que vous décrivez là, c'est un monopole et c'est en conséquence l'équivalent de la SNCF bancaire, et nous avons actuellement une illustration de ce que cela donne comme résultat à plus long terme ...

Ensuite, notre étape actuelle, c'est l'objectif de constitution d'un oligopole bancaire, à savoir un partage du marché entre plusieurs acteurs majeures ; parmi les actionnaires de ces start-up actuelles, il y aura peu d'élu pour un certain nombre de projets, et à ce stade on raisonne au moins en terme de partage européen, avec la barrière de la langue qui est déjà entré en jeu ....

Quand la majorité des clients se seront orientées vers les banques en lignes, les banques qui les possèdent pourront alors fermer leurs réseaux d'agences ou les réduire de manière importante et réaliser des économies sur la masse salariale et les coûts de ces agences.
Il y a déjà une restructuration des réseaux d'agences, et si vous regardez bien la situation des banques traditionnelles, vous voyez s'y développer les espaces dotés d'automates, avec une réduction drastiques des espaces de bureaux humanisés ; la réduction est donc déjà effective, et j'ai tendance à considérer que les BEL sont une voie de diversification ....

La disparition des agences bancaires, cela prendra du temps, même si les générations du XXIème siècle nous poussent régulièrement, et c'est aussi une question de mutation des processus (pour tous ...)

On en reparle dans 20 ans
et c'est demain......
Bien cordialement
C'est certes demain si l'on considère une horizon de temps qui nous fait remonter au moyen âge .... (revoir les Visiteurs !!)

Maintenant et si l'on considère l'évolution technologique de la seconde moitié du siècle écoulé :
- en 1950, c'était le développement du téléphone (grâce à l'utilisation de l'électricité produite avec des centrales thermiques),
- en 1980, ce fut l'avènement de l'ordinateur, et on parle alors de l'ancêtre (au moins grand-père) de l'appareil avec lequel nous communiquons aujourd'hui ; de façon parallèle, se sera développé le marché des calculettes de poche
- en 1995, ce fut le développement d'Internet, et ensuite de toutes les applications de communication
- et 25 ans plus tard, nos écoliers utilisent toujours de petites calculettes, même si l'ordinateur est entré dans les salles de classe ....

Alors ensuite, il est exact que la technologie avance de plus en plus vite !!
 
OK mais tout ça n'explique pas pourquoi Fortuneo qui partage globalement la même clientèle que les autres banques en ligne, les CSP+ urbains et ultra-connectés, gagne déjà de l'argent ??
Alors primo, tout gestionnaire bancaire aime bien avoir dans sa clientèle un gros poisson (ceux que vous nommez les CSP++ urbains - ou non, mais fortement connectés), et c'est cela qui peut constituer une source de revenus, avec des produits de gamme supérieure ...), mais il y a aussi des CSP moins dotées ....

Gérer les moyens de paiement, c'est une activité qui aura toujours constitué une charge (les chèques, et même la collecte par carte de crédit), et c'est ce type d'activité qui aura été automatisé ....

Ensuite, chaque BEL aura retenu une logique de ciblage de clientèle, en filtrant l'accès par des conditions de revenu ou de capitaux à laisser en dépôt ; certaines indiquent accueillir sans conditions, mais se ravisent parfois (cas de Bourso qui a maintenant un seuil de revenu à 1.000 Euros/mois), ce qui élimine pas mal d'étudiants ....

Et c'est en fonction de ces critères que la clientèle va se caser chez telle ou telle autre BEL, sachant que chez certaines il y a des mécontents qui s'expriment (et très probablement des satisfaits, mais qui restent silencieux ...)

Enfin, il reste le degré de satisfaction que l'on peut avoir, en fonction de l'accueil que l'on reçoit en cas de problématique ou de difficulté ....

La nouvelle interface de Bourso semble poser problème, et pour l'utilisation minimale que j'en faisais, je n'ai pas encore trouvé la façon de refaire ce que je faisais très facilement auparavant ; mais bon, je suis allé ailleurs ....

Ce serait quoi cette activité annexe ??
Par contre j'ai bien compris que toutes ces banques ne survivent que grâce à "maman"
Perso je considère ces BEL comme des laboratoires du futur, lesquels proposent des services automatisés pour la plupart, parfois avec des fonctions bloquantes qui peuvent décourager ....

Mais un bout d'un moment "maman" va les mettre au boulot...
Faudra bien qu'elles rapportent et toutes ne vont pas y arriver.....
Comme vous reprenez un comparatif familial avec une activité professionnelle, on va considérer qu'aujourd'hui, les BEL sont toutes dans le giron familial, avec des parents qui financent les études ...

Ensuite, il y aura des étudiants qui vont choisir l'apprentissage (pour mener une activité commerciale ou arisanale), et d'autres qui deviendront énarques, et d'autres encore qui mèneront une activité de jeune diplômé ....

Il y aura donc compétition entre ces différents parcours, et pour les candidats aux postes les plus attractifs, il y aura bagarre (ou des familles recomposées ...)
 
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Tout à fait d'accord sur ce statut de start-up ....


Ce que vous décrivez là, c'est un monopole et c'est en conséquence l'équivalent de la SNCF bancaire, et nous avons actuellement une illustration de ce que cela donne comme résultat à plus long terme ...

Non, quand je parle d'incontournable c'est dans le sens d'acteur majeur dans la profession, cela ne veut pas dire monopole cela veut dire connu et reconnu et surtout une marque qui est bien ancré dans le cerveau du consommateur

La disparition des agences bancaires, cela prendra du temps,
C'est certes demain si l'on considère une horizon de temps qui nous fait remonter au moyen âge .... (revoir les Visiteurs !!)

je vais vous parler du moyen âge bancaire ...................1988 date à laquelle j'ai démissionné
je travaillais alors dans une grande banque nationale
les agences en zone rurale comptaient à cette époque 8 à 9 personnes, entre guichetiers, démarcheur, directeur d'agence et surtout les administratifs.......


en 2005 j'ai fait le tour des 10 agences de mon ancien secteur et bien sur les 10 agences il restait 40 personnes en tout et pour tout sur 85 en 1988

Maintenant et si l'on considère l'évolution technologique de la seconde moitié du siècle écoulé :
- en 1950, c'était le développement du téléphone (grâce à l'utilisation de l'électricité produite avec des centrales thermiques),
- en 1980, ce fut l'avènement de l'ordinateur, et on parle alors de l'ancêtre (au moins grand-père) de l'appareil avec lequel nous communiquons aujourd'hui ; de façon parallèle, se sera développé le marché des calculettes de poche
- en 1995, ce fut le développement d'Internet, et ensuite de toutes les applications de communication
- et 25 ans plus tard, nos écoliers utilisent toujours de petites calculettes, même si l'ordinateur est entré dans les salles de classe ....

sur le plan du matériel je suis d'accord, moi aussi j'utilise une calculette financière pour faire mes simulations de prêts immobiliers et j'ai toujours ma calculatrice d'il y a 30 ans pour mes additions.
Mais là je parle des salariés, de ces gens qui accueillent et parlent aux clients.
une machine reste une machine, moi qui pratique l'approche globale patrimoniale pour les études de financement je défit quiconque de mettre au point une machine pratiquant l'écoute et l'empathie
pour l'anecdote, j'ai toujours dans mon tiroirs de bureau mes tables financières sur papier, au cas où....


Alors ensuite, il est exact que la technologie avance de plus en plus vite !!
 
et si on projette une diminution d'1/3 des salariés du secteur bancaire c'est en gros 120.000 salariés en moins

même à minima c'est une économie de 6 millards d'euros par an et encore en partant sur une base de 50.000 € de coût moyen par unité ce qui vous l'avouerez n'est pas exagéré loin de là; sachant que les partants seront à des niveaux beaucoup plus élevés
 
Non, quand je parle d'incontournable c'est dans le sens d'acteur majeur dans la profession, cela ne veut pas dire monopole cela veut dire connu et reconnu et surtout une marque qui est bien ancrée dans le cerveau du consommateur
Etre connu est une chose, au moins de façon superficielle, et la pub est faite pour ça !

On notera d’ailleurs actuellement une recrudescence de PUBS pour les ….
BELLES, Belles, belles !

Etre reconnu, c’est tout autre chose ….

Je vais vous parler du moyen âge bancaire ...................1988 date à laquelle j'ai démissionné
je travaillais alors dans une grande banque nationale
les agences en zone rurale comptaient à cette époque 8 à 9 personnes, entre guichetiers, démarcheur, directeur d'agence et surtout les administratifs.......

En 2005 j'ai fait le tour des 10 agences de mon ancien secteur et bien sur les 10 agences il restait 40 personnes en tout et pour tout sur 85 en 1988
Bigre ! 1988, le moyen âge ?
Je croyais qu’il s’agissait de Philippe le Bel et de ses banquiers Lombards et autres Templiers …

Mais il est exact que nous vivons une contraction des effectifs ….

San parler de la dévalorisation de la fonction ….

Qu’en est-il des services ??

Sur le plan du matériel je suis d'accord, moi aussi j'utilise une calculette financière pour faire mes simulations de prêts immobiliers et j'ai toujours ma calculatrice d'il y a 30 ans pour mes additions.
Oui, j’ai aussi un lot de calculettes un peu partout, mais j’ai surtout des applications sous tableur ….

Bien entendu, cela nécessite alors d’utiliser un ordi portable ….

Mais là je parle des salariés, de ces gens qui accueillent et parlent a aux clients.
Une machine reste une machine, moi qui pratique l'approche globale patrimoniale pour les études de financement, je défie quiconque de mettre au point une machine pratiquant l'écoute et l'empathie.
Ceci c’est juste parce qu’entre le domaine de la reconnaissance vocale, de l’intelligence artificielle et de la robotique, il n’y a pas encore eu d’applications combinées diffusées ….

Il y a bien les serveurs vocaux, mais ils une simple fonction d’aiguillage, pas de compréhension d’une situation, et encore moins d’une proposition de solution ….

Et je peux vous assurer qu’en matière d’intelligence artificielle, j’ai servi de cobaye d’évaluation de plusieurs systèmes experts dans le domaine financier ; et c’était au milieu des années 80, cela fait donc un peu plus de 30 ans ....

Pour l'anecdote, j'ai toujours dans mon tiroir de bureau mes tables financières sur papier, au cas où....
Bigre, celles de Pascal Falguières aux Editions Foucher ??
 
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