La blockchain et le BitCoin
- Auteur de la discussion Turbo-057
- Date de début
oui ca j'avais compris mais si ca consomme énormément , ca a donc un cout en monnaie réelle ...
Bonjour,
Il est vrai que le bitcoin, comme toutes les autres cryptomonnaies, ne sont pas des vraies monnaies dites "Banque Centrale"; ce ne sont que des monnaies secondaires mais des monnaies cependant qui peuvent très bien servir dans des paiements d'échanges à l'intérieur des communautés qui les acceptent.
Ces monnaies "secondaires" ne se limitent pas à ces monnaies numériques.
Le premier exemple de monnaie secondaire est celle que crée une banque lorsqu'elle consent un crédit.
Ce faisant elle inscrit sa créance à l'actif de son bilan et la dette de son client emprunteur au passif du même bilan.
Si le prêt octroyé est de 10.000€ à Mr "X" la banque ouvrira donc un compte "Crédit à X = 10.000€" à l'actif de son bilan et simultanément inscrira 10.000€ au compte de dépôt à vue dudit Mr X au passif de ce bilan.
A cet instant cette banque vient de créer 10.000€ d'une monnaie secondaire dite "monnaie de banque" qui ne peut en aucun cas servir à payer des clients d'autres banques via des virements ou autres moyens de paiements présentés à ses guichets.
Et, si l'on ignore les diverses règles de sécurité, dans les principes, elle peut consentir ce crédit même si elle ne détient pas un seul euro dans ses caisses ni dans ses comptes à la BCE/BDF.
Mais à l'intérieur de la même banque (= même communauté), cette monnaie "secondaire de banque" peut très bien circuler sans problème; si Mr "X" a une dette de 5.000€ envers Mr "Y" la banque pourra très bien procéder à un virement interne de cette "fausse monnaie" du compte du premier vers celui du second.
En revanche si la dette de Mr "X" concerne un client d'une autre banque la procédure ci-dessus devient impossible.
Avant de pouvoir procéder à un tel "virement externe" la banque du débiteur (= celle de Mr "X") doit d'abord collecter suffisamment de vrais euros "Banque Centrale" pour alimenter sa caisse et/ou son Compte BCE/BDF ou bien les emprunter (= procédure de refinancement). Le règlement se fera par un débit du compte BCE/BDF de la banque du débiteur et, simultanément, d'un crédit du compte BCE/BDF de la banque du créancier.
Le deuxième exemple de monnaie secondaire est le crédit inter-entreprises; les entreprises s'ouvrent des comptes les unes aux autres et leurs échanges commerciaux sont payés par des inscriptions de débits et de crédits en tant que de besoin.
Tant qu'un qu'un solde débiteur n'est pas réclamé "en espèces sonnantes et trébuchantes = en vrais euros banque centrale" par une entreprise créancière les échanges et leurs paiements peuvent continuer sans problème.
Mais, là encore le jour où il faut régler ce solde il faudra bien fait appel aux vrais euros du compte caisse ou bien à ceux du compte bancaire.
En troisième exemple l'on peut encore citer toutes les "monnaies locales" ou "monnaie complémentaires" (~/~ une cinquantaine en France) qui ne sont pas des vraies monnaies "Banque Centrale" mais qui, à l'intérieur des communautés adhérentes aux association concernées permettent bien de financer des échanges commerciaux et/ou prestation de services.
En dehors des ces communautés il redevient nécessaire d'utiliser de vrais euros banque centrale.
Pour le bitcoin, au niveau du principe, c'est la même chose; mais une chose est différente c'est la grande volatilité de cette "monnaie" qui génère une grande incertitude sur le prix réel d'une transaction en vrais euros banque centrale.
Qui accepte d'être payé en bitcoins ?
Cdt
Il est vrai que le bitcoin, comme toutes les autres cryptomonnaies, ne sont pas des vraies monnaies dites "Banque Centrale"; ce ne sont que des monnaies secondaires mais des monnaies cependant qui peuvent très bien servir dans des paiements d'échanges à l'intérieur des communautés qui les acceptent.
Ces monnaies "secondaires" ne se limitent pas à ces monnaies numériques.
Le premier exemple de monnaie secondaire est celle que crée une banque lorsqu'elle consent un crédit.
Ce faisant elle inscrit sa créance à l'actif de son bilan et la dette de son client emprunteur au passif du même bilan.
Si le prêt octroyé est de 10.000€ à Mr "X" la banque ouvrira donc un compte "Crédit à X = 10.000€" à l'actif de son bilan et simultanément inscrira 10.000€ au compte de dépôt à vue dudit Mr X au passif de ce bilan.
A cet instant cette banque vient de créer 10.000€ d'une monnaie secondaire dite "monnaie de banque" qui ne peut en aucun cas servir à payer des clients d'autres banques via des virements ou autres moyens de paiements présentés à ses guichets.
Et, si l'on ignore les diverses règles de sécurité, dans les principes, elle peut consentir ce crédit même si elle ne détient pas un seul euro dans ses caisses ni dans ses comptes à la BCE/BDF.
Mais à l'intérieur de la même banque (= même communauté), cette monnaie "secondaire de banque" peut très bien circuler sans problème; si Mr "X" a une dette de 5.000€ envers Mr "Y" la banque pourra très bien procéder à un virement interne de cette "fausse monnaie" du compte du premier vers celui du second.
En revanche si la dette de Mr "X" concerne un client d'une autre banque la procédure ci-dessus devient impossible.
Avant de pouvoir procéder à un tel "virement externe" la banque du débiteur (= celle de Mr "X") doit d'abord collecter suffisamment de vrais euros "Banque Centrale" pour alimenter sa caisse et/ou son Compte BCE/BDF ou bien les emprunter (= procédure de refinancement). Le règlement se fera par un débit du compte BCE/BDF de la banque du débiteur et, simultanément, d'un crédit du compte BCE/BDF de la banque du créancier.
Le deuxième exemple de monnaie secondaire est le crédit inter-entreprises; les entreprises s'ouvrent des comptes les unes aux autres et leurs échanges commerciaux sont payés par des inscriptions de débits et de crédits en tant que de besoin.
Tant qu'un qu'un solde débiteur n'est pas réclamé "en espèces sonnantes et trébuchantes = en vrais euros banque centrale" par une entreprise créancière les échanges et leurs paiements peuvent continuer sans problème.
Mais, là encore le jour où il faut régler ce solde il faudra bien fait appel aux vrais euros du compte caisse ou bien à ceux du compte bancaire.
En troisième exemple l'on peut encore citer toutes les "monnaies locales" ou "monnaie complémentaires" (~/~ une cinquantaine en France) qui ne sont pas des vraies monnaies "Banque Centrale" mais qui, à l'intérieur des communautés adhérentes aux association concernées permettent bien de financer des échanges commerciaux et/ou prestation de services.
En dehors des ces communautés il redevient nécessaire d'utiliser de vrais euros banque centrale.
Pour le bitcoin, au niveau du principe, c'est la même chose; mais une chose est différente c'est la grande volatilité de cette "monnaie" qui génère une grande incertitude sur le prix réel d'une transaction en vrais euros banque centrale.
Qui accepte d'être payé en bitcoins ?
Cdt
Dernière modification:
C'est ce que j'abordait en fait l'équation pour "miner" les bitcoins (dont le nombre est fini) est forcément de plus en plus complexe à résoudre au fur et à mesure que le nombre de bitcoins à trouver se réduit. Donc au départ quand je me suis amusé avec à ses débuts tu pouvais en miner sur un simple PC chez toi voire limite à équivalence sur un smartphone si tu avais les bonnes applications.
Maintenant il faut des centres de calculs complet composé de multiples serveurs et le minage peut durer plusieurs jours pour résoudre le calcul (ce qui consomme enormément) on vise qu'en 2020/22 tous les bitcoins auront été trouvé.
De la à résumé le bitcoins a un simple protocole réseau est un raccourci abusif.
C'est surtout un outil grâce à son algorythme permettant d'authentifier de manière unique chaque élément de la chaîne c'est là que les opportunités existent (dans l'art ... voir les exemples que j'ai cité pour ce principe)
Ici on l'a dérivé à la monnaie electronique "cryptée"
En fait c'est comme si sur chaque élément monétaires on mettait un n° unique et une tracabilité de la création avec toutes les personnes l'ayant ensuite tenue en main voilà. Après le hic c'est anonyme (vive le web) mais si cela était nominatif ce serait le rêve de tout état (vive big brother)
moietmoi
Top contributeur
Mathématiquement y arrivera t on? ou bien est-ce une asymptote? Si le nombre est réellement fini, la valeur du bitcoin ( en équivalent euros par exemple) n'est elle pas vouée à la dépréciation, puisque sans émission nouvelle, et surtout sans risque d'émission nouvelle,le facteur "faille de sécurité dans l'ensemble" ne sera-t il pas, à çe moment, le facteur décisif de la valeur? et avec le temps éternel, il se trouvera des failles;
En version monnaie traditionnelle mon idée donnerait à peu près cela:une monnaie dont l'ensemble est fini, et donc chaque élément est défini, est vouée à la contrefaçon, donc à la dépréciation... enfin, c'est ce que je me dis...
donc en combien de temps trouvera t-on des failles..
agra07
Contributeur régulier
Bonsoir,
J'ai fait il y a deux ans un voyage en Indonésie: j'ai pu mesuré combien les Indonésiens étaient friands d'euros (tout autant que de dollars américains). Je me suis dit que l'euro, c'était probablement pas si mal!
N'est-ce pas à ce genre de détail qu'on reconnait une vraie monnaie ?
Mais, n'étant pas un spécialiste de la chose, je m'égare peut-être....
J'ai fait il y a deux ans un voyage en Indonésie: j'ai pu mesuré combien les Indonésiens étaient friands d'euros (tout autant que de dollars américains). Je me suis dit que l'euro, c'était probablement pas si mal!
N'est-ce pas à ce genre de détail qu'on reconnait une vraie monnaie ?
Mais, n'étant pas un spécialiste de la chose, je m'égare peut-être....
Mathématiquement oui, et surtout technologiquement car les serveurs étant de plus en plus puissants les calculs prennent "moins" de temps mais 2020/2022 me semble plus que réaliste (a la création du bitcoin et avec les techno du passé il fallait viser 2025/2030 ... mais le progrès ...) Une fois tout découvert la monnaie clairement se dépréciera ... mais même si dès à présent le cours baissait cela réduirait aussi les capacités des centres de minage car il faut que ce soit rentable pour miner ... d'ou le support par un cours haut incite à miner ...
http://www.leparisien.fr/flash-actu...-plus-aux-particuliers-22-08-2014-4079545.php
http://www.francetvinfo.fr/economie...s-les-mois-nous-gagnons-750-euros_507673.html
Ces articles relatent la situation d'il y a quelques années ...
Maintenant ce ne sont plus des particuliers qui minent mais des entreprises en raison de l'investissement sur des centres de calculs (sans compter l'investissement des serveurs et le cout en electricité) clairement si le bitcoin valait 5$ ... qui iraient en miner (il faut vraiment faire la corrélation avec le minage de l'or ... si tu en trouves en surface ca va un simple particulier peut en chercher ... si il faut des mines enorme a ciel ouvert faut investir pour creuser en engin etc etc ... c'est pareil pour le bitcoin)
Quand tous les bitcoins seront trouvés la monnaie s'éteindra d'elle même progressivement.
Le processus même de fabrication des crypto-monnaies se fait par « minage », analogie avec le chercheur d'or déjà évoqué ci-dessus. ceci fait que plus la monnaie est connue, plus la puissance demandée aux ordinateurs nécessaires aux calculs complexes est énorme. Avec un bon PC dédié vous minerez à 9 décimales en dessous de l’unité… pour rien donc et avec beaucoup de temps. Il vous faudrait plusieurs vies pour récolter le virement effectif de votre premier Bitcoin à ce rythme là. Le minage n’est pas réservé à tous car tout le monde ne peut pas se permettre d’investir 20 000 € dans un matériel informatique et payer 50 000 € de facture d’électricité par an. Pour avoir un ordre d’idée de ce que cela représente, le minage du Bitcoin et de l’Euthereum consomme déjà l'équivalent d'une centrale nucléaire.
PS : remarque pour le fil de discussion, vouloir commencer à comprendre le Bitcoin en parlant du minage et de la block chain c'est une erreur. C'est un peu comme si vous vouliez apprendre à conduire en commençant par examiner la culasse de votre moteur. c'est assez inutile à mon avis....
voilà
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