Bonjour,
C'est une façon de voir les choses.
Dès lors la rédaction me semblerait cependant mieux adaptée ainsi:
« Les intérêts intercalaires, et le cas échéant ceux de la phase de différé d’amortissement des échéances dites brisées (= majorées ou minorées), sont calculés sur le montant du capital restant dû, au taux d’intérêt indiqué ci-dessus, sur la base d’une année civile de 365 ou 366 jours ; les intérêts inclus dans les échéances dites pleines (= portant sur une période entière)figurant au tableau d’amortissement sont quant à eux calculés sur la base d’un mois normalisé” »)
L'indication "figurant au tableau d’amortissement" ne semble pas nécessaire, ce qui importe c'est que l'échéance soit pleine ou brisée.
En ce qui concerne les calculs d'intérêts, il n'y a pas de différence entre ceux dus dans un différé interne et dans un différé externe encore appelé anticipation.
Dans les deux cas lesdits intérêts sont calculés exactement de la même façon.
Ensuite - dans chaque cas de figure - il y a deux possibilités:
+ Ou bien ces intérêts concernent une période brisée (= échéance majorée ou minorée)
+ Ou bien ils concernent une période entière (= mois le plus souvent)
Dans la première hypothèse c'est la méthode "exact/exact" qu'il convient d'appliquer
Dans la seconde, s'agissant de périodes entières, c'est "par périodes normalisées"; si les échéances sont mensuelles comme le plus souvent pour les crédits aux particuliers le calcul se fera donc par 1/12ème d'année.
Et vous savez bien que, même si les dates et montants des mises à disposition des fonds ne sont pas connus, dans l'offre de prêt et tableau d'amortissement prévisionnel (non daté) joint, la jurisprudence estime que le TEG/TAEG et le coût total du crédit doivent en tenir compte en supposant que la totalité des fonds est mise à disposition en une seule fois.
Dès lors - dans les deux cas de figure - lesdits tableaux d'amortissement prévisionnels ne feront état que d'échéances pleines = calculs en périodes normalisées.
Maintenant, étant dans un préfinancement, qu'il s'agisse de différé interne ou externe (= anticipation) les diverses mises à disposition de fonds au fur et à mesure de l'avancement des travaux conduiront à autant d'échéanciers réels (datés) avec autant d'échéances brisées mais aussi suivies d'autres échéances portant sur des périodes entières - donc non brisées - mais qui apparaîtront bien dans chaque tableau d'amortissement actualisé après chaque déblocage.
Rien ne change donc pour les calculs :
+ Période brisée = méthode "exact/exact"
+ Période entière = période normalisée.
Oui; je suis d'accord
Cdt
Je partage plutôt l’avis d’Agra07. Dans l’article diffusé par CBLC (la muse du copyright doit pousser quelques cris !), la clause préconisée par l’auteur pour sécuriser les contrats de crédit (« Les intérêts intercalaires, et le cas échéant ceux de la phase de différé d’amortissement, sont calculés sur le montant du capital restant dû, au taux d’intérêt indiqué ci-dessus, sur la base d’une année civile de 365 ou 366 jours ; les intérêts inclus dans les échéances figurant au tableau d’amortissement sont quant à eux calculés sur la base d’un mois normalisé” ») me paraît tout à fait compatible avec les échéances pleines de la période de différé interne (incompressible), puisque ces énchéances figurent au tableau d’amortissement initial ; elles peuvent donc être calculées sur la base du mois normalisé.
C'est une façon de voir les choses.
Dès lors la rédaction me semblerait cependant mieux adaptée ainsi:
« Les intérêts intercalaires, et le cas échéant ceux de la phase de différé d’amortissement des échéances dites brisées (= majorées ou minorées), sont calculés sur le montant du capital restant dû, au taux d’intérêt indiqué ci-dessus, sur la base d’une année civile de 365 ou 366 jours ; les intérêts inclus dans les échéances dites pleines (= portant sur une période entière)
L'indication "figurant au tableau d’amortissement" ne semble pas nécessaire, ce qui importe c'est que l'échéance soit pleine ou brisée.
Pour les différés externes, la clause préconisée (les intérêts de la phase de différé d’amortissement, sont calculés sur la base d’une année civile de 365 ou 366 jours) peut, au premier abord, paraître en contradiction avec la règle du ii de la remarque c de la partie III de l’annexe à l’article R. 314-3 (« l'intervalle de temps est calculé par périodes normalisées et ensuite par jours en remontant jusqu'à la date du prêt initial »). En fait, à mon avis, cette règle du ii (applicable au taux débiteur du fait de l’ajout incompréhensible, à la remarque c, de la phrase « ainsi que pour celui du taux débiteur », non prévue par la directive européenne) ne concerne pas le calcul à effectuer pour déterminer les intérêts, mais fixe la méthode pour calculer, en actualisant les flux, le taux débiteur réel compte tenu des intérêts effectivement réclamés ; par exemple, pour 50.000 € débloqués le 1er mars avec intérêts à 3 % arrêtés au 29 juillet (soit 150 jours plus tard, ou 4 mois et 28 jours plus tard), je ne crois pas que la règle du ii autorise le calcul (largement lombard) suivant = 50.000 *3 *4/1200 + 50.000 * 3*28/36500 = 615,07 ; je pense qu’il faut calculer comme suit : 50.000 * 3 * 150 / 36500 = 616,44. Mais je lirai avec intérêt tout avis contraire.
En ce qui concerne les calculs d'intérêts, il n'y a pas de différence entre ceux dus dans un différé interne et dans un différé externe encore appelé anticipation.
Dans les deux cas lesdits intérêts sont calculés exactement de la même façon.
Ensuite - dans chaque cas de figure - il y a deux possibilités:
+ Ou bien ces intérêts concernent une période brisée (= échéance majorée ou minorée)
+ Ou bien ils concernent une période entière (= mois le plus souvent)
Dans la première hypothèse c'est la méthode "exact/exact" qu'il convient d'appliquer
Dans la seconde, s'agissant de périodes entières, c'est "par périodes normalisées"; si les échéances sont mensuelles comme le plus souvent pour les crédits aux particuliers le calcul se fera donc par 1/12ème d'année.
Et vous savez bien que, même si les dates et montants des mises à disposition des fonds ne sont pas connus, dans l'offre de prêt et tableau d'amortissement prévisionnel (non daté) joint, la jurisprudence estime que le TEG/TAEG et le coût total du crédit doivent en tenir compte en supposant que la totalité des fonds est mise à disposition en une seule fois.
Dès lors - dans les deux cas de figure - lesdits tableaux d'amortissement prévisionnels ne feront état que d'échéances pleines = calculs en périodes normalisées.
Maintenant, étant dans un préfinancement, qu'il s'agisse de différé interne ou externe (= anticipation) les diverses mises à disposition de fonds au fur et à mesure de l'avancement des travaux conduiront à autant d'échéanciers réels (datés) avec autant d'échéances brisées mais aussi suivies d'autres échéances portant sur des périodes entières - donc non brisées - mais qui apparaîtront bien dans chaque tableau d'amortissement actualisé après chaque déblocage.
Rien ne change donc pour les calculs :
+ Période brisée = méthode "exact/exact"
+ Période entière = période normalisée.
Merci pour ces mises en ligne, mais je ne vois pas de retournement de veste, je suis depuis longtemps abonné au Recueil Dalloz, et cet auteur y a toujours défendu la même position : la méthode lombarde est à exclure dans les calculs faisant intervenir un taux quotidien (prêts relais, échéances brisées…) mais parfaitement licite lorsqu’il s’agit de calculer le montant des échéances pleines ; c’est d’ailleurs cette méthode qu’utilise Excel avec ses fonctions VPM et TRI. Je suis pour ma part tout à fait d’accord avec cette position (je pense qu’Aristide aussi, il me démentira si je me trompe),
Oui; je suis d'accord
Cdt