La bourse va-t-elle disparaître petit à petit ?

Julien954

Contributeur régulier
Bonjour à tous,

D'après un article des Echos, de plus en plus d'entreprises quittent la bourse pour d'autres sources de financement. En 10 ans, il y en a 25 % de moins en Europe. Les Etats-Unis rencontrent le même phénomène.

L'article en question : https://www.lesechos.fr/finance-mar.../bourse-les-raisons-dune-lente-agonie-1147231

Nous qui épargnons en bourse, sommes-nous menacés ? Est-ce un bon choix sur le long terme ? Quelle alternative ?

Les marchés représentent-ils encore l'état de santé de l'économie et des entreprises qui sont cotées ? Je cite l'article des Echos : "les marchés seront moins en mesure de donner des informations sur l'évolution de l'économie en temps réel."

Question bonus : la croissance des ETF va-t-elle diminuer la liquidité des marchés ? Je m'interroge suite à la lecteur de cet article (fiabilité de l'auteur à vérifier) : https://la-chronique-agora.com/bulle-fonds-indiciels-desastre-annonce/
 
Les rachats d'action (à bon prix) sont très positifs pour les actionnaires: augmentation de la valeur, meilleurs dividendes...

En soi, il est plutôt sain que les entreprises quittent la bourse: celle-ci est faite pour financer les entreprises qui ne trouvent pas les fonds nécessaires d'une autre manière (trop risqué ou montants trop élevés).
Les jeunes entreprises auront toujours besoin de lever des fonds en bourse. Et les investisseurs redeviendront ce qu'ils devraient toujours être: des analystes d'entreprises, des propriétaires qui accompagnent l'entreprise, plutôt que de simplement attendre d'elle un revenu.
 
Hello,
non la bourse ne disparaitra pas totalement; c'est vrai qu'elle doit se réinventer un peu, notamment au niveau des "small" pour lesquelles les processus sont très lourds et coûteux versus l'apport que ça leur fait.
Et c'est aussi très contraignant d'en sortir paradoxalement.

J'ai lu ta chronique Agora: très intéressant.
L'aveuglement de la ruée sur les ETF provient de la difficulté des stock-pickers à sortir des perfs durablement au dessus des indices, mais aussi de la recherche de perf par des moindres frais.
je n'avais pas songé à cette histoire de liquidité.
La gestion active - qui est plus mon dada - doit aussi se réinventer, et arrêter de nous prendre pour des vaches à traire (frais d'entrée, parfois de sortie, gestion, commission de surperformance etc ... etc ...)
 
La gestion active - qui est plus mon dada - doit aussi se réinventer, et arrêter de nous prendre pour des vaches à traire (frais d'entrée, parfois de sortie, gestion, commission de surperformance etc ... etc ...)

Les commissions de superformance sont d'autant plus injustes pour l'investisseur que la plupart sont calculées chaque année. Par exemple mettons qu'il y a une commission de surperformance lorsque le gérant fait 1% de mieux qu'un indice donné :
- l'indice de référence démarre à 100 et a des résultats stables - il fait 5% la première année ; 5% la deuxième année et 5% la troisième année. L'indice terminera donc à 115,76.
- Le gérant fait des résultats plus variables - il fait un +15% la première année suivi par un -5% la deuxième année puis un +6% la troisième année. Le fonds géré par le gérant fait en réalité jeu égal avec l'indice sur 3 ans et termine à 115,80. Et pourtant le gérant a droit a sa commission de surperformance deux années sur 3 - dont probablement une énorme la première année...
 
Question bonus : la croissance des ETF va-t-elle diminuer la liquidité des marchés ? Je m'interroge suite à la lecteur de cet article (fiabilité de l'auteur à vérifier).
Attention quand même aux publications des éditions Agora : il y a volontairement beaucoup de catastrophisme et de peur dans leurs écrits. Leur objectif est probablement d'éveiller les pigeons investisseurs pour qu'ils s'abonnent ensuite à des lettres d'investissement voire des "rapports secrets". On n'est pas loin de la théorie du complot à chaque article, et du krach boursier/immobilier/obligataire toutes les semaines ou presque. À lire avec un regard critique.
 
Attention quand même aux publications des éditions Agora : il y a volontairement beaucoup de catastrophisme
Simone Wapler(agora) est à mes yeux aujourd'hui le(a) Yves Cochet de la finance, ayant connu les 2 je n'avais pas, jusqu'à peu ,vu de convergences, mais la vue collapsioniste de la société semble les réunir; Il est probable qu'en appliquant les recettes de l'une de de l'autre, on ait de quoi survivre(savoir vivre à la campagne en autosuffisance avec quelques réserves d'or) en cas de crash final;(juste, il est vrai que Yves Cochet ne cherche pas à monnayer ses convictions et recettes)

Concernant la bourse, le marché du forex, de gré à gré, sans réel bourse, mais avec des places de marchés ( à l'ancienne mais en électronique), montre ce qu'il est possible de faire du point de vue des échanges; La fonction financement sera -t elle changée par la blockchain et quelques autres nouveautés, on peut le croire;
 
Dernière modification:
Pour info j'ai lu sur un autre forum que Simone Wapler n'a pas hésité, au moins une fois dans l'une de ses publications, à additionner les hausses unitaires de titres d'un portefeuille (+16% sur le titre A, +33% sur le titre B, +5% sur le titre C) pour proclamer que sa méthode d'investissement rapportait beaucoup (+54% dans mon exemple).

Ma conviction sur le sérieux des éditions Agora a été faite à cet instant... :sick:
 
Pour info j'ai lu sur un autre forum que Simone Wapler n'a pas hésité, au moins une fois dans l'une de ses publications, à additionner les hausses unitaires de titres d'un portefeuille (+16% sur le titre A, +33% sur le titre B, +5% sur le titre C) pour proclamer que sa méthode d'investissement rapportait beaucoup (+54% dans mon exemple).
elle était pourtant très bonne en math lors de ses études supérieures,cependant je pense presque la même chose que toi concerant le catastrophisme de ses éditions;
 
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