flo1810
Contributeur
Bonjour tout le monde,
Legrand n'avait pas encore de file sur le forum, alors c'était l'occasion pour moi de la créer (surtout par cette Toussaint grise et ennuyeuse). Legrand gagne son argent dans le secteur des composants et équipements électriques. On est certainement nombreux à connaître cette entreprise pour ses interrupteurs estampillés qu'on utilise pour allumer ou éteindre la lumière, mais Legrand ne fait pas que ça !
En effet, en dehors des interrupteurs et des multiprises, Legrand investit pleinement les smart grids, avec des appareils électriques dits "intelligents" (dont le développement va s'amplifier, par exemple en France à l'aide du compteur Linky). Actuellement, il est déjà commun de posséder un thermostat électrique (qui peut, par exemple, couper temporairement et alternativement un de vos radiateurs électriques pour permettre de ne pas faire sauter le compteur si vous avez l'habitude de laver votre linge pendant que la dinde cuit dans le four, la hotte réglée à fond au-dessus des châtaignes qui rissolent sur l'induction, alors que l'ordinateur, la box Wifi et la télévision sont allumés, et que quelqu'un passe l'aspirateur dans sa chambre en même temps ).
À l'avenir, certains spécialistes prédisent une plus grande utilisation de ces appareils "intelligents" pour permettre l'effacement de pointe de consommation électrique (par exemple, en France, le soir vers 19h en février), et donc une meilleure utilisation du réseau électrique actuel. Aussi, Legrand investit dans les unités de distribution d'alimentation pour les data centers, gros consommateurs d'électricité.
C'est notamment pour ce genre de produits que Legrand est considérée comme une entreprise éco-responsable, et importante pour l'accomplissement des engagements en terme d'effet de serre dans les années qui viennent. À ce titre, elle a été une des premières entreprises du Cac40 approuvée par l’initiative Science Based Targets. [Cette phrase a été quasiment directement copiée-collée d'un communiqué de propagande de l'entreprise. ]
Graphiquement, depuis 2006 (UT mensuelle), ça envoie du pâté.
Après la crise de 2008/2009, où le cours est passé d'environ 28 € à 10 €, le titre s'inscrit dans un canal haussier (pointillés gras), dans lequel j'ai tracé un canal plus étroit duquel les cours sortent rarement (2011/2012, 2015, 2016 et actuellement).
Sur 2 ans, en UT jour, ça donne ça :
Sortie par le bas du canal resserré le 10 octobre dernier ; entre novembre 2017 et septembre 2018, le cours a navigué entre 61,40 € et 67,40 €. Dernièrement, le bas du canal, à environ 55 €, a joué son rôle. Le RSI laisse espérer qu'une réintégration du canal resserré puisse se faire à court terme (peut-être avec les résultats du T3 la semaine prochaine, qui sait ?) ; bon, ok, le RSI stochastique n'a pas l'air d'accord.
Sur le plan du rendement, certains parleront d'aristocrate du dividende. Il est en hausse continue depuis 2006 (41 centimes en 2006, jusqu'à 1,26 € en juin dernier), et n'a stagné qu'en 2009 et 2010 (augmentation stricte sinon). Il est attendu à 1,35 € l'année qui vient (rendement de 2,4% au cours actuel).
Par peur de louper le train en marche, je suis rentré à 61,90 €, mais j'aurais mieux fait d'attendre un peu... Tant pis, je garde mes actions pour le moment.
Legrand n'avait pas encore de file sur le forum, alors c'était l'occasion pour moi de la créer (surtout par cette Toussaint grise et ennuyeuse). Legrand gagne son argent dans le secteur des composants et équipements électriques. On est certainement nombreux à connaître cette entreprise pour ses interrupteurs estampillés qu'on utilise pour allumer ou éteindre la lumière, mais Legrand ne fait pas que ça !
En effet, en dehors des interrupteurs et des multiprises, Legrand investit pleinement les smart grids, avec des appareils électriques dits "intelligents" (dont le développement va s'amplifier, par exemple en France à l'aide du compteur Linky). Actuellement, il est déjà commun de posséder un thermostat électrique (qui peut, par exemple, couper temporairement et alternativement un de vos radiateurs électriques pour permettre de ne pas faire sauter le compteur si vous avez l'habitude de laver votre linge pendant que la dinde cuit dans le four, la hotte réglée à fond au-dessus des châtaignes qui rissolent sur l'induction, alors que l'ordinateur, la box Wifi et la télévision sont allumés, et que quelqu'un passe l'aspirateur dans sa chambre en même temps ).
À l'avenir, certains spécialistes prédisent une plus grande utilisation de ces appareils "intelligents" pour permettre l'effacement de pointe de consommation électrique (par exemple, en France, le soir vers 19h en février), et donc une meilleure utilisation du réseau électrique actuel. Aussi, Legrand investit dans les unités de distribution d'alimentation pour les data centers, gros consommateurs d'électricité.
C'est notamment pour ce genre de produits que Legrand est considérée comme une entreprise éco-responsable, et importante pour l'accomplissement des engagements en terme d'effet de serre dans les années qui viennent. À ce titre, elle a été une des premières entreprises du Cac40 approuvée par l’initiative Science Based Targets. [Cette phrase a été quasiment directement copiée-collée d'un communiqué de propagande de l'entreprise. ]
- Numéro 1 mondial de l'électricité basse tension (résidentiel + petites entreprises) ;
- Répartition du CA : Amérique du Nord et centrale 29%, Europe 44% (dont France 17% et Italie 10%) ; Immobilier résidentiel 43%, non-résidentiel 50%, industrie 7% ;
- Investissements dans le smart grid et la domotique ;
- Hausse du bénéfice par action au rythme de 8%/an sur la période 2006-2017 ;
- Le PER est à 19 environ (attention, Legrand est plus chère que son concurrent Schneider qui a un PER à 13,5) ;
- L'entreprise n'a pas de mal à s'endetter (émission d'obligations en mars dernier au taux de 1%/an sur 8 ans pour 400 M€, après 1,4 Mrds€ empruntés en 2017) et est dans une politique d'allongement de la maturité de sa dette ;
- Endettement net total du groupe au 31/12/17 : 2,12 Mrds€ ;
- EBITDA 2017 : 1,24 Mrds€ (ratio dette/EBITDA : 1,71, ce qui est bon), en hausse de près de 12% sur un an ;
- L'endettement net a fortement augmenté en 2017 (+132% sur un an, passé de 0,95 à 2,12 Mrds€).
Graphiquement, depuis 2006 (UT mensuelle), ça envoie du pâté.
Après la crise de 2008/2009, où le cours est passé d'environ 28 € à 10 €, le titre s'inscrit dans un canal haussier (pointillés gras), dans lequel j'ai tracé un canal plus étroit duquel les cours sortent rarement (2011/2012, 2015, 2016 et actuellement).
Sur 2 ans, en UT jour, ça donne ça :
Sortie par le bas du canal resserré le 10 octobre dernier ; entre novembre 2017 et septembre 2018, le cours a navigué entre 61,40 € et 67,40 €. Dernièrement, le bas du canal, à environ 55 €, a joué son rôle. Le RSI laisse espérer qu'une réintégration du canal resserré puisse se faire à court terme (peut-être avec les résultats du T3 la semaine prochaine, qui sait ?) ; bon, ok, le RSI stochastique n'a pas l'air d'accord.
Sur le plan du rendement, certains parleront d'aristocrate du dividende. Il est en hausse continue depuis 2006 (41 centimes en 2006, jusqu'à 1,26 € en juin dernier), et n'a stagné qu'en 2009 et 2010 (augmentation stricte sinon). Il est attendu à 1,35 € l'année qui vient (rendement de 2,4% au cours actuel).
Par peur de louper le train en marche, je suis rentré à 61,90 €, mais j'aurais mieux fait d'attendre un peu... Tant pis, je garde mes actions pour le moment.