Linxea met en garde les assureurs sur l’annonce de la mort du fonds euros

Blister

Contributeur régulier
Reçu ce jour de la part de Linxea:

« Voilà que certains assureurs sont venus prédire au début de l’automne la mort du fonds en euros. Allant même à annoncer un écroulement des rendements pour cette année.

Cette charge agressive est une posture. Car rassurons-nous le fonds en euros est bien vivant, c’est toujours la pierre angulaire de l’assurance vie. Preuve en est, les épargnants sont au rendez-vous, fidèles à un placement combinant liquidité, garantie et rentabilité avec un certain brio.

Mais ils sont lucides, sachant bien que la réduction des rendements est logique et qu’elle va se poursuivre. Ce n’est pas nouveau, les taux obligataires baissent depuis plus de quinze ans, les fonds en euros aussi. Faut-il rappeler que le rendement moyen était de 4% en 2008 contre 1,80% l’an dernier ?

Bien sûr, les conditions de marché sont aujourd’hui inédites, avec des taux obligataires négatifs sur certains titres d’État. Pour autant, le fonds en euros peut continuer à jouer son rôle d’amortisseur. Il le doit aussi, tant sa pérennité est un préalable pour envisager une diversification de son capital sur d’autres supports. Cette pédagogie est du ressort des courtiers, de la responsabilité de LINXEA.

Mais que les épargnants se rassurent, ils pourront toujours s’appuyer sur le fonds en euros en 2020. Alors, le regard droit, fixe, on rappellera aux compagnies va-t-en-guerre que d’autres ont su gérer le virage des fonds en euros avec efficacité, sans écraser les taux servis. Que les marchés financiers sur lesquels ils investissent ne se limitent pas aux obligations d’État. Que les réserves accumulées depuis près de dix ans pèsent aujourd’hui 4,30% de rendement, de quoi faire face (1) .

Surtout, que les épargnants sont libres. Nuire au fonds en euros, c’est scier non pas la branche mais le tronc de l’assurance vie. La donne est donc simple. L’épargnant attend du calme et de la pédagogie. L’épargne des Français impose beaucoup de précaution et de responsabilité de la part des assureurs. Invitons ces derniers à relire Churchill pour qui « la responsabilité est le prix à payer du succès ». Avec 1 765 milliards d’euros sous gestion (2), l’assurance vie est un joyau unique, le poumon de l’épargne en France.

A chacun de l’assumer.

(1) Source ACPR, taux à fin 2018.
(2) Souce FFA, fin août 2018. »
 
J'en ai lu un autre, d'un autre courtier, qui est dans la même tonalité.
Marrant, quand même, de voir comment les courtiers gonflent à toute vitesse la bouée de sauvetage depuis l'annonce de certains assureurs. A mon avis, ils doivent être quelques uns à commencer à se faire des cheveux blancs.
 
J'en ai lu un autre, d'un autre courtier, qui est dans la même tonalité.
Marrant, quand même, de voir comment les courtiers gonflent à toute vitesse la bouée de sauvetage depuis l'annonce de certains assureurs.
De fait, c'est surtout Generali qui aura voulu faire un scoop avant l'heure, puisque les assureurs auront globalement décidé de se coordonner pour prendre une décision à la mi-octobre (comme mentionne par le patron de Suravenir) ...
Et dans ce genre de manip, il y a souvent un vilain petit canard ….. :cool:

A mon avis, ils doivent être quelques uns à commencer à se faire des cheveux blancs.
Ne dit-on pas que les cheveux blancs, c'est le signe de la maturité ?? ;)
 
J'en ai lu un autre, d'un autre courtier, qui est dans la même tonalité.
Marrant, quand même, de voir comment les courtiers gonflent à toute vitesse la bouée de sauvetage depuis l'annonce de certains assureurs. A mon avis, ils doivent être quelques uns à commencer à se faire des cheveux blancs.

Il est vrai que beaucoup d'assureurs ont d'autres activités (assurances de biens, etc) ou font partie de grands groupes qui leur permettent de pouvoir supporter une baisse d'activité et/ou de revenus sur la filière assurance-vie.
Pour les courtiers c'est + compliqué car certaines boutiques n'ont que cette activité et sont très dépendantes de la collecte en AV.
 
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