Bonsoir,
J'ajoute aux propos de Membre33312 et de Buffeto, qu'il y a un facteur déterminant qui n'existait pas autrefois : les banques centrales.
Elles ne peuvent pas laisser tomber les marchés, et plus encore, elles sont obligées d'en rajouter pour essayer de contrer le ralentissement économique mondial.
Ajoutons qu'avec des taux d'intérêts négatifs, les actions deviennent intéressantes en rendement.
Imaginez ce que vont rapporter les 13 Mds€ de collecte en AV depuis le début d'année avec une bonne partie qui va s'investir en obligations d'Etat dont le rendement est maintenant négatif.
En conséquence, il faut aller chercher un peu de rendement en prenant du risque, donc en allant sur les actions.
la période de l'été, depuis 30ans, est propice à de lourdes pertes 1 fois sur 2 ? Hormis la perspective d'une nouvelle baisse des taux, les conditions ne semblent pas réunies pour investir en bourse (ou UC AV) ? Qu'en pensez-vous ?
Vous y allez un peu fort... Je viens de regarder les périodes estivales depuis 2000.
9 baisses et 10 hausses.
Il est vrai que 3 baisses sont de l'ordre de 20 à 22%, contre 1 seule hausse conséquente de +19%.
La moitié des performances estivales sont comprises dans une fourchette de +5 à -5%.
A noter que juin est une période riche en versements de dividendes. Période qui pèse sur la bourse.
En ce qui me concerne, je me suis ôté ce questionnement du "savoir s'il faut y aller, ou pas". Même en marché haut, il y a des opportunités, et pas seulement dans la baisse. Une action peut très bien être au plus haut, mais parce que ses résultats le justifient. Ce qui justifie de l'acheter, ou de renforcer. En conséquence, je gère mes titres, j'achète et je vends, comme je le faisais en automne quand le CAC était presque 1000 points plus bas.
Il reste le gros clash : une guerre, un embrasement au Moyen-Orient, un attentat style 11 septembre, une catastrophe naturelle d'une ampleur gigantesque, une météorite qui explose les USA....