Evidemment, ne vous rendez pas à la convocation de la banque qui n'attend que votre visite pour vous opposer l'acceptation de la clôture des comptes. Mais répondez toujours, en recommandé avec AR, afin de pouvoir justifier de vos diligences en cas d'action judiciaire ultérieure. Rappelez votre opposition à la clôture du PEL et à celle du compte-courant dans la mesure où elle vous empêche de respecter vos engagements de versement minimal. Demandez surtout à la banque d'avoir la possibilité d'effectuer les versements imposés par un autre moyen (virement d'un compte externe, remise de chèque, etc...) dans la mesure où la clôture du compte-courant serait maintenue. Vous devez être en mesure d'établir que c'est la banque qui vous a placé dans l'impossibilité de respecter vos engagements, si cela devait arriver, du fait de la clôture du compte-courant.Bonjour,
Merci à tous pour vos contributions, qui confirment bien toutes mes intuitions.
Ma situation est celle que j'ai décris, j'ai respecté toutes mes obligations et rien ne motive la cloture de mes comptes, si ce n'est une mauvaise relation avec le directeur de l'agence. (je précise encore une fois, il n'y a pas eu d'insulte, juste des désaccords et aux vues des dernières réponses, j'aime à penser que ces désaccords sont légitimes)
J'aimerai rajouter que le directeur de l'agence m'a sciemment menti par mail (je peux donc le prouver facilement) en me confirmant que tous les comptes étaient concernés, et que je pouvais passer à l'agence pour les clôturer. Ca m'étonnerait beaucoup qu'il n'y ait pas matière à l'attaquer juridiquement.
Si vous voulez intenter une action judiciaire contre votre banque, avec des chances de réussite, vous ne devez pas brûler les étapes, malgré la légitimité de votre impatience. Vous devez, au préalable, justifier de vos tentatives de résolution du litige à l’amiable (article 56 du code de procédure civile).Une question, étant donné que je suis dans mon droit, pourquoi m'embêter à passer par le médiateur ? Autant aller directement en justice non ? Je suis prêt à perdre du temps pour mes principes si je suis dans mon droit, l'argent ne sera pas un problème. Je trouve ça trop facile d'essayer d'entuber les gens et de se rétracter dans le cas ou ils s'en rendent compte.
Regardez les conditions générales de vos comptes, notamment d’Epargne. Elles prévoient, les voies de recours, en cas de litige. Essayez de les respecter. Certes, il n’est pas obligatoire d’aller devant le médiateur, dans la mesure où vous établissez que la médiation a échoué, mais, dans tous les cas, n’oubliez pas qu’il vous appartient d’en justifier, puisque vous êtes demandeur à l’instance.
Si vous aviez une assurance « protection juridique », ce serait évidemment un gros avantage et vous devriez immédiatement prendre leur attache.
Il n'est pas impossible de faire plier les banquiers qui usent souvent de leur arrogance et de leur puissance pour faire renoncer les clients ordinaires qui hésitent à engager des procédures longues et parfois coûteuses. Je l'ai déjà fait. Mais, il faut respecter les procédures, si on veut agir efficacement.
Bonne chance
Bien cordialement