Statut
N'est pas ouverte pour d'autres réponses.
Votre lecture de l'article 1907 du code civil est restrictive. Vous vous arrêtez au premier alinéa....
Voilà qui est réparé:
"Article 1907
Créé par Loi 1804-03-09 promulguée le 19 mars 1804
L'intérêt est légal ou conventionnel. L'intérêt légal est fixé par la loi. L'intérêt conventionnel peut excéder celui de la loi, toutes les fois que la loi ne le prohibe pas.
Le taux de l'intérêt conventionnel doit être fixé par écrit."

Et ne change strictement rien à ce que j'ai écrit.
 
L'intérêt est légal ou conventionnel.

Que se passe t il quand l'intérêt conventionnel est supérieur à ce qui a été déterminé par convention ?

Il est écrit dans le Code Civil que "le contrat fait la loi des parties"

Quand la loi des parties n'est pas respectée, le contrat doit être remis en cause.


N'apprend t on pas, dans les cours de droit les plus élémentaires, que lorsque les engagements réciproques des parties ne sont pas respectés, qu'il y a déséquilibre ?


Quant à la notion de déséquilibre significatif, elle renvoie surtout à la qualité des parties. Entre un emprunteur consommateur et une banque, il est bien connu que l'égalité des armes n'est pas au rendez-vous.


Ce serait inutile d'essayer de vous convaincre, car l'on sait tous ici quelle religion vous poursuivez.


Vous noyez le propos par le doute, c'est dommage que tout à chacun n'ait pas les "outils" pour combattre le mensonge que vous distillez.


Je reprends votre expression fétiche "le Diable se cache dans les détails"
 
Euh, la physique est quantique, les cantiques ne concernent que les chants chrétiens, et le droit n'est pas affaire de foi même si ça tourne un peu à une obsession du même ordre, ici ;)

Votre commentaire n'apporte rien de concret. Soyez pragmatique, les chrétiens n'ont rien à voir à l'affaire.

Des diversions, toujours des diversions, allez à l'essentiel
 
J'ai trouvé; il y avait un décalage dans le rang des échéances.
Votre calcul est donc bon.

Mais sur le fond du sujet, le fait de décaler des mises à disposition de fonds, qu'il y ait ou pas réduction de la durée du prêt, augmente systématiquement le TAEG qui devient supérieur à celui de l'offre et à celui du contrat authentique ainsi que vous pouvez le constater dans les simulations jointes.

A mon avis un calcul "lombard" ou "exact/360" ne peut absolument pas être décelé /prouvé par un recalcul du TAEG après passage en amortissement.
Cdt


Bonjour Aristide et Membre39498,


Dans un arrêt du 25 février 2016, la Cour d’Appel de Paris a sanctionné le décalage entre la date de déblocage des fond et le calcul des intérêts conventionnes par la substitution du taux conventionnel au taux légal :



« Considérant qu'il est manifeste qu'il existe des incohérences entre les informations données sur les intérêts en matière d'intérêts conventionnels, et un décalage entre la date de déblocage des fonds et le calcul des intérêts conventionnels, ce qui a nécessairement une incidence sur l'exactitude du TEG annoncé à l'emprunteur ; […] Considérant en définitive que le jugement déféré sera confirmé en ce qu'il a dit que le taux légal devait être substitué au taux conventionnel depuis la date de souscription des prêts et que le CRÉDIT AGRICOLE devait restituer l'éventuel trop perçu au titre des intérêts ;


Cour d’Appel de Paris - 25 février 2016 - RG N° 14/16846


Bonne journée à vous
 
Bonjour Aristide et Membre39498,


Dans un arrêt du 25 février 2016, la Cour d’Appel de Paris a sanctionné le décalage entre la date de déblocage des fond et le calcul des intérêts conventionnes par la substitution du taux conventionnel au taux légal :



« Considérant qu'il est manifeste qu'il existe des incohérences entre les informations données sur les intérêts en matière d'intérêts conventionnels, et un décalage entre la date de déblocage des fonds et le calcul des intérêts conventionnels, ce qui a nécessairement une incidence sur l'exactitude du TEG annoncé à l'emprunteur ; […] Considérant en définitive que le jugement déféré sera confirmé en ce qu'il a dit que le taux légal devait être substitué au taux conventionnel depuis la date de souscription des prêts et que le CRÉDIT AGRICOLE devait restituer l'éventuel trop perçu au titre des intérêts ;


Cour d’Appel de Paris - 25 février 2016 - RG N° 14/16846


Bonne journée à vous
Merci, il me semble que j'avais vu cet arrêt dans un post de Jurisprudence, il statuait je crois sur un prêt relais pour lequel les intérêts étaient payés en une seule fois, et dans ces conditions un calcul lombard impacte fortement le TEG dont le calcul fait intervenir la durée de l'année civile. J'en profite pour réagir au post d'Aristide, le fait de décaler des mises à disposition de fonds, qu'il y ait ou pas réduction de la durée du prêt, n'augmente à mon avis le TEG que si la prime d'assurance est constante ; dans les exemples donnés par Aristide, où il n'y a pas d'assurance, le TEG est plutôt tiré à la baisse par un déblocage échelonné. Pour ne pas quitter ce sujet, j'ai travaillé tout dimanche sur un cas pratique qu'on m'a soumis, je cherche à approfondir la question de savoir dans quelle mesure le calcul lombard des intérêts intercalaires peut rendre inexact le TEG réel de l’opération. Je sens que je vais devoir faire appel aux sachants du forum pour déterminer la bonne méthode de calcul.
 
Merci, il me semble que j'avais vu cet arrêt dans un post de Jurisprudence, il statuait je crois sur un prêt relais pour lequel les intérêts étaient payés en une seule fois, et dans ces conditions un calcul lombard impacte fortement le TEG dont le calcul fait intervenir la durée de l'année civile. J'en profite pour réagir au post d'Aristide, le fait de décaler des mises à disposition de fonds, qu'il y ait ou pas réduction de la durée du prêt, n'augmente à mon avis le TEG que si la prime d'assurance est constante ; dans les exemples donnés par Aristide, où il n'y a pas d'assurance, le TEG est plutôt tiré à la baisse par un déblocage échelonné. Pour ne pas quitter ce sujet, j'ai travaillé tout dimanche sur un cas pratique qu'on m'a soumis, je cherche à approfondir la question de savoir dans quelle mesure le calcul lombard des intérêts intercalaires peut rendre inexact le TEG réel de l’opération. Je sens que je vais devoir faire appel aux sachants du forum pour déterminer la bonne méthode de calcul.


Membre39498,


Pour ne rien vous cacher, je me suis attardé à faire ces calculs pour un prêt consommation pour lequel l'assurance est facultative.


Il y avait dans mon cas un décalage de 4 jours entre le point de départ de calcul des intérêts et la mise à disposition des fonds.

Cela impactait le TAEG mais dans une proportion inférieure à la 1ere décimale.

J'ai cité l'arrêt du 25 février 2016 de la Cour d'appel de Paris dans mes conclusions, sans produire de calculs. J'ai obtenu la déchéance totale du droit aux intérêts mais sur la base d'autres moyens.

Je peux vous donner plus de détails sur ce point si vous le souhaitez.


Bonne journée à vous
 
Membre39498,


Pour ne rien vous cacher, je me suis attardé à faire ces calculs pour un prêt consommation pour lequel l'assurance est facultative.


Il y avait dans mon cas un décalage de 4 jours entre le point de départ de calcul des intérêts et la mise à disposition des fonds.

Cela impactait le TAEG mais dans une proportion inférieure à la 1ere décimale.

J'ai cité l'arrêt du 25 février 2016 de la Cour d'appel de Paris dans mes conclusions, sans produire de calculs. J'ai obtenu la déchéance totale du droit aux intérêts mais sur la base d'autres moyens.

Je peux vous donner plus de détails sur ce point si vous le souhaitez.


Bonne journée à vous
Le cas sur lequel je travaille est un peu plus compliqué, car il y a quatre déblocages sur 6 mois et paiement chaque mois d'intérêts intercalaires (calculés en exact/360), puis 215 mensualités d'un certain montant, 59 d'un autre, et une dernière légèrement différente. L'équation générale conforme aux décrets TEG est donc compliquée ; l'avis d'Aristide notamment sera le bienvenu ! Je rêve d'un applicatif dans lequel il suffirait d'entrer les données...
 
Le cas sur lequel je travaille est un peu plus compliqué, car il y a quatre déblocages sur 6 mois et paiement chaque mois d'intérêts intercalaires (calculés en exact/360), puis 215 mensualités d'un certain montant, 59 d'un autre, et une dernière légèrement différente. L'équation générale conforme aux décrets TEG est donc compliquée ; l'avis d'Aristide notamment sera le bienvenu ! Je rêve d'un applicatif dans lequel il suffirait d'entrer les données...

Aristide est évidemment plus compétent que moi sur ces questions mathématiques.


Je ne doute pas qu'il saura vous aider.


Bonne idée l'application dans lequel on ne rentrerait que les données. Je suis preneur !😉😉😉😉👍👍👍
 
Merci, il me semble que j'avais vu cet arrêt dans un post de Jurisprudence, il statuait je crois sur un prêt relais pour lequel les intérêts étaient payés en une seule fois, et dans ces conditions un calcul lombard impacte fortement le TEG dont le calcul fait intervenir la durée de l'année civile. J'en profite pour réagir au post d'Aristide, le fait de décaler des mises à disposition de fonds, qu'il y ait ou pas réduction de la durée du prêt, n'augmente à mon avis le TEG que si la prime d'assurance est constante ; dans les exemples donnés par Aristide, où il n'y a pas d'assurance, le TEG est plutôt tiré à la baisse par un déblocage échelonné. Pour ne pas quitter ce sujet, j'ai travaillé tout dimanche sur un cas pratique qu'on m'a soumis, je cherche à approfondir la question de savoir dans quelle mesure le calcul lombard des intérêts intercalaires peut rendre inexact le TEG réel de l’opération. Je sens que je vais devoir faire appel aux sachants du forum pour déterminer la bonne méthode de calcul.


Voir post n°2084 "Actions en justice pour taux calculé sur année lombarde (360 jours)"

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