Statut
N'est pas ouverte pour d'autres réponses.
Et alors où est le problème ?

Deux cas de figure:

1) - La première échéance est trop élevée et, sur l'ensemble du prêt, ce surcoût n'a pas été compensé par des prélèvements inférieurs à ce qu'ils auraient dû être auquel cas vous êtes en droit d'obtenir réparation.

2) - L'erreur initiale est, au contraire, ensuite compensée - voire plus que compensée - par des paiements réels inférieurs à ce qu'ils auraient dû être auquel cas vous ne subissez aucun préjudice auquel cas votre action en nullité de la stipulation d'intérêts n'est pas fondée; là encore j'ai lu que Membre39498 me rejoint.

L'échéancier d'amortissement définitif que vous détenez permet de procéder à cette vérification.

Cdt
 
2) - L'erreur initiale est, au contraire, ensuite compensée - voire plus que compensée - par des paiements réels inférieurs à ce qu'ils auraient dû être auquel cas vous ne subissez aucun préjudice auquel cas votre action en nullité de la stipulation d'intérêts n'est pas fondée; là encore j'ai lu que Membre39498 me rejoint.

L'échéancier d'amortissement définitif que vous détenez permet de procéder à cette vérification.

Il n'est pas possible qu'un trop perçu (ce n'est pas une erreur c'est l'application de la clause contractuelle) sur la première échéance puisse être compensé par la suite. En effet pour les 239 échéances suivantes il y équivalence entre 30/360 et mois normalisé/365 soit 1/12.

Vous avez déjà vu des clauses lombardes avec autre chose que du 1/12 sur les échéances complètes qui viendrait compenser le surcout de la première échéance ?
 
Il n'est pas possible qu'un trop perçu (ce n'est pas une erreur c'est l'application de la clause contractuelle) sur la première échéance puisse être compensé par la suite. En effet pour les 239 échéances suivantes il y équivalence entre 30/360 et mois normalisé/365 soit 1/12.

Je n'en sais rien dans votre cas précis; mieux vaudrait vérifier( voir également dernière échéance d'ajustement).

Mais au plan général c'est bien sur la totalité du crédit que le taux réellement appliqué doit être vérifié et pas uniquement considérer ce qui se passe sur la seule première échéance.

Cdt
 
Je n'en sais rien dans votre cas précis; mieux vaudrait vérifier( voir également dernière échéance d'ajustement).

Mais au plan général c'est bien sur la totalité du crédit que le taux réellement appliqué doit être vérifié et pas uniquement considérer ce qui se passe sur la seule première échéance.

Cdt

C'est fou comme vous avez évolué, il y a peu de temps vous stigmatisiez le exact/360 comme étant indiscutablement illégal.

A présent, vous dîtes qu'il faut vérifier le taux réellement appliqué sur la totalité du crédit et non plus ligne par ligne du tableau d'amortissement....

Vous croyez vraiment qu'une banque va faire du exact/360 sur la première échéance et va compenser après 20 ans sur la dernière échéance???
Quid de l'impact sur un rachat anticipé ?
 
C'est fou comme vous avez évolué, il y a peu de temps vous stigmatisiez le exact/360 comme étant indiscutablement illégal.

Je n'ai pas du tout évolué, je dis toujours la même chose

A présent, vous dîtes qu'il faut vérifier le taux réellement appliqué sur la totalité du crédit et non plus ligne par ligne du tableau d'amortissement....

"Les deux mon capitaine":)
Mais c'est le taux d'ensemble qui prévaut bien entendu; comment voudriez vous tirer une conclusion pertinente au vu de divers résultats ligne par ligne ?

Vous croyez vraiment qu'une banque va faire du exact/360 sur la première échéance et va compenser après 20 ans sur la dernière échéance???

Elle fait des arrondis sur toutes les échéances qui peuvent être favorables à l'emprunteur et en compenser d'autres moins favorables.
Sur la dernière échéance elle fait un ajustement qui, suivant les arrondis antérieurs, peut être ou favorable ou défavorable à l'emprunteur.

=> C'est le résultat global qui compte.

Quid de l'impact sur un rachat anticipé ?
A vérifier dans chaque cas de figure

Cdt
 
Je n'ai pas du tout évolué, je dis toujours la même chose



"Les deux mon capitaine":)
Mais c'est le taux d'ensemble qui prévaut bien entendu; comment voudriez vous tirer une conclusion pertinente au vu de divers résultats ligne par ligne ?



Elle fait des arrondis sur toutes les échéances qui peuvent être favorables à l'emprunteur et en compenser d'autres moins favorables.
Sur la dernière échéance elle fait un ajustement qui, suivant les arrondis antérieurs, peut être ou favorable ou défavorable à l'emprunteur.

=> C'est le résultat global qui compte.


A vérifier dans chaque cas de figure

Cdt

Donc le exact/360 entraînant l'application d'un taux de 1,38 % supérieur au taux contractuel sur les échéances brisées est légal si il est compensé par ailleurs par l'intégralité des arrondis réalisés sur les échéances pleines ?
J'aimerais bien que ma banque présente de tels arguments.

En effet Je vois déjà la banque repasser sur toutes les échéances :
- alors février 2012 on a compté 834,28 euros en fait c'est 824,27658940382908204 euros
- pour mars 2012..... 830,22 mais c'est 830,222857938305 euros

....

pour octobre 2031.... c'est pas 6,36 qu'il faut compter mais 6,364046947567

Je ne voudrais pas vous paraître désobligeant mais je crois que vous vous enfoncez.

El Crapo.
 
Donc le exact/360 entraînant l'application d'un taux de 1,38 % supérieur au taux contractuel
???
De 2,50% l'on passerait de ce seul fait à 3,88% ???

Je ne voudrais pas vous paraître désobligeant mais je crois que vous vous enfoncez.

Qui est-ce qui s'enfonce ?

Par ailleurs je répète que je traite du cas général et pas de votre cas spécifique.

Pour ce qui me concerne fin d'échanges avec vous sur ce sujet.

Cdt
 
Dernière modification:
Bonjour,

Pour ma part, je ne vois pas comment on peut calculer un taux sur l’ensemble du prêt incluant une échéance brisée sans utiliser la méthode de l’exemple 5bis ; or cette méthode est spécifique au TEG/TAEG et n’est pas transposable au taux conventionnel, car l’échéance brisée est actualisée à l’aide d’un taux quotidien actuariel ;

Ben............si; pour ce faire il suffirait utiliser l'équation fournie par la circulaire AFB 85/401 du 19/12/1985 (exemple N° 2) suite au décret 85/944 du 4/10/1985 qui a précisé la méthode de calcul du TEG proportionnel).

C'est d'ailleurs cette équation qui a été reprise ensuite dans le trois décrets qui ont été publiés sur la TAEG avec la fameuse annexe commune contenant l'exemple 5 bis que vous citez;

La différence est que dans le premier cas les exposants d'actualisation sont exprimés en périodes/fraction de période alors que dans les autres cas lesdits exposants sont exprimés en année/fraction d'année pour obtenir un taux annuel actuariel directement.

Mais le problème se situe ailleurs.

D'une part ces décrets concernent le TEG ou le TAEG et édictent des contraintes juridiques précises ce qui est normal mais qui ne sont pas forcément transposables au taux débiteur contractuel.

Ainsi l'on sait que dans un échéancier apériodique, pour le calcul du TEG proportionnel,

"Si la périodicité des versements est irrégulière, la période unitaire est celle qui correspond au plus petit intervalle séparant deux versements.
Le plus petit intervalle de calcul ne peut cependant être inférieur à un mois"


Ensuite, comme il existe un multitude d'échéanciers/profils d'amortissements possibles il est nécessaire d'avoir un procédé universel de vérification de taux nominal proportionnel = taux débiteur contractuel.

Si dans les équations/exemples relatifs au TEG/TAEG, les dispositions ci-dessus ne sont absolument pas gênantes en ce sens que tous les Établissements calculant de la même façon afficheront des résultats bien comparables.

Mais appliquer ces équations dans tous les cas pour vérifier un taux débiteur n'est pas possible.

En effet si, par exemple, vous avez un échéancier trimestriel sur 10 ans mais dont, par exemple, une seule par exception, est mensuelle, toute l'actualisation se ferait en mensuel ce qui donnerait forcément un résultat de taux débiteur complètement faux (par excès dans l'exemple).

=> Il faudrait un procédé universel qui prenne en compte les durées exactes entre les échéances sans tenir compte ni du "plus petit intervalle" ni du "minimum de 1 mois"

Dans mon blog:
Quelle est la bonne méthode pour vérifier que le taux nominal proportionnel contractuel d’un prêt est bien respecté ?

https://blog.cbanque.com/aristide/1...onnel-contractuel-dun-pret-est-bien-respecte/
=> J'ai déjà souligne pour d'autres raisons que le Taux de Rendement Interne (TRI) n'est pas toujours pertinent.
L'argument ci-dessus le confirme.

En revanche "Le Taux Moyen Pondéré par les Montants et les Durées" est universel.
Il donne des résultats légèrement différents du TRI.

=> Là encore il manque des textes pour trancher

Cela étant, si le prêteur a diminué certaines mensualités ultérieures et prouve que la méthode appliquée diminue le coût du crédit en valeur absolue sur l’ensemble du prêt (cela ressortira du TA réel), je dirais qu'il il n’y a pas de préjudice et donc pas d’annulation du taux conventionnel.

Nous sommes donc parfaitement d'accord sur ce point.

le taux conventionnel doit donc à mon avis s’effectuer ligne par ligne, je suis d’accord sur ce point avec Me Boulaire dans son article sur Village de la Justice (merci Jurisprudence).

???
Ne serait-ce pas contradictoire avec l'affirmation juste antérieure ?

Quid si une ligne est inexacte par excès alors que toutes les autres - ne serait-ce que par la méthode d'arrondis - compensent allègrement le surcoût généré par ladite ligne ?

Cdt
 
???
De 2,50% l'on passerait de ce seul fait à 3,88% ???

j'ai écrit 1,38% supérieur pas 1,38 point. 365/360 donne une augmentation du taux de 1,38%.... faites pas celui qui n'a pas compris.

Qui est-ce qui s'enfonce ?

Par ailleurs je répète que je traite du cas général et pas de votre cas spécifique.

Pour ce qui me concerne fin d'échanges avec vous sur ce sujet.

Cdt
C'est une façon comme une autre de botter en touche. Il est vrai que mon exemple ridiculise un peu vos propos, je vous prie de bien vouloir m'en excuser :)
 
Bon; soyons cool !!!:)

Si votre taux de 2,50% est majoré de 1,38% sur la seule première échéance il passe donc à 2,5345% sur cette échéance.

Rien ne dit donc qu'il en est ainsi sur les autres échéances et - encore une fois, il convient de mesurer l'impact réel de ce surcoût sur toute la durée du prêt.

En fonction de la constatation les conséquences sont déjà données à la page 2411 ci-dessus.

Cdt
 
Statut
N'est pas ouverte pour d'autres réponses.
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