Le risque du recours au courtier

Bonjour,

la situation est bloquée car les acheteurs n’ont aucun justificatif de refus d’une banque mais seulement un courrier d’un courtier, sans signature ni cachet, annonçant qu’il ne financerait pas l’achat.

Le premier message d'Elaphus doit vous être utile. Vous êtes dans une situation favorable. Reste à savoir si vos acquéreurs ont la trésorerie pour honorer rapidement cette clause pénale.

Les acheteurs nous disent qu’étant passés par un courtier, ils ont tout délégué à celui-ci, n’ont effectué personnellement aucune démarche auprès de banque et qu’ils n’ont donc aucune responsabilité.
Ils n'auront qu'à l'expliquer au juge !

le notaire, bien que reconnaissant la non validité des documents, nous invite à signer un protocole nous proposant d’accepter comme valable le courrier du courtier
Est ce votre notaire ou celui des acquéreurs ? Cette recommandation me laisse à penser qu'il s'agit du notaire des acquéreurs et que son intérêt est contraire au votre. Il est quand même surprenant qu'un notaire vous demande de vous désister en reconnaissant qu'il vous présente un faux !

Quel intérêt auriez vous à signer ?
Vous auriez peut-être avantage à interroger par écrit le courtier pour avoir sa confirmation

Une transaction est faite de concessions réciproques, alors que vous donne l'acheteur si vous acceptez la lettre du courtier. La clause pénale est de 10 % l'acheteur vous propose 0 % . A ce stade il n'y a pas de concessions de sa part. Il est nécessaire qu'il fasse un effort.

Cdlt
 
D’autre part le notaire, bien que reconnaissant la non validité des documents, nous invite à signer un protocole nous proposant d’accepter comme valable le courrier du courtier afin de constater la caducité en vue de pouvoir rendre la provision aux acheteurs et ne pas avoir à appliquer la clause pénale qui a été fixée à 10% du prix de vente et qui est normalement applicable au cas où les obligations du vendeurs n’ont pas été réalisées.
J’aimerais avoir votre avis sur ce genre de problème et savoir si cette pratique était courante.

De toute évidence les acheteurs ne sont pas en mesure de financer ce bien, même s'ils n'ont pas LE document officiel qui le prouve (un refus de prêt en bonne et due forme).
A votre place, je serais pragmatique et je ferais ce que le notaire recommande pour pouvoir remettre au plus vite mon bien en vente.
 
Pourquoi ne pas chercher à transiger sur une somme intermédiaire (entre 10 et... 0 % !) ?
Comme dit Vivien ici les ex-acheteurs ne font pas d'effort.
 
Bonjour
Personnellement j'ai un mauvais souvenir du courtier chez lequel j'avais effectué mon stage de master
C'était il y a longtemps en 2005 . Il passait toujours par la même banque en l'occurrence celle qui lui assurait la meilleure commission et il ne s'embêtait pas du tout à faire des analyses des taux par profil. Les clients, naifs et incrédules, pensaient faire une affaire en passant par lui car il leur disait qu'il avait négocié le meilleur taux. Du coup ses clients lui faisaient confiance et n'allaient pas eux-mêmes démarcher des banques. Je viens de signer mon compromis de vente et j'ai décidé moi-même de contacter les banques. Je pars du principe en matière de courtage immobilier qu'on n'est malheureusement meilleur servi que par soi-même. J'ai demandé l'avis de mes collègues de travail qui ont acheté il y a pas longtemps et qui ont fait appel en parallèle à un courtier et au final ils ont trouvé mieux en démarchant eux même les banques. Si ces courtiers étaient si efficaces pourquoi ont-ils finalement moins réussi que leurs propres clients? Comment des clients, simples amateurs, peuvent faire mieux que de soi disant professionnels du secteur? J'ai du mal à évaluer la proportion de véreux dans ce métier mais j'ai l'impression qu'elle s'accroit au fur et à mesure que les années passent.
 
Bonjour
Personnellement j'ai un mauvais souvenir du courtier chez lequel j'avais effectué mon stage de master
C'était il y a longtemps en 2005 . Il passait toujours par la même banque en l'occurrence celle qui lui assurait la meilleure commission et il ne s'embêtait pas du tout à faire des analyses des taux par profil. Les clients, naifs et incrédules, pensaient faire une affaire en passant par lui car il leur disait qu'il avait négocié le meilleur taux. Du coup ses clients lui faisaient confiance et n'allaient pas eux-mêmes démarcher des banques. Je viens de signer mon compromis de vente et j'ai décidé moi-même de contacter les banques. Je pars du principe en matière de courtage immobilier qu'on n'est malheureusement meilleur servi que par soi-même. J'ai demandé l'avis de mes collègues de travail qui ont acheté il y a pas longtemps et qui ont fait appel en parallèle à un courtier et au final ils ont trouvé mieux en démarchant eux même les banques. Si ces courtiers étaient si efficaces pourquoi ont-ils finalement moins réussi que leurs propres clients? Comment des clients, simples amateurs, peuvent faire mieux que de soi disant professionnels du secteur? J'ai du mal à évaluer la proportion de véreux dans ce métier mais j'ai l'impression qu'elle s'accroit au fur et à mesure que les années passent.
Tiens c'est intéressant comme témoignage.
Lors de mon premier achat j'ai fait appel à un courtier et j'ai consulté 2 banques. J'ai effectivement fait mieux que le courtier.
Aujourd'hui j'envisage un second achat.
Je n'arrive pas à avoir un prêt relai intéressant et je n'arrive pas à aussi facilement faire entendre raison les banques sur l'assurance (j'ai vieillit depuis). Du coup je me pose de nouveau la question du courtier.
J'ai clairement des arguments mais je n'arrive pas et je n'ai pas le temps (grosse activité professionnelle) des les valoriser.
 
Bonjour
Personnellement j'ai un mauvais souvenir du courtier chez lequel j'avais effectué mon stage de master
C'était il y a longtemps en 2005 . Il passait toujours par la même banque en l'occurrence celle qui lui assurait la meilleure commission et il ne s'embêtait pas du tout à faire des analyses des taux par profil. Les clients, naifs et incrédules, pensaient faire une affaire en passant par lui car il leur disait qu'il avait négocié le meilleur taux. Du coup ses clients lui faisaient confiance et n'allaient pas eux-mêmes démarcher des banques. Je viens de signer mon compromis de vente et j'ai décidé moi-même de contacter les banques. Je pars du principe en matière de courtage immobilier qu'on n'est malheureusement meilleur servi que par soi-même. J'ai demandé l'avis de mes collègues de travail qui ont acheté il y a pas longtemps et qui ont fait appel en parallèle à un courtier et au final ils ont trouvé mieux en démarchant eux même les banques. Si ces courtiers étaient si efficaces pourquoi ont-ils finalement moins réussi que leurs propres clients? Comment des clients, simples amateurs, peuvent faire mieux que de soi disant professionnels du secteur? J'ai du mal à évaluer la proportion de véreux dans ce métier mais j'ai l'impression qu'elle s'accroit au fur et à mesure que les années passent.
Bonjour,

Étant fonctionnaire, je suis allé voir le csf, association qui a bonne réputation pour m'accompagner du côté du montage financier.

Ce qui me rassure dans leur manière de fonctionner c'est la pre étude de la solvabilité du projet et aussi l'analyse de mon profil.

J'aime bien leur certificat de visa acquéreur qui est un gage de sérieux quand on visite un bien qui nous plaît et qu'on veux montrer pâte blanche quand une offre d'achat est faite.

Quand a capfi pour l'instant je n'ai été qu'au stade de la pré étude gratuite. A vraie dire dans mon cas, capfi réduirait mon épargne disponible pour rien.

Je n'ai rien signer les concernant et j'ai mis à profit ma réflexion pour réaliser que ce ne sera pas le moyen efficace pour obtenir de meilleures taux.
 
J'ai clairement des arguments mais je n'arrive pas et je n'ai pas le temps (grosse activité professionnelle) des les valoriser.
C'est surtout dans ce cas, ainsi que pour les dossiers "complexes" a valoriser aux banques - qu'un bon courtier sera utile.
Sinon, en effet, la valeur ajoutée est faible pour un cout important.

Mais sinon, comme dans tous les métiers, il y a d'excellents courtiers et de mauvais courtiers.
 
C'est surtout dans ce cas, ainsi que pour les dossiers "complexes" a valoriser aux banques - qu'un bon courtier sera utile.
Sinon, en effet, la valeur ajoutée est faible pour un cout important.

Mais sinon, comme dans tous les métiers, il y a d'excellents courtiers et de mauvais courtiers.
Mon message avait plus d'un an. Au final j'ai trouvé une banque qui m'a suivi de manière simple pour moi en tous cas.
Prêt relai sans difficulté.
Assurance compétitive sous reserve de faire une prise de sang et un rdv cardiologue.
 
Bonjour,
C'est surtout dans ce cas, ainsi que pour les dossiers "complexes" a valoriser aux banques - qu'un bon courtier sera utile.
Sinon, en effet, la valeur ajoutée est faible pour un cout important.
Pour des emprunteurs qui manquent de temps et/ou de compétences et/ou de facultés de négociation le recours aux services d'un courtier peut être une solution.

Mais, concernant l'optimisation du plan de financement, c'est tout autre chose.

Outre de vraies et larges compétences une telle démarche demande du temps et, le temps c'est de l'argent.
Dans l'immense majorité des cas le courtier se contentera donc de solliciter quelques banques et de proposer le meilleur taux obtenu.

Optimiser un plan de financement c'est :
+ Définir avec le client l'échéance cible qu'il veut et peut payer eu égard à sa capacité de remboursement
+ Prévoir plusieurs lignes "gigognes" utilisant au mieux la hiérarchie des taux (plus la durée est courte, plus le taux est faible)
+ Calculer les durées optimales (et non plus la mensualité puisqu'elle est définie en postulat de départ)
+ Calculer la combinaison "Durées/Taux/Montants" donnant le coût du crédit corrigé (= impossible d'obtenir un TAEG sur l'ensemble d'un plan financement) le plus faible possible.

Si vous connaissez des courtiers qui pratiquent ainsi ne manquez pas d'en informer les lecteurs, ils vous en remercieront.:)

Cdt
 
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