Plus value court terme et déficit résultat

Merci et bonne route!!!! je reprécise ce que j'ai compris
puisque vous aviez évoqué le sujet qui n'était pas, au surplus l'objet de la question.
mais si ,justement c'est ce que j'ai compris de la question : dans un cadre où les conditions sont réunies pour l'éxonération d'impots de la PVct, quelle est l'assiette de calcul des cotisations sur cette plus value, ?et cette assiette peut elle être baissée d'une manière ou d'une autre: déficit d'exploitation, amortissement écartés,? que sais encore, y a t il un moyen de baisser l'assiette de la plus value pour les cotisations;?

Sur le problème des cotisations Urssaf, il est clair que l'organisme taxe même si les revenus sont exonérés, comme cela peut être le cas pour certaines plus-values , à long terme ou à court terme mais bénéficiant d'une exonération particulière.
sur les pv ct quelle serait à votre avis l'assiette de cotisations dans le cas évoqué: 15 000 de pvct éxonérée et -5000 de résultat de l 'exercice du aux charges ( pas aux amortissements bien sûr)
 
Dernière modification:
Bonsoir moietmoi, Bonsoir Lacarbre,

Rentrés pas trop tard de Paris, je peux, dès à présent, vous fournir les précisions suivantes :

Votre interrogation :
Comment se passe l'éxonération d'imposition de la plus value? Par ailleurs si elle est intégré au résultat fiscal , comment comprendre le document cité du ssi avec la case XF?qi précise justement:

Déclarez dans la rubrique XF , ......... les revenus exonérés fiscalement. Ces revenus exonérés seront réintégrés dans la base de calcul de vos cotisations sociales.........Il s’agit notamment :.......de l'ensemble des plus-values à court terme exonérées (voir références fiscales ci-contre),

Si les plus values (y compris éxonérées fiscalement) sont comprises dans le résultat(année+pvct) déjà soumis à cotisation, alors quel besoin de cette case et ce mode d'emploi?


Tout d’abord, je précise que je n'ai jamais été spécialiste des cotisations sociales des indépendants. J’ai fait de la fiscalité au cours de ma carrière, pas du social, du moins à titre principal.
Comme je l’ai dit, je n’ai pas compris les interrogations de Lacarbre comme vous et je n’ai donc pas examiné la situation sur la base d’une plus-value exonérée. Je rappelle l’exemple de Lacarbre :

« plus value court terme de 15 000 €. Perte de l'année 5000 € (avant réintégration des anciennes dotations). Mes cotisations URSAFF seront elles calculées sur 10000 € (15000-5000) ou le seront elles sur les 15000 € car l'URSAFF considérerait les plus values court termes comme une revenu à part ? »

A la lumière de l'exemple précité, j’ai donc parlé d’une situation avec plus-value à court terme taxable fiscalement.
Vous avez évoqué l’exonération possible des plus-values en vertu de l’article 151 septies du CGI. Il est normal de se poser la question, même si je ne vois pas de demande à ce sujet, il est vrai important, car si l’article 15 septies s’applique en l’espèce, pas besoin de se torturer l’esprit. Dans ce cas, bien sûr, la plus-value est déduite extra-comptablement du résultat comptable pour l’imposition à l’impôt sur le revenu et c’est vrai que, dans cette situation, la plus-value déduite du résultat fiscal doit être, pour le calcul des cotisations sociales des indépendants, déclarée à la rubrique XF au titre des plus-values à court terme exonérées, celles-ci incluant notamment les plus-values de l’article 151 septies du CGI. En d’autres termes, les plus-values à court terme exonérées fiscalement sont toujours soumises à cotisations sociales.

Plusieurs problèmes restent, à mon avis, à résoudre, étant précisé que Lacarbre a un expert-comptable qui connait donc le dossier et son historique et qui a, bien évidemment, la compétence pour répondre à toutes les questions. Notre rôle se borne donc à fournir des compléments d'information et(ou) des propositions de questions pour l'expert-comptable :

1 ) La plus-value éventuelle pourrait-elle être exonérée sur la base de l’article 151 septies du CGI ?
Nous n’avons pas les éléments pour répondre, me semble-t-il. CA et durée d’activité inconnus.
2 ) Reste le traitement des amortissements dont la déduction a été reportée. Comme je l’ai dit hier soir à 23h12 : « S’il vous reste un stock d’amortissements, différés en application de l’article 39C du CGI, rien ne s’oppose, à mon avis, à la déduction des amortissements afférents à l’immeuble vendu qui avaient été réintégrés extra-comptablement au cours des années antérieures. La fraction d'amortissement régulièrement comptabilisée dont la déduction a été écartée majore la valeur nette comptable prise en compte pour le calcul de la plus ou moins-value de cession. Cette déduction pourra s’opérer sur la plus-value de cession à court-terme, dans la mesure où elle est intégrée au résultat imposable soumis au barème progressif de l’impôt sur le revenu. » Cette solution devrait être applicable dans l’hypothèse d’une plus-value exonérée qui pourrait, ainsi, être totalement ou partiellement annulée, pour le calcul des cotisations sociales.
Ce traitement devra toutefois être soumis à l’expert-comptable.

Bonne fin de soirée à tous
 
......
Cette solution devrait être applicable dans l’hypothèse d’une plus-value exonérée qui pourrait, ainsi, être totalement ou partiellement annulée, pour le calcul des cotisations sociales.
Ce traitement devra toutefois être soumis à l’expert-comptable.

Bonne fin de soirée à tous
Très belle réponse, particulièrement bien argumentée ; cela me ramène quelques années en arrière !! ;)
 
Très belle réponse, particulièrement bien argumentée ; cela me ramène quelques années en arrière !! ;)

Merci Paal pour votre encouragement. On fait ce qu'on peut.
Je suis fan de vos interventions et de vos connaissances.
Bonne fin de soirée
 
Merci Paal pour votre encouragement. On fait ce qu'on peut.
Mais vous faites cela très bien ....

Je suis fan de vos interventions et de vos connaissances.
Bonne fin de soirée
Oh, là !
Tant que ça ??

Il est exact que mon parcours pro m'aura conduit à me confronter à des situations assez diverses (sortant parfois des chemins habituels) indépendamment de ma curiosité personnelle pour certains domaines ....
 
Bonjour ,une vraie réponse documentée qui ne permet pas trancher sur tous les aspects ainsi que vous le dites:
Plusieurs problèmes restent, à mon avis, à résoudre

car effectivement
En d’autres termes, les plus-values à court terme exonérées fiscalement sont toujours soumises à cotisations sociales.
et
Cette solution devrait être applicable dans l’hypothèse d’une plus-value exonérée qui pourrait, ainsi, être totalement ou partiellement annulée, pour le calcul des cotisations sociales.
Donc, dans le cas d'une PV CT exonérée de 15 000 euros , d'un résultat de l'exercice avant intégration de -5000 et d'amortissements liés à ce bien dont la déduction a été écarté de 3000 euros, quelle serait l'assiette des prélèvements sociaux? pour ma part, je suis incapable de le dire; mais vu les données recueilllies par les organismes sociaux sur les formulaires, il m'apparaît impossible de leur indiquer un calcul tenant compte des tous ces éléments dans les cases pré définies;
 
Comme je crois l'avoir dit, les amortissements dont la déduction a été reportée impactent la plus-value de cession et la réduise, quelle puisse être exonérée ou pas
 
Comme je crois l'avoir dit, les amortissements dont la déduction a été reportée impactent la plus-value de cession et la réduise, quelle puisse être exonérée ou pas

Pour le calcul des cotisations sociales, dans la mesure où la plus value nette, amortissements différés pris en compte, est exonérée, je ne pense pas que l'on puisse réduire la base en déduisant l'éventuel déficit de l'exercice.
 
Comme je crois l'avoir dit, les amortissements dont la déduction a été reportée impactent la plus-value de cession et la réduise, quelle puisse être exonérée ou pas

Bonjour,
une analyse intéressante de la part d'un des avocats fiscaliste de référence en lmp/lmnp(et pas que), qui corrobore ceci, tout en donnant un jour particulier sur la distinction long terme vs court terme, où cette analyse se fait après la réintégration de l'amortissement écarté,
http://paulduvaux.com/item/473-loca...on-deductible-art-39-c?print=1&tmpl=component

Mais, dans cet exemple, il faut majorer la valeur nette comptable de l'amortissement reporté. En pratique, cela revient à déduire cet amortissement du calcul de la plus-value et donc à réduire la plus-value imposable du montant de l'amortissement reporté. .................
La question se pose alors de savoir comment taxer ce montant : s'agit-il d'une plus-value à long terme ou d'une plus-value à court terme ?
......................

Selon moi, il faut appliquer le texte qui indique que la valeur nette comptable doit être réduite de l'amortissement mis en report. Dans ces conditions, la plus-value est à long terme à hauteur de la différence entre le prix de vente et la valeur brute, le solde étant à court terme à hauteur des amortissements effectivement déduits. Dans l'exemple, l'intégralité de la plus-value est à long terme puisqu'aucun amortissement n'a été déduit.
 
Bonjour,
une analyse intéressante de la part d'un des avocats fiscaliste de référence en lmp/lmnp(et pas que), qui corrobore ceci, tout en donnant un jour particulier sur la distinction long terme vs court terme, où cette analyse se fait après la réintégration de l'amortissement écarté,
http://paulduvaux.com/item/473-loca...on-deductible-art-39-c?print=1&tmpl=component

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Selon moi, il faut appliquer le texte qui indique que la valeur nette comptable doit être réduite de l'amortissement mis en report. Dans ces conditions, la plus-value est à long terme à hauteur de la différence entre le prix de vente et la valeur brute (coût d'achat à l'entrée de l'immobilisation dans le patrimoine de l'entreprise) , le solde étant à court terme à hauteur des amortissements effectivement pratiqués et déduits. Dans l'exemple, l'intégralité de la plus-value est à long terme puisqu'aucun amortissement n'a été déduit.
C'est ce que l'on m'aura enseigné lors de la partie comptable et fiscale de mes études, et ce que j'ai vu pratiquer dans les entreprises où j'ai exercé, ainsi que lors des contrôles fiscaux que j'ai eu l'occasion de voir ....

Je constate donc que cette règle se trouve toujours en vigueur .....
 
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