La ruée vers les SCI

C'est vrai que la hausse pratiquement linéaire depuis 20 ans de l'immo nous en fait presque oublier que des sci/scpi peuvent perdre 10% ou plus sur un an ..comme cela est arrivé dans le milieu des années 90

1- Fonds Euro
2- UC immobilières (scpi, sci)
3- actions via Etf world/comgest monde/...
4- H2o pour les obligations/devises/performance absolue (Hedge Fund décorrelé du reste)
5- Or
6- autres fonds obligataires
7- Produits structurés

Faites votre marché , votre allocation, votre diversification.
 
C'est vrai que la hausse pratiquement linéaire depuis 20 ans de l'immo nous en fait presque oublier que des sci/scpi peuvent perdre 10% ou plus sur un an ..comme cela est arrivé dans le milieu des années 90

Tout à fait exact, un dicton boursier dit: "les arbres ne montent pas jusqu'au ciel"
C'est valable aussi pour l'immo.
Et lors des crises financières, souvent ça vient de l'immo ou ça a des effets sur l'immo. Tout est dans tout et réciproquement ...
 
Tout à fait exact, un dicton boursier dit: "les arbres ne montent pas jusqu'au ciel"
C'est valable aussi pour l'immo.
Et lors des crises financières, souvent ça vient de l'immo ou ça a des effets sur l'immo. Tout est dans tout et réciproquement ...
Pour la décrue des prix du début des années 90, ce fut initié :
- d'une part par l'invasion du Koweït par l'Irak, et la première guerre d'Irak qui s'en suivit (Desert Storm)

- d'autre part par une désaffection notable de riches acheteurs du golfe Persique,
et les deux effets conjugués auront fait perdre près de 40% des valeurs au m2, de destinations recherchées (Paris intra-muros et Côte d'Azur en tête) ; les autres destinations auront connu des baisses, mais plus modérées ....

A l'époque je suivais les prix des surfaces de localités notables sur l'hexagone, et de façon assez régulière ; je dois avoir un ou deux fichiers qui se baladent sur un de mes HDD ....

Puis l'évolution haussière des prix aura repris de façon assez vigoureuse entre 1999 et 2006 ..... avec des évolutions plus modestes ensuite ....
 
les autres destinations auront connu des baisses, mais pus modérées ....
Je suis originaire d'Annecy (dépt 74), je me souviens qu'un membre de ma famille à cette époque ne parvenait pas à vendre son apparte rue Royale ! Aujourd'hui il partirait en 1 nanoseconde au prix qu'il déciderait !
 
Certes l'immobilier peut baisser mais sur des cycles long, ça ne se retourne pas comme un marché boursier.
D'autre part si je ne me trompe les revenus des SCI et SCPI viennent des loyers versés par les locataires et ne dépendent donc pas du marché immobilier ; ceci est traduit par la valeur de la part qui peut être revue à la hausse ou à la baisse, n'est ce pas ?
 
Certes l'immobilier peut baisser mais sur des cycles long, ça ne se retourne pas comme un marché boursier.
Si l'on doit comparer ces deux marchés que sont l'immobilier et la Bourse, ils présentent d'assez importantes différences ; la première, c'est que dans un cas, il existe une cotation régulière, et que sur certains produits on peut à tout instant connaître la cotation du bien, ce qui n'est pas le cas du marché immobilier ....

Ensuite, le délai de la réalisation d'une transaction est très différent, car cela prend plusieurs semaines (voire bien davantage ...) pour échanger un bien immobilier, alors que cet échange peut être très rapide sur le marché boursier, sous réserve qu'il y ait accord sur le prix, et donc contrepartie instantanée ....

D'autre part si je ne me trompe les revenus des SCI et SCPI proviennent des loyers versés par les locataires et ne dépendent donc pas du marché immobilier ; ceci est traduit par la valeur de la part qui peut être revue à la hausse ou à la baisse, n'est ce pas ?
Et si les loyers ne relèvent pas de la sphère immobilière, de quel marché relèvent-ils donc ??
 
D'autre part si je ne me trompe les revenus des SCI et SCPI viennent des loyers versés par les locataires et ne dépendent donc pas du marché immobilier ; ceci est traduit par la valeur de la part qui peut être revue à la hausse ou à la baisse, n'est ce pas ?
Les loyers oui se traduisent pour l'un les SCPI par un versement du dividende, pour l'autre les SCI ils sont incorporés dans la vl.
Ceux - ci sont effectivement assez stable mais on peut dire la même chose de dividendes d'actions, sur des foncières par exemple.

Ce qui sera plus sensible et aura plus d'impact si crise c'est le prix de l'immo donc du prix de la part pour les SCPI ou du prix de la valorisation des biens immo.de la SCI qui fait fluctuer sa vl liquidative.

Là pour je ne sais quel effet déclencheur (hausse taux , ifi taxes , dégonflement bulle, fin generation baby-boom,....) on peut avoir une baisse marquée qui certes n'est pas aussi rapide que l'immo mais peut se mesurer à 2 chiffres sur un an.
 
Dernière modification:
Là pour je ne sais quel effet déclencheur (hausse taux , ifi taxes , dégonflement bulle, fin generation baby-boom,....)
La raison principale d'une baisse de l'immobilier serait une hausse des taux d'intérêt.
C'est la baisse des taux qui a permis de rendre solvables des populations qui n'auraient pas pu acheter leur
logement à des taux plus élevés. En facilitant cet accès au crédit, plus de gens peuvent acheter, et donc, offre et demande, les prix augmentent.
L'autre raison, mais qui dépend de la 1ère, est provoquée par les banques qui abaissent les contraintes pour emprunter afin d'attirer plus d'emprunteurs qui sont de futurs clients de la banque : On augmente la durée des prêts à 25 ans (à quand les prêts à 50 ans?), on est moins regardant sur la capacité qu'auront les emprunteurs à rembourser leurs prêts. La banque prête même jusqu'à 100% du prix du bien.
Les taux étant très bas, et le prêt étant un des piliers, si ce n'est le principal, de l'ADN des banques, elles dégagent des marges très faibles sur les prêts et doivent compenser en attirant le maximum de clients par des conditions pas trop contraignantes.
Aussi longtemps que les taux resteront bas, tout ira bien.


Certes l'immobilier peut baisser mais sur des cycles long, ça ne se retourne pas comme un marché boursier.
L'immobilier ne se retourne pas comme la bourse, mais il se retourne en douceur sans attirer l'attention.
L'afflux important vers les SCPI ces dernières années comporte un risque de voir des gens vouloir sortir d'un produit vendu comme substitut aux fonds euros et qui ne répondraient plus aux promesses faites.
Détaillez un peu les rapports des SCPI, vous découvrirez un certain nombre de petites astuces, toutes légales, permettant de gonfler les chiffres, comme un prix de souscription décoté, ou le prélèvement fait sur le prix de chaque nouvelle souscription pour aller alimenter le RAN.
RAN dans lequel le gestionnaire de la SCPI va ensuite puiser pour gonfler un peu le rendement de sa SCPI.
Aussi longtemps que de nouvelles souscriptions arrivent, c'est parfait. S'il n'y a plus de nouvelles souscriptions, le gérant ne peut plus puiser dans la tirelire pour améliorer le rendement qui devient alors le réel reflet de l'activité de la SCPI. Si, en plus, les prix de l'immobilier baissent... La SCPI peut devenir beaucoup moins intéressante et les associés peuvent alors vouloir sortir pour aller vers plus rémunérateur.
C'est là que le piège se referme.
Si les demandes de retrait s'accumulent l'assureur peut bloquer les mouvements. A 10% (si je ne me trompe pas) de parts en attente de vente depuis au moins 1 an, le gestionnaire doit convoquer une AG pour décider comment débloquer la situation. Et il n'y en a pas des dizaines. C'est diminuer le prix des parts, et/ou vendre des biens.
Nous n'en sommes pas là. Les taux ne sont sans doute pas près de remonter, donc l'immobilier a encore de beaux jours devant lui.
Mais, il y a un risque à cette période du cycle des taux qu'il n'y avait pas il y a 30 ans quand les taux étaient élevés et orientés durablement à la baisse.
La baisse des taux pendant 30 ans a fait monter l'immobilier. Si une hausse s'enclenche sur les taux, l'immobilier baissera.
Et là, qu'ils soient gérants, gestionnaires, vendeurs d'AV et SCPI, personne ne met en garde les actuels acquéreurs sur ce risque.
 
Le mécanisme que tu décris au début (gonfler les revenus avec l'argent des nouveaux souscripteurs ) c'est en quelque sorte du madoff 🤢 ?
Une autre raison de la hausse des prix de l'immobilier est l'augmentation du nombre de foyers à cause de l'augmentation du célibat (volontaire ou divorces), des couples vivant separement par choix ou contraintes professionnelles et des familles monoparentales: il faut plus de logements d'où hausse des prix...
Un couple séparé avec 2 enfants aura besoin de deux T4 pour la garde alternée par exemple.
 
Le mécanisme que tu décris au début (gonfler les revenus avec l'argent des nouveaux souscripteurs ) c'est en quelque sorte du madoff 🤢 ?
Ah, il y a de ça, mais je ne voulais pas le dire!! Madoff, et son pote Ponzi, donnaient dans la fraude. Là, c'est légal, documenté, validé en AG.
 
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