Quel élu pouvait comprendre ce qui se cachait dans les emprunts toxiques vendus en France aux collectivités ?
Si je me souviens bien, et si l'on parle des financements par Dexia (& Co), il s'agissait de financement organisés autour de taux variables, et bien entendu, les diffuseurs de ces produits ne présentait que les facettes favorables de ces produits … (en occultant les autres ….)
Mais, il aurait alors suffit de demander des simulations étagées en fonction de plusieurs hypothèses d'évolution des taux (puisqu'ils étaient variables par nature), pour découvrir relativement facilement les conséquences de telles hypothèses sur les tableaux d'amortissement à long terme de ces emprunts ….
Gros manque de prudence donc !!
Nous parlons des subprimes aux USA, en nous croyant protégés de toute "faute" par nos systèmes de contrôles, mais nous avons eu en France, une grande banque Française qui n' a pas hésité à vendre quasi la même chose, avec des taux d'appels très bas, pendant une période de 2 ou 3 ans, pour aboutir à une mensualité exorbitante.
Bien entendu, été les idées sulfureuses ne connaissent pas de frontières, et ce qui aura en apparence fonctionné dans un était peut tout à fait se trouver transposé dans un autre État, même si sa réglementation apparaît plus rigoureuse que dans l'État source du dispositif ….
En ce sens, le
se croyant protégé de toute faute me paraît excessif, et donc inexact ; alors ensuite, si l'on cède à toutes les promesses présentées, c'est comme au casino = Rien en va plus !!
Ces mensualités à long terme qui n'étaient composées que d'intérêts, le capital restant dû sur le crédit augmentant au fil des mois, malgré les mensualités payées conformément au contrat ...
C'est tout à fait le risque pris, en acceptant des évolutions à taux variables, lorsque les conditions de leur évolution sont mal bornées ….
Il a fallu l'intervention du président de la République, en 2009, directement auprès de la banque pour que des milliers d'acquéreurs (institutionnels) immobiliers ne se trouvent liquidés par ces amortissements négatifs ...nous ne sommes pas à l'abri.
Personne ne se trouve à l'abri des méfaits de l'imagination humaine ….
Et le film le Big Short est très illustratif sur ce plan, surtout lorsqu'il y a remise en cause de l'héritage du passé et des habitudes prises ....