PERP pour une défiscalisation ?

Et voilà, vous me l'avez encore tout énervé... :biggrin:
J'ai comme l'impression qu'il n'a pas trop besoin de nous pour cela ...

Je lui dirai simplement qu'il n'y a pas lieu à s'énerver, mais de prendre une décision qui soit de nature pragmatique, en fonction des circonstances :
- verser des cotisations lorsque l'intérêt fiscal est présent, et s'il ne l'est pas, réviser sa position
- minorer cette cotisation lorsque l'intérêt fiscal diminue, et pour moi, ne pas en bénéficier une année, et n'en bénéficier que de la moitié l'année suivante (en souhaitant que le processus de moyenne ne perdure pas ...), c'est ne pas respecter l'esprit de l'avantage fiscal octroyé au produit ...

Sachant cela, et compte tenu de la composition de notre assemblée qui aura de toute façon le dernier mot, à chacun de se positionner en fonction de sa situation personnelle ...

Ce n'est pas tout à fait la même chose pour quelqu'un qui aura débuté un PERP à minima voici 2 ou 3 ans (et disposant encore d'une bonne dizaine d'années avant la retraite), comparé à un contribuable qui prendra sa retraite dans les tous prochains trimestres ...
 
Je lui dirai simplement qu'il n'y a pas lieu à s'énerver,

comment le pourrais je puisque je n'ai pas de PERP et n'avais pas l'intention d'en avoir un pour l'instant .

Mais je peux imaginer le courroux de ceux qui en ont un et une stratégie bien réfléchie pour l'avenir immédiat .

concernant ma Madelin , bien entendu , je vais adapter ma stratégie aux circonstances . Le souci est quand même le gros manque de visibilité induit pas ces atermoiements autour du prélèvement à la source qui dure depuis plus de 2ans maintenant .
 
De toutes façons, cette année de transition si elle a bien lieu, sera toujours source de problèmes d'ajustement sur plein de points.

Je ne crois pas qu'il y ait de solution idéale pour les PERP, mais au moins, les députés LREM réfléchissent à quelque chose tandis que le précédent gouvernement en la personne de Christian Eckert avait dit "eh bien tant pis, les épargnants perdront une année de cotisations s'ils ne veulent pas verser". Ca c'est de la réponse intelligente...;);)

Pour ma part, je vais faire en sorte de verser sur mon PERP en 2018 pour effacer les revenus exceptionnels que je vais toucher. Pour l'instant, je n'ai pas encore réfléchi aux moyennes du quart de la moitié des versements 2018+2019 ... potentiellement déductibles.

Mais quoiqu'il en soit, il me reste des plafonds non utilisés de 2015 et 2016, donc je vais verser d'ici la fin du mois les sommes pour consommer entièrement ces plafonds, car de ceci nous sommes sûrs : ces plafonds auront disparu en 2019.
 
Mais quoiqu'il en soit, il me reste des plafonds non utilisés de 2015 et 2016, donc je vais verser d'ici la fin du mois les sommes pour consommer entièrement ces plafonds, car de ceci nous sommes sûrs : ces plafonds auront disparu en 2019.
Quels sont donc les éléments qui vous font affirmer qu'à partir de 2019, il n'y aura plus de plafond sur les déductions admises octroyant réduction d'imposition ?
 
Quels sont donc les éléments qui vous font affirmer qu'à partir de 2019, il n'y aura plus de plafond sur les déductions admises octroyant réduction d'imposition ?

Ce n'est pas ce que j'ai écrit.

"Les cotisations versées au titre d’une année N sont déductibles à hauteur d’un plafond total composé :
- d’un plafond annuel applicable aux cotisations de l’année N ;
- du reliquat des plafonds annuels non utilisés des 3 années précédentes"


Autrement dit :
- sur l'avis d'IR des revenus 2017, le plafond 2014 aura disparu (avis reçu en 2018)
- sur l'avis d'IR des revenus 2018, le plafond 2015 aura disparu (avis reçu en 2019)
- sur l'avis d'IR des revenus 2019, le plafond 2016 aura disparu (avis reçu en 2020).

Comme on ne sait pas trop à quelle sauce on va être mangé sur les 2 années à venir, autant consommer tous les plafonds disponibles tant qu'on sait ce qui va se passer. Il sera bien temps d'aviser en 2020 pour voir comment seront repris les plafonds des 3 années antérieures.
 
Retour
Haut