CharlyBgood
Contributeur régulier
j’avais entendu parler de la bulle des prêts étudiants , mais encore jamais de cette reprise des prêts pourris.
Tout recommence à petits feux alors?
Tout recommence à petits feux alors?
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Pas tout à fait d'accord, en tout cas sur cet aspect, c'est plus le fait que chaque partie nocive a été noyée dans des produits complexes, qui , à leurs tours étaient divisés pour être recombinés dans des produits , de façon à ce que plus personne ne puisse savoir, ni quantifier, même les initiateurs; ce qui est différent d'un "déguisement" où l'initiateur conserve la main et maitrise le tout;Ce qui a transformé les subprimes en crise mondiale, c'est d'abord et avant tout parce qu'elles avaient été déguisées en produits sans risque.
même question....Tout recommence à petits feux alors?
Première constatation, une action présentera souvent une cotation régulière, et on disposera chaque jour, chaque semaine, chaque mois, d'une fourchette de variation, constatée par l'évolution des cours de cotation ...Ce que je voulais dire, c’est qu’il me semble qu’il est plus facile de trouver la valeur d’une maison que d’une action. Il est vrai qu’en parlant de valeur réelle immobilière, je pensais à la valeur de marché qui correspond à la valeur vénale qui est parfois différente de la valeur intrinsèque.
On commence ici à parler de la volatilité des marchés, et là aussi, le monde est actions se trouve mieux documenté que celui de l'immobilier ...Ma comparaison entre immobilier et actions se référait aussi à la volatilité des 2 types de valeurs. A cet égard, personne ne devrait contester le fait que la valeur immobilière est moins volatile que celle des actions dont les cours font du yoyo à longueur d’année et qui s’effondrent lors des krachs boursiers qui se produisent tôt ou tard.
Sauf que lors d'une transaction, il existe deux parties qui auront souvent des options contradictoire sur le plan de l'estimation de cette valeur dit réelle, à savoir :Je veux bien, en matière immobilière, faire le distinguo entre valeur de marché et valeur réelle. Dans l’hypothèse que vous envisagez, la valeur réelle serait une valeur à terme qui prendrait en compte, très logiquement, comme vous le dites, les évolutions économiques, démographiques, en matière de transports publics, etc…, du quartier, voire de la région.
Se pose ici la confrontation entre :Il est évidemment logique qu’un investisseur immobilier prenne en compte ces évolutions probables lorsqu’il achète et la grande majorité des investisseurs agissent ainsi.
Mais, quand on parle d’évaluation à un instant T, lorsqu’on envisage la vente d’un bien immobilier ou qu’il s’agit d’évaluer des immeubles pour la déclaration d’IFI ou toute autre déclaration fiscale, on est bien obligé de se référer à la valeur vénale qui correspond, il est vrai, à la valeur de marché à un moment donné.
Alors primo, la valeur intrinsèque intègre une dépréciation du bien estimé, en fonction de sa vétusté ; cela pourrait ressembler à une forme d'amortissement linéaire, mais l'acquéreur potentiel et le proprio auront souvent une vision divergente de l'importance de cette vétusté ....Dans certains cas, vouloir vendre une maison à la valeur réelle, au sens de valeur intrinsèque, conduirait à ne pas la vendre, puisque la valeur intrinsèque ne correspondrait pas à la valeur de marché.
Bonjour ,Intéressant débat sur ce que vaut un bien, et on en conclura que ce n'est pas la même chose pour tout le monde ….
On dit la même chose, tu l'as juste davantage détaillée que moiPas tout à fait d'accord, en tout cas sur cet aspect, c'est plus le fait que chaque partie nocive a été noyée dans des produits complexes
Un effet de sidération qu'il est difficile de reproduire avec une action ou une obligation, même à grand coup de spots télévisés;
J'ai une approche différente liée aux possibilités de financement de ces deux catégories d'actifs :Bonjour ,
oui....je suis bien d'accord avec cette phrase;
Dans le reste de la comparaison entre action et immobilier, un point est absent et qui nous ramène aux subprimes;
Ce que de nos jours on appelle l'effet Waouh, où autrement dit le coup de coeur, bien connu en immobilier, est à mon avis bien absent dans l'état d'esprit du marché actions ( sauf sur quelques introductions, la FDT , en étant un exemple)
Tout d'abord merci pour cette forme de compliment, mais je me suis largement inspiré des critères retenus par les assureurs et autres pro du secteur immobilier (géomètres & Co) ; ensuite, et avec ces définitions, j'ai repris la présentation de JMI12 et l'ai commentée ….Aussi, l'analyse d'une transaction achat-vente dans l'immobilier renferme une énorme part d'irrationnel qui n'est pas réductible à l'une des valeurs décrites par Paal avec brio
Même si, in fine, la valeur de la transaction réalisée traduit bien la valeur de marché de ce bien
Lorsque j'observe les acquisitions effetuées par des personnes de mon entourage (famille, connaissances, etc ….) autant il sera rapide de signer un compromis (avant contrat), autant le processus de financement prendra du temps ; et si le financement n'est pas adéquat, alors la transaction ne se fera pas ….Et c'est bien là, qu'est l'origine des subprimes : jouer sur l'effet coup de coeur d'un immobilier hors d'atteinte pour un acquéreur subjugué par le Wahou ressenti : moi aussi je suis propriétaire d'une belle demeure !! qui dans cet élan, en 30 minutes, signe les documents (crédits) qui l'amène à sa perte et à la crise
Justement, ce qu'il convient de minimiser, c'est bien cet effet de sidération, et c'est bien ce qui m'incite à ne pas souscrire à la privatisation partielle de la FDJ, car je considère que les dés sont pipés ....Un effet de sidération qu'il est difficile de reproduire avec une action ou une obligation, même à grand coup de spots télévisés;
Ça commence à faire beaucoup de dette pour les ménages américains (1500 milliards de dollars de prêt étudiants d'après un article de Capital et La Tribune + les prêts immo et à la consommation)j’avais entendu parler de la bulle des prêts étudiants , mais encore jamais de cette reprise des prêts pourris.
Tout recommence à petits feux alors?
Certes, mais comme la Fed est indépendante (au grand dam présidentiel), il suffirait que les taux reprennent 1/4 de point que les choses prennent un tout autre tournant ....Ça commence à faire beaucoup de dette pour les ménages américains (1500 milliards de dollars de prêt étudiants d'après un article de Capital et La Tribune + les prêts immo et à la consommation)
Pour l'instant, les taux directeurs bas permettent d'avoir des taux d’intérêt de prêt assez bas. Et il y a peu de défaut et de saisies d'après la Fed de New York.
Ca fait 3 ans que les taux de la FED montent (et on parle de la bulle des prêts étudiants depuis plus longtemps que ça). Ils n'ont baissé que très récemment.il suffirait que les taux reprennent 1/4 de point que les choses prennent un tout autre tournant ....